Mais non ! On n’a pas bouté Le Pen du tout. Il ne faut pas se mettre des oeillères en reprenant le discours de l’UMP triomphante à la télévision. Le Pen est bien toujours là, la quatrième formation élue avec plus de 10%, et les 5% qui lui manquent, vous savez où ils sont passés : dans les 30% de Sarkozy. Maintenant nous allons parler sérieusement, sur des études sémiotiques des dicours pendant la campagne, d’où il ressort que la terminologie de l’extrême droite a été intégrée par les deux candidats majeurs dits démocratiques. Le Pen, il s’institutionnalise... La France apolitique se radicalise clairement à droite pour ce qui est du plus large consensus, c’est très clair. Et si on fait le compte du plein des voix de la gauche et de la gauche gauche, PS compris, on n’arrive pas à 48% si on se passe de Bayrou ;-) ça aussi c’est très clair. Mais Bayrou n’a que la moitié de ses voix à procurer à Ségolène dans la mesure ou le report de ses voix de gauche soit plein...
Non, il faut bien le dire la FR est bel et bien à droite de droite, c’est le fruit de la campagne de droite de Ségolène qui a procuré plus de sens à celle de Sarkozy.
Je trouve qu’il n’y a pas de quoi être fier à gauche. Il fallait s’en douter et préparer une stratégie différence pour vaincre Sarkozy. Maintenant on essayera tout pour, mais j’ai bien peur qu’on n’y arrive pas. Car Ségolène n’était aps la candidate pour ça.
Il n’y a plus qu’une chose c’est la formation d’un "mouvement de mai" des organisations de gauche qui ont appelé à voter non au referendum et qu’elle présente un seul candidat par circonscription aux législatives, sinon la gauche et fouttue - vous savez très bien qu’il n’y a pas de différence de projet dans les axes de l’OMC, de l’Europe, des banques centrales, d’EPR, de l’OTAN, etc...entre Ségolène Royal et Sarkozy, la seule différence étant l’objet de leur alliance : AREVA pour les socialistes et EADS/ Dassault pour l’UMP. Et c’est pourquoi la gauche s’est mise en position de perdante devant les plus forts dans les mêmes axes.
Mais je ne vois pas Marie-George s’engager de cette façon, je veux dire dans un mouvement commun autonome du PS, peu importe qu’on donne ses voix ou pas, elle a gouverné avec les socialistes, hélas elle les connaît trop pour penser autrement que dans le cadre d’une alliance directe. Donc je ne cache pas que je suis très inquiet pour la suite...
Mais non ! On n’a pas bouté Le Pen du tout. Il ne faut pas se mettre des oeillères en reprenant le discours de l’UMP triomphante à la télévision. Le Pen est bien toujours là, la quatrième formation élue avec plus de 10%, et les 5% qui lui manquent, vous savez où ils sont passés : dans les 30% de Sarkozy. Maintenant nous allons parler sérieusement, sur des études sémiotiques des dicours pendant la campagne, d’où il ressort que la terminologie de l’extrême droite a été intégrée par les deux candidats majeurs dits démocratiques. Le Pen, il s’institutionnalise... La France apolitique se radicalise clairement à droite pour ce qui est du plus large consensus, c’est très clair. Et si on fait le compte du plein des voix de la gauche et de la gauche gauche, PS compris, on n’arrive pas à 48% si on se passe de Bayrou ;-) ça aussi c’est très clair. Mais Bayrou n’a que la moitié de ses voix à procurer à Ségolène dans la mesure ou le report de ses voix de gauche soit plein...
Non, il faut bien le dire la FR est bel et bien à droite de droite, c’est le fruit de la campagne de droite de Ségolène qui a procuré plus de sens à celle de Sarkozy.
Je trouve qu’il n’y a pas de quoi être fier à gauche. Il fallait s’en douter et préparer une stratégie différence pour vaincre Sarkozy. Maintenant on essayera tout pour, mais j’ai bien peur qu’on n’y arrive pas. Car Ségolène n’était aps la candidate pour ça.
Il n’y a plus qu’une chose c’est la formation d’un "mouvement de mai" des organisations de gauche qui ont appelé à voter non au referendum et qu’elle présente un seul candidat par circonscription aux législatives, sinon la gauche et fouttue - vous savez très bien qu’il n’y a pas de différence de projet dans les axes de l’OMC, de l’Europe, des banques centrales, d’EPR, de l’OTAN, etc...entre Ségolène Royal et Sarkozy, la seule différence étant l’objet de leur alliance : AREVA pour les socialistes et EADS/ Dassault pour l’UMP. Et c’est pourquoi la gauche s’est mise en position de perdante devant les plus forts dans les mêmes axes.
Mais je ne vois pas Marie-George s’engager de cette façon, je veux dire dans un mouvement commun autonome du PS, peu importe qu’on donne ses voix ou pas, elle a gouverné avec les socialistes, hélas elle les connaît trop pour penser autrement que dans le cadre d’une alliance directe. Donc je ne cache pas que je suis très inquiet pour la suite...
Orphée