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1000 milliards de $ + 1000 milliards de $ + ....un mouvement inexorable vers une grave dépression

11 février 2009, 20:05, par Copas

Difficile d’établir des pronostics .

Il existe également des possibilités de redémarrage violent construit sur une montagne de dettes encore plus colossale , ça serait du court terme, mais ça peut encore le faire ....

Regardes là ce graphique sur 200 ans reconstitués de la bourse américaine, avec une courbe corrigée de l’inflation, on y voit bien les grands moments, guerres et crises, de l’humanité.

1914, là dedans est dans un grand mouvement de baisse qui démarre en 1906 et finit en 1920 (après ça repart à la verticale pour exploser en 1929)...

Alors oui 1914 est un moment de crise violente entamée par une lente descente commencée 8 ans plutôt...

On peut parler également de la grande crise qui commença en 1835 et secoua les USA jusque vers 1870...

On peut prendre les choses par un autre bout, en termes de capacités de production des divers états. Les capacités de production américaines ont été salement détruites par les autres possibilités de faire du pognon sur des terrains plus financiers.

La Chine a développé des sur-capacités industrielles difficiles à ré-orienter actuellement .

L’UE conserve de grandes capacités industrielles.

Savoir comment on va sortir de tout ça est difficile.
Car à côté des divers larrons des états bourgeois, il existe une classe dont la puissance numérique a augmenté d’une façon colossale et qui va peser de plus en plus sur les politiques planétaires, les travailleurs (les progressions quand on se penche sur les taux d’urbanisation dans le monde, la part des ouvriers au sens large du terme, sont énormes).

On a des fois du mal à ressentir cette puissance dormante dans les vieux pays industriels où le prolétariat ne croit plus ou pratiquement plus, car représentant l’essentiel de la population. Mais ses sursauts pourraient bien être colossaux.

Toutefois la poussée qui s’est faite ailleurs dans le monde, sur tous les continents, du prolétariat, est bien la donnée centrale de l’équation planétaire de la crise et des dérivations que tentera de faire le capital par son irresponsabilité envers le genre humain, par sa rapacité intarissable et ses capacités à précipiter des sociétés entières dans une violence hors normes plutôt que de céder la place.

Savoir ce qu’il adviendra, l’impossible équation de sortie inter-impérialistes où des interets croisés font se tenir les uns les autres des grands états condamnés à s’entendre comme condamnés à se déchirer font craindre un blocage et une crise languissante.