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A. LACROIX-RIZ - D’une crise à l’autre : 1929-2008 "mais en plus grave"

23 novembre 2008, 14:05, par Buzz Bunny

Buzz B. ( suite)

L’objectif prioritaire (le devoir ! ! !) du IIIème Reich était bel et bien la liquidation du régime soviétique dont l’économie et la technologie étaient susceptible de faire de l’ombre au marché capitaliste occidental.
L’annexion des Sudettes d’abord, de la Tchécoslovaquie entière, puis de la Pologne a clairement montré aux peuples de ses pays que l’Europe les avait laissé tomber comme de vieilles chaussettes trouées...que pouvaient-ils faire ? RIEN !
L’heure des "rouges" devait être arrivée. Que nenni.
Le jouet Adolphe Hitler s’est enrayé tout seul. Fort de ses appuis politiques et financiers secrets, il a préféré, choix tactique, de commencer par manger son vieil ennemi héréditaire, j’ai nommé le français. Surtout qu’on lui a bien laissé entendre que l’affaire serait rapidement pliée...

Il suffit de le constater : quatre ans de front entre 1914 et 1918 (responsable de millions de morts atrocement mutilés) et à peine une semaine en 1939 ! ! !
Ils avaient mis leur linge à sécher sur le fil de la ligne Maginot ou quoi ?
Ca fait rappeler les clefs de la ville données par les six bourgeois de Calais...

De ce fait, sous l’occupation, la bonne bourgeoisie française (sauf exception. Il y en a toujours heureusement) a continué à tranquillement prospérer. Seul changement, ils leur fallait bien dénoncer par-ci par là ces honteux "TERRORISTES" et évidemment quelques juifs.
Le bonheur parfait.

Problème, les vampires internationaux de la finance et du commerce attendaient impatiemment
l’heure H qui verrait l’invasion de l’URSS par les panzers allemands ( et toute cette main d’oeuvre qu’ils ont récupérée dans les pays conquis...ça aide quand même sur un plan stratégique).

Artillerie, infanterie, économie, tous les ingrédients étaient réunis pour remporter le morceau en...une semaine (prévision du Furher lui-même).
Ben oui mais après une semaine, deux semaines, puis trois, puis quatre...
Les commanditaires ont pigé qu’ils avaient mal misé.
Non seulement leur pion risquait fort de se faire retourner, d’être accusé d’atrocité et de crimes contre l’humanité, eux-mêmes risquaient de passer pour des complices de par leur passivité.
Mais le plus important est qu’ils voyaient leur part du gâteau s’envoler si les russes, après leur victoire probable, implantaient leur influence dans les esprits occidentaux.

Alors banzaï ! A l’attaque on débarque pour écraser le pion mal choisis entre deux feux, on l’éclate avant qu’il ne cause, on reprend nos billes ( et celles des autres, on est capitaliste ou on ne l’est pas), et on installe des groupuscules politico-mafieux au sein même de la vieille Europe pour foutre le bordel mais surtout veiller à éviter la moindre tentative de prise de pouvoir par un gouvernement de type communiste. ( Mafia instituée par les alliés dans les provinces italiennes avec "el gladio" en pôle politique, l’OAS issue de la cagoule en France etc.)

Et aujourd’hui y s’passe quoi Charles ? Ils sont bien décidés à appliquer la même recette.
Sauf que cette fois les ingrédients on changés. Et oui ils sont nucléarisés...

Alors c’est vrai, ne pas entrer en révolte c’est accepter la guerre généralisée qu’ils nous mijotent !