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Combattre la vraie droite et la fausse gauche : la nécessité de l’union ne doit pas être une muselière

27 janvier 2009, 12:16, par spk

et surtout avec des boulanger comme ce Ferrand, encore un maréchal nous v’là

LE SILENCE ET LA PAROLE ;
L’Appui directeur Artiste !
lundi 26 janvier 2009 (12h28)

* FERRAND (PS) TAILLE UN COSTARD A TROADEC (Apparenté UDB), c’est beau comme un sou neuf, Troadec qui est catalogué populiste, a trouvé son mentor en la matière.

Comparer, ce truculent Maire de Carhaix, et néanmoins "élu gaulois" du centre Bretagne : à G W Bush, Poutine, Sarkozy ! Ferrand CG du PS, cet intellectuel et non populiste, comme vous pouvez le constater ; n’a plus le sens de la démesure, et comme il le dit si bien : parole, parole.
Sur le coup il aurait vraiment du opter pour le silence....est d’OR


Nous avions demandé à l’élu Ferrand de ne pas être présent à la conférence de presse de la semaine dernière.

La réponse du citoyen Ferrand nous a touchés. La voici :


Lorsque naît un combat ntellectuel * , artistique et/ou culturel, la question de la prise de position des élus se pose rapidement. Le silence est souvent vécu comme une marque d’indifférence ou de frilosité, quand la parole est taxée de " tentative de récupération ".

Le silence peut pourtant être éloquent et la parole sincère, sauf à considérer que les citoyens qui ont brigué le suffrage populaire s’amputeraient, de ce seul fait, de leur sincérité.

La vie quotidienne à Carhaix manque de respiration démocratique : une sorte de terreur instaurée autoriserait Christian Troadec à qualifier les engagements des uns et des autres seulement en fonction de sa personne et de ses prises de position.

Ainsi, soutenir les intermittents du spectacle, c’est vouloir la mort des Vieilles Charrues. S’interroger sur la vocation de l’espace Glenmor ? C’est être contre la culture bretonne. S’interroger sur le rôle régulateur de l’Etat ? C’est s’avouer suppôt du jacobinisme, notion qui, au passage, ne parle plus à personne (sauf qui peu). Seule sa connotation maléfique persiste dans l’ignorance générale.
Sur le fond, on n’est pas loin du bien et du mal, manichéisme fondateur de l’action du fort peu regretté George W. Bush. Sur la méthode, on est proche du regrettable Poutine : " tu te soumets ou je t’écarte ". (Ferrand ne sait qui tire les ficèles là bas et nous fait un cour de géopolitique de seconde zone)
Sur les relations avec la population, on est en plein sarkozisme : l’envahissement médiatique, les effets d’annonce à répétition et la relation tantôt mielleuse tantôt fielleuse envers les journalistes.

Le jeu est pourtant simple et fondamentalement cynique : j’use les uns, j’abuse les autres, je terrorise les derniers. J’aime tous ceux qui m’aiment, vomis ou détruis tous les autres. La couardise, la complicité inavouée ou sournoise ou intéressée feront le reste. Politiquement, je reçois Krivine au lycée Diwan, PPDA au Salon du Livre ; je dédie une rue au général de Bollardière, une autre à Daniel Trellu, une placette à Polig Montjarret et une autre encore à Jean Rohou.

D’idées ou d’idéologie, de valeurs ou de croyances, ne me parlez pas, mon ego est mon droit, mon pouvoir est ma loi. Le silence quasi général devient alors celui de l’omerta ; la parole celle des nuisibles qui en veulent au paradis carhaisien dans un enfer globalisé, au territoire devenu terrier.
Complices jetables, parfois recyclés, ennemis partout, forcément embusqués. Ainsi vogue et divague la galère carhaisienne dont l’armateur est lui-même capitaine, maître des vagues et des tempêtes, au gré des humeurs, convaincu que le silence des uns et la vaine parole des autres permettront que la croisière s’amuse.

Courage, matelots ! Gens de terre et gens de mer qui gardent encore en mémoire la prophétie de Bertold Brecht qui voudrait que " seuls les artistes puissent changer le monde ".

RICHARD FERRAND, citoyen (élu PS) du Centre-Bretagne (et fier de l’être !)


Si les intermittents comptent sur de tels lascars, sur qu’ils sont en de bonnes mains.

Commentaires annexes : Skapad