... J’en ai profité pour tailler les bordures et la haie tout en la mettant à hauteur partout, repiquer mes bacs de géranium-lierre rouge, blanc et rose, surveiller mes semis de belles de jour (comme vous !) et de pois de senteur, nettoyer le coin des jonquilles presque toutes sèches et faire un peu de place pour les pivoines, les roses, les iris, les oeillets de chartreux et les pervenches... J’ai déraciné les pissenlits et arrosé (!)...
J’ai examiné les bourgeons et les feuilles des cerisiers (ils sont plus ou moins avancés selon les variétés) et celles des mirabelliers...
Lulu était à côté de moi, allongé de tout son long, la truffe dans l’herbe tendre et Marcel faisait des galipettes en tentant d’attraper au vol des frelons ou des hânetons. Chantal était sur une chaise longue et lisait un bouquin de Joël Birman : "Foucault et la psychanalyse"... Moi, j’ai fait cuire les brochettes de dinde au barbeuk allumé avec des vieux sarments de vigne, et j’ai débouché une bonne bouteille de blanc de blanc d’Oger très fraîche et on a trinqué avec Lorenzo Chantal et Sandra... Lulu et Marcel se rapprochaient dangereusement des brochettes de viande et je veillais du coin de l’oeil pour ne pas que nous nous fassions subtiliser notre déjeûner par les deux compères. Il faisait bon et un petit zéphyr activait la flamme dans les frisolis de l’huile d’olive parfumée aux herbes de provence...
Je me suis dit : ce soir il faut que je leur fasse un petit bonjour au Fou, Roberto et Thom compris, pour qu’on se donne le courage d’affronter cette dernière ligne droite présidentielle.
Nous, on a bu à la défaite de SarkoPen... Alors je vous invite à en faire autant avec ce petit blanc de blanc d’Oger 1998. J’ai plus de 1995 et il me reste à peine une vingtaine de bouteilles... Va falloir que dès la fin de la période électorale je renouvelle sérieusement ma cave.
À ce propos, et d’abord pour les filles et ensuite pour vous les gars, je vous ai dégoté ces petite rubaïs d’Omar KHAYAM, à goûter pendant que Manu CHAO nous sussure "Clandestino" :
"Ce temps que c’est le tour de ma jeunesse,
Du vin, j’en bois ! c’est ma félicité.
Ne blâmez pas, même s’il est amer, mon vin ;
Il est amer parce qu’il est ma vie...
.../...
Ceci fut la poussière du sage Ismaïl de Boukhara ;
Il fut un homme important tout le temps qu’il exista ;
Où que tu poses le pied, sois sûr que la poussière
Fut un homme notable, un homme très capable."
Voilà, mes amis je souhaite à tous d’avoir fait le plein de forces ;
de penser à faire du 1er Mai un temps fort pour rassembler (y compris des amis fourvoyés dans l’amertume et le ressentiment comme le Yéti - dont j’ai lu avec tristesse la dernière production sur son sîte).
J’espère vous retrouver un peu au Fou pour échanger un peu des plaisanteries pour égayer nos combats. J’espère aussi que ceux à qui j’ai envoyé Le Merle du 2° tour l’ont bien reçu !
Ciao et Fraternité,
C’ÉTAIT LA JOURNÉE JARDIN...
... J’en ai profité pour tailler les bordures et la haie tout en la mettant à hauteur partout, repiquer mes bacs de géranium-lierre rouge, blanc et rose, surveiller mes semis de belles de jour (comme vous !) et de pois de senteur, nettoyer le coin des jonquilles presque toutes sèches et faire un peu de place pour les pivoines, les roses, les iris, les oeillets de chartreux et les pervenches... J’ai déraciné les pissenlits et arrosé (!)...
J’ai examiné les bourgeons et les feuilles des cerisiers (ils sont plus ou moins avancés selon les variétés) et celles des mirabelliers...
Lulu était à côté de moi, allongé de tout son long, la truffe dans l’herbe tendre et Marcel faisait des galipettes en tentant d’attraper au vol des frelons ou des hânetons. Chantal était sur une chaise longue et lisait un bouquin de Joël Birman : "Foucault et la psychanalyse"... Moi, j’ai fait cuire les brochettes de dinde au barbeuk allumé avec des vieux sarments de vigne, et j’ai débouché une bonne bouteille de blanc de blanc d’Oger très fraîche et on a trinqué avec Lorenzo Chantal et Sandra... Lulu et Marcel se rapprochaient dangereusement des brochettes de viande et je veillais du coin de l’oeil pour ne pas que nous nous fassions subtiliser notre déjeûner par les deux compères. Il faisait bon et un petit zéphyr activait la flamme dans les frisolis de l’huile d’olive parfumée aux herbes de provence...
Je me suis dit : ce soir il faut que je leur fasse un petit bonjour au Fou, Roberto et Thom compris, pour qu’on se donne le courage d’affronter cette dernière ligne droite présidentielle.
Nous, on a bu à la défaite de SarkoPen... Alors je vous invite à en faire autant avec ce petit blanc de blanc d’Oger 1998. J’ai plus de 1995 et il me reste à peine une vingtaine de bouteilles... Va falloir que dès la fin de la période électorale je renouvelle sérieusement ma cave.
À ce propos, et d’abord pour les filles et ensuite pour vous les gars, je vous ai dégoté ces petite rubaïs d’Omar KHAYAM, à goûter pendant que Manu CHAO nous sussure "Clandestino" :
"Ce temps que c’est le tour de ma jeunesse,
Du vin, j’en bois ! c’est ma félicité.
Ne blâmez pas, même s’il est amer, mon vin ;
Il est amer parce qu’il est ma vie...
.../...
Ceci fut la poussière du sage Ismaïl de Boukhara ;
Il fut un homme important tout le temps qu’il exista ;
Où que tu poses le pied, sois sûr que la poussière
Fut un homme notable, un homme très capable."
Voilà, mes amis je souhaite à tous d’avoir fait le plein de forces ;
de penser à faire du 1er Mai un temps fort pour rassembler (y compris des amis fourvoyés dans l’amertume et le ressentiment comme le Yéti - dont j’ai lu avec tristesse la dernière production sur son sîte).
J’espère vous retrouver un peu au Fou pour échanger un peu des plaisanteries pour égayer nos combats. J’espère aussi que ceux à qui j’ai envoyé Le Merle du 2° tour l’ont bien reçu !
Ciao et Fraternité,
NOSE DE CHAMPAGNE.