Accueil > ... > Forum 154664

Le poids nul de la gauche antilibérale.

26 mars 2007, 00:29

"Pour la gauche antilibérale, les élections sont d’ores et déjà perdues, car elle ne pèsera rien du tout et n’infléchira aucunement l’équipe de Ségolène Royal. Car qui composerait avec rien ?Pour la gauche antilibérale, les élections sont d’ores et déjà perdues, car elle ne pèsera rien du tout et n’infléchira aucunement l’équipe de Ségolène Royal." Même si on peut penser que c’est quelque peu maladroit à 4 semaines du scrutin de poser les choses ainsi...on est assez nombreux à partager ce sentiment, et ce quelque soit le résultat du 2 ème tour. Dans l’incapacité collective de réaliser le dépassement de nos pratiques et logiques partidaires nous nous retrouvons dans le plus mauvais des scénarii. Dans les mêmes errements qu’en 2002 et dans une posture opposée à notre démarche initiale, une demarche revendiquée, partagée et portée depuis plus de 2 ans par et dans nos collectifs. De ce goût d’inachevé, il ne peut sortir aucune dynamique, aucun espoir. Nous aurons à faire face à deux défaites, celle de notre démarche politique commune puis celle de la gauche dans son ensemble. A l’évidence aujourd’hui c’est bien d’un moment fondateur qu’il nous a manqué...comment avons nous pu croire que le cadre institutionnel d’une élection présidentielle sous la 5 ème, pouvait être une opportunité à nous lancer ainsi, immature et inconstant, fragilisant par la même ce que la gauche anti-libérale se devra d’être. Les mois d’automne sont propices aux étas généraux et au mouvement social...et la situation politique l’imposera n’en doutons pas.
Que les candidats anti-libéraux et tous les candidats anti-libéraux fassent leur meilleur score...Et à l’inconstance de ces trois derniers mois, répondons dès la présidentielle achevée par une capacité retrouvée de penser sereinement sans acrymonie les rapports entre les forces de l’arc anti-libéral...A ne pas le faire, ce qui reste de l’espoir que nous avons pu susciter serait voué à disparaître. Ce ne sera pas le capital qui nous aura alors condamné mais notre propre médiocrité.
Alain Costes - élu communiste à Ivry sur Seine