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Pour les pseudo socialistes : Bien vu le tuyau mais ça n’avance toujours pas...

23 juin 2007, 21:06

Effectivement, c’est bien de se faire plaisir par un coup de gueule anonyme sur un site anonyme. "La critique est aisée et l’art est difficile" nous dit l’adage.

A ce propos, je voudrais rappeler aux gentils internautes (dont je fais partie) que nous sommes dans un pays démocratique et non pas dans une république bananière.

CQFD : nous pouvons changer ce qui ne nous convient pas. Les urnes ne sont pas la seule alternative. Nous pouvons, si nous le voulons, nous impliquer dans notre rue, dans notre quartier, dans une association pour tenter de mieux vivre avec « l’autre », avec nos idéaux, vivre dans le respect de chacun et tenter d’être un peu plus solidaires. Créer du lien social que ça s’appelle maintenant...

Le faisons-nous ?

Il est plus facile de se plaindre et de brailler son mécontentement contre les émissions de télé, le conseil municipal, les partis politiques...

Et pourtant, nous pouvons, si nous le voulons, boycotter ce système s’il ne nous convient pas. Nous pouvons militer et faire d’autres choix que celui d’être réduits à celui de consommateurs imbéciles. En tout cas, ce n’est pas sur internet qu’on mouille la chemise !...

Bien vu pour l’(im)pertinence de l’analyse sur "l’État socialiste" et la religion établie.

"moustique socratique" ou "mouche du coche" ? Je plains Xanthippe.

En réalité, que faisons-nous si ce n’est que de brailler le ventre plein comme des esthètes capricieux et systématiquement insatisfaits.

"La sottise, l’erreur, le péché, la lésine,
Occupent nos esprits et travaillent nos corps,
Et nous alimentons nos aimables remords,
Comme les mendiants nourrissent leur vermine
Nos péchés sont têtus, nos repentirs sont lâches ;
Nous nous faisons payer grassement nos aveux,
Et nous rentrons gaiement dans le chemin bourbeux,
Croyant par de vils pleurs laver toutes nos taches...". CHARLE BAUDELAIRE

Et depuis 150 ans, ça ne s’arrange pas !

Attention à la décadence !

A ce rythme là, l’homme (que dis-je, la race humaine) est en voie de disparition.