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ISRAEL UTILISERAIT DE NOUVELLES ARMES A GAZA : LES "DIME".

12 janvier 2009, 15:02

et tout ça ne vous rappelle rien ?

Une tragique première
Lorsque les franquistes dirigent leurs attaques sur le pays basque et les Asturies, au nord-ouest de l’Espagne, la Légion Condor va s’acquérir une sinistre notoriété en bombardant Guernica.
Cette ville était connue pour son chêne sacré au pied duquel se réunissaient depuis le Moyen Âge les représentants du peuple basque. Tous les deux ans, du règne d’Isabelle de Castille à 1876, les représentants de la couronne espagnole avaient coutume de renouveler à cet endroit leur serment de respecter les libertés basques. Guernica était devenue au XXe siècle une cité industrielle de 7.000 âmes, pourvue de plusieurs usines d’armement.
La veille du drame, elle est traversée par les combattants républicains basques, les gudaris. Ils fuient l’avance des franquistes et tentent de gagner Bilbao, au nord, en vue d’y organiser une nouvelle ligne de défense. Le baron von Richthofen propose à ses alliés espagnols de couper la route aux fuyards en détruisant le pont de Rentería, au nord de Guernica. Il n’est pas officiellement question d’attaquer la ville proprement dite.
Les ruines de Guernica"Dans les faits, les 33 bombardiers de la Légion Condor emportent dans leurs soutes non seulement des explosifs brisants et des bombes antipersonnelles utiles pour cette mission mais aussi 2500 bombes incendiaires.
Ces ogives bourrées d’aluminium et d’oxyde de fer sont capables d’élever la température environnante à 2700°C. Rien à voir avec la simple destruction d’un pont !
Accompagnés de pluiseurs chasseurs et d’avions italiens, les bombardiers attaquent la ville en plusieurs vagues, au moment où se tient le marché, de 16h30 à 18h. Les deux tiers des maisons, la plupart en bois, sont détruites et incendiées.
À la faveur du bombardement, les nazis mettent au point une stratégie de terreur qu’ils auront l’occasion de réemployer pendant la Seconde Guerre mondiale, avec par exemple le sinistre sifflement des Stukas en piqué.
L’attaque fait selon les estimations les plus plausibles 800 à 1000 morts (*). Il est possible que le général Franco n’en ait pas été informé au préalable,... ce qui ne veut pas dire que, dans le cas contraire, il s’y serait opposé.
Dans un premier temps, le mardi, les nationalistes répandent la rumeur que l’attaque aurait été le fait des républicains eux-mêmes qui auraient dynamité la ville ! Ils sèment aussi le doute sur le nombre de victimes... Faute d’être crus, ils assurent que le bombardement était un acte de guerre justifié par la présence sur place de troupes et d’usines d’armement. Mais ces dernières n’ont pas été affectées par l’attaque, tout comme d’ailleurs le chêne sacré et le Parlement voisin, ainsi que le fameux pont de Rentería !
Trois jours plus tard, le 29 avril, c’est par ce même pont que les franquistes font leur entrée dans la ville dévastée. Le général Emilio Mola, qui n’a rien d’un tendre, est lui-même choqué par le spectacle de désolation. A l’étranger, les révélations sur le bombardement entraînent beaucoup de démocrates à retirer leur soutien au général Franco et au camp nationaliste...

source Herodote .net

les epoques varient ,pas les dictatures et surtout pas les méthodes...tout n est que pretexte à la violence et toute opportunité " d’essayer son materiel "est bonne a saisir.

je suis triste ..infiniment .

Makhno