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CLEMENTINE AUTAIN QUITTE LE 17è POUR MONTREUIL (93)

15 octobre 2007, 16:04

Non mais c’éti pas mignoon tout ça ????!!!Je vous conseille vivement de lire ce vibrant message d’amour déçu de Clém’ au péhèsse de paris...

Après avoir été adjointe archi docile et complaisante pendant 7 ans de Tonton Tranber, participant ainsi allègrement à accentuer la décrédibilisation du PCF dans son attitude socialdémocratisante, la voilà maintenant qui , toujours "apparentée PCF", flingue le Péhèsse à vue alors qu’elle est encore membre de la "majorité plurielle" de la Ville de Paris !

Je vais presque finir par la trouver sympathique cette Clémentine - je finis même par me dire que c’est elle qui doit avoir raison vis à vis du PCF, puisque son comportement inadmissible n’appelle et n’a appelé aucune sanction, aucune réprobation, rien que dalle, et qu’elle peut même se permettre le luxe de faire la gauchiste de service , à présent clairement au bénéfice des "antilibéraux" et "altermondialistes" (après avoir servi la soupe au PS pendant 7 ans) et toujours pareil, rien que dalle de la part de la direction nationale du PCF, alors même que cette direction est en trai nde nous vendre pour un plat de lentilles aux municipales......

JE VAIS DEVENIR DINGUE ;-) NOTRE PARTI MARCHE LITTERALEMENT SUR LA TETE !!!!

Et les camarades, y’a quelqu’un à Fabien ? Même Autain a compris qu’il était l’heure de lâcher le PS ou au mons de faire semblant !!!!!

La Lupa


"Le PS vs. la politique jeunesse à Paris

de Clémentine Autain

Le Monde révèle aujourd’hui que, dans une note interne, des élus socialistes parisiens décrivent la politique menée en direction de la jeunesse comme « une des grandes faiblesses de l’action municipale » depuis 2001. Première nouvelle ! Ceux-ci insistent en outre sur l’insuffisance de l’offre de bus et de places de stationnement, et émettent également des réserves en matière de propreté.

En tant qu’adjointe au Maire de Paris en charge de la jeunesse depuis 2001, je m’étrangle ! Aucun de ces élus, aujourd’hui très sévères, n’a émis en 7 ans la moindre proposition ni la moindre critique quant à la politique alors menée dans le secteur de la jeunesse. Aucun d’entre eux n’a jamais n’ont plus cru nécessaire d’apporter quelque soutien que ce soit lors de phases d’arbitrage à rendre en faveur de mon secteur. Le faible nombre des interventions en séances du Conseil de Paris aurait même tendance à souligner le manque d’intérêt manifesté par ces derniers depuis 2001. J’ai même souvenir d’un déjeuner organisé avec les maires d’arrondissement de la majorité en décembre 2004, consacré à la jeunesse, au cours duquel les convives avaient fait preuve de peu d’ambition et d’inventivité en la matière. Passons…

Il faut bien reconnaître que la jeunesse n’est pas une compétence légale reconnue aux municipalités et que les partis peinent aujourd’hui à élaborer des politiques publiques innovantes dans ce secteur. Ainsi, la « faiblesse » aujourd’hui pointée devrait-elle plutôt être mise en regard de celle, bien réelle, des propositions contenues dans le programme de 2001 ainsi que dans les premières pistes esquissées par le candidat Delanoë en vue des échéances du printemps prochain.

En dépit du retard énorme accumulé avant 2001, dans ce secteur comme dans bien d’autres, le bilan de Paris en terme de politique jeunesse me semble loin d’être négatif. Au cours de la mandature, le budget de ma délégation a doublé. Pour seules illustrations : 18 nouveaux équipements jeunesse ouverts, création de conseils de la jeunesse, financement de 1500 nouvelles places en foyers de jeunes travailleurs, développement inédit de l’aide à projets, ambitieuse réforme tarifaire (application du quotient familial) au bénéfice des 60 000 usagers des centres d’animation…

Il est vrai que cette action globale et transversale prend parfois des allures d’un travail de fourmi auquel il n’est pas simple de donner de la visibilité. Ces sujets intéressent peu les medias : le maigre succès des conférences de presse que j’y ai consacrées en atteste. Pour autant, je maintiens avec une réelle fierté que les résultats sont bien là.

Au-delà de ces éléments, je m’étonne du fait que les trois secteurs mis en cause dans cette note sont portés au sein de l’exécutif parisien par des élus qui ont le tort de ne pas être socialistes, et sont bien connus pour avoir porté, parmi d’autres, une voix parfois discordante. Il est navrant de constater que la préparation des élections municipales puisse donner lieu à de telles pratiques, tristement politiciennes, et finalement dangereuses pour l’unité de la gauche à Paris.

Clémentine Autain

PS : vous trouverez ici un document de présentation de la politique jeunesse à Paris.

Exclusivité totale : il est encore sous presse !"

presentationjeunesse.pdf

http://clementineautain.fr/2007/10/...