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Notre peuple est-il vraiment à droite ?

6 mai 2007, 19:26

Bon, allez, ce n’est pas un raz de marée, pas beaucoup + que quand Pompidou ou Giscard passait, ou Chirac, ....

Trop de travailleurs ont encore voté à droite au 2eme tour. Et finalement c’est bien parce que le choix du PS n’a pas été bon que la droite n’a pas été battue alors qu’elle alignait un très mauvais bilan.

Mauvaise candidate au PS, incapacité parallèle de la gauche démocratique anti-libérale a susciter une dynamique unitaire clairement alternative, voilà....

De ces décombres il faudra retailler une gauche nouvelle, de rupture, posant les questions de fond du capitalisme, partant des interets des travailleurs, d’une volonté d’une autre société basée sur l’extension de la démocratie aux entreprises d’état et privé, permettant une extension inégalée des libertés individuelles et collectives....

Se refonder, réunir, unir, être independant des interets financiers et des divers postes dans l’état (les fameux "hauts fonctionnaires" socialos mais de droite dans leurs politiques au concret), traîter avec sérieux la question des médias afin de les ré-équilibrer et ne plus se retrouver dans un coupe-gorge où une grande partie de la gauche anti-liberale, dés le premier tout, à sauvé la mise à la candidate social-libérale, pour qu’ensuite elle s’enfonce en faisant des mamours sur sa droite.

Pas d’à peu près sur la défense des retraites, des conquêtes sociales de ces quarante dernières années, dans la défense des libertés, dans la bataille contre l’ultra-libéralisme qui n’est que la liberté totale des trusts géants européens au détriment des volontés démocratiques et souveraines des peuples...

Allez !
On reprend nos batons de pélerin et on discute avec toute la gauche anti-libérale.

J’entends qu’après Emanuelli, Melanchon maintenant a des vagues à l’âme... Qu’est ce que ça va être maintenant que les résultats sont connus réellement. Toutes les génuflexions, les fermages de gueules pour ne pas désesperer la Rue Solferino, n’ont plus lieu d’être.

Reconstruire c’est également sanctionner un double échec, celui de la gauche anti-liberale (pour les raisons que l’on sait) et celui de la direction du PS qui, sur un bilan effroyable de la droite, s’est débrouillée pour se faire planter.

Notre peuple à droite ? Ni plus ni moins qu’avant.... Et surtout, à être ambigus, on ne fait plus de distinctions entre droite et gauche, malgré ce qu’on clamé les commentateurs des médias non-démocratiques .

Allez, 4% de différence c’est dans la norme.

Copas