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La Nation : un concept politico-juridique radicalement opposé à celui de dictature du prolétariat.

7 avril 2009, 12:26

Magnifique tu as inventé l’eau froide...

Mais c’est ahurissant de ne pas vouloir comprendre le fond du débat l’enjeu de la discussion, à ce point !

Là ça mérite des gifles.

Qui a dit le contraire bon sang de bois ?

Arrêtez de travestir la réalité et de faire de Lénine un nationaliste merde à la fin !

Lénine était un anti impérialiste, comme tout communiste devrait l’être.

Si vous ne savez pas ce qu’est l’impérialisme il faut retourner à l’école marxiste. Je jette l’éponge face à tant de mauvaise foi ou de stupidité.

Pardon, je m’autocite, pour clore cette tentative de diversion coordonnée , depuis le début, sur le fond du sujet :

"Mais depuis le temps que je tourne autour je pense que j’ai trouvé un argument assez irréfutable qui me permet de conclure ma recherche sur les liens que les communistes devraient entretenir avec la nation (de mon point de vue, aucun), en dehors du cas de l’agression impérialiste stricto sensu, évidemment, mais là c’est une autre question et Lénine en a parlé mille fois mieux que moi."

Là, c’est écrit en gros au début de ce texte. Savez pas LIRE ou quoi ?

Cette relation à la nation hors agression impérialiste, c’est une question de politique intérieure. A moins que le sujet vous dérange au fond - remplacer la souveraineté nationale par la souveraineté populaire....

Quiconque ne se bat contre l’hégémonie de la souveraineté nationale vs celle de la souveraineté populaire dans le cadre de "son" État et contre "sa" bourgeoisie locale, et mieux encore celle de la souveraineté prolétarienne, a perdu le chemin communiste.

C’est inadmissible de lire que sur le plan de la politique intérieure des communistes reconnaissent comme valable et indérogeable le principe que la souveraineté réside dans la NATION et non dans le peuple, et non DANS LE PROLÉTARIAT.

Cette théorie de la souveraineté nationale ( à condition que vous sachiez de quoi vous parlez , ce dont je doute de plus en plus à lire certains) est radicalement incompatible avec la dictature du prolétariat. Elle est à combattre. Faire de l’UE une agression iméprialiste est d’un ridicule achevé. La supra nationalité ,la construction de l’UE ne relève EN RIEN d’un mécanisme d’agression d’un EMPIRE. En revanche, il a tout du désir d’ex empires d’en FONDER UN NOUVEAU.

Mais il ne le fait que grâce à cette foutue souveraineté nationale que vous adulez !

Y a t il sur notre sol des "Européens" qui nous "agressent" ? Y a t il une guerre d’une armée Européenne contre une armée Française ?

Vous délirez complètement.

Lisez ceci ça vous éclairera peut être un peu mieux :

"La souveraineté de l’Etat et l’Union européenne, l’exemple français. Recherches sur la souveraineté de l’état membre", thèse extrêmement intéressante par Florence Chaltiel-Terral

Je cite au moins la 4è de couv de l’éditeur :

"La souveraineté de l’état et l’union européenne se situent dans un rapport dialectique.

La souveraineté est fondatrice de l’union, et l’union est re-fondatrice de la souveraineté.

Traditionnellement, la souveraineté de l’état est conçue comme obstacle au droit international, car elle postule la monopolisation du droit positif par l’état qui conduit à une maîtrise du droit international par l’état.

Pourtant cette vision paroxystique voile la réalité de la vie internationale dont relève initialement la construction européenne.

La souveraineté est la condition de l’union européenne dans la mesure où elle l’autorise et la limite à la fois.

Autorisée par la souveraineté, l’union dispose désormais de moyens d’existence tels qu’elle est re-fondatrice de la souveraineté.

La thèse défendue est celle de la naissance d’une souveraineté européenne qui n’efface pas la souveraineté de l’état.

Elle a pour point de départ une relecture de la théorie de Jean BODIN en termes de souveraineté potentiellement relative et divisible.

Elle se justifie par la détection d’un faisceau d’indices d’une souveraineté européenne à partir de l’émergence d’un état de droit européen et d’une entité politique nouvelle qui repose sur un pouvoir normatif et de sanction qui s’applique, au moyen d’institutions politiques, à une population donnée et sur un territoire donné.

Cette contribution à une théorie juridique de l’union conduit à étudier les transformations de la souveraineté de l’état en France dans ses diverses expressions, afin de re-qualifier juridiquement la souveraineté de l’état devenu membre de l’union européenne.

Cette qualification vise à démontrer l’existence d’une souveraineté collective qui constitue un enjeu inédit pour la France.

Elle démontre enfin l’existence d’une souveraineté individuelle autour d’un noyau irréductible de la souveraineté, dont la disparition entraînerait la transformation de l’état membre en entité fédérée.

Elle conduirait à l’inversion des souverainetés étatique et européenne.

Cette contribution à la théorie juridique de l’état membre conduit à affirmer la persistance de ce noyau irréductible de la souveraineté."


"La souveraineté de l’Etat et l’Union européenne, l’exemple français. Recherches sur la souveraineté de l’état membre"

Par Florence Chaltiel-Terral
Editeur : L.G.D.J.
Collection : Thèses
Bibliothèque constitutionnelle et de science politique

ISBN : 978-2-275-01896-6

624 pages - Parution : 05/2000