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L’avenir du Front de gauche est suspendu à la stratégie du PCF pour les élections régionales

21 juin 2009, 13:50, par Copas

c’est aux militant ps de faire un pas vers le front de gauche, et non pcf d’etre a la remorque du ps.... le front de gauche, doit etre le centre moteur, doit etre le rassemblement de tous les citoyens qui souhaitent, un changement de systéme..

Un militant du PS ?

Où ça ? Quoi ça ? Où qu’est-ce ? Quenoubidou ?

Faudrait arrêter de regarder le PS avec les lunettes du passé.... Le PS n’a pas de base militante de gauche , peut-être des électeurs, mais ça a une toute autre signification non tenue par un appareil ou des militants.

Le front de gauche par ailleurs doit effectivement choisir, soit il continue de s’enkister ("continue" car les alliances de gestion capitaliste avec le PS n’ont jamais cessé dans les collectivités) dans les institutions capitalistes soit il pense que ce qui manque ce ne sont ni les généraux ni les combinaziones politiciennes, mais ce qu’il manque c’est l’organisation des travailleurs sur ses revendications et une volonté résolue .

Si je puis me permettre, toute chance de faire reculer le capitalisme est bien dans le soutien à une organisation au sens large, animée d’actions résolues, qui n’est pas du tout dans un cadre électoral par nature.

Et c’est cet aspect central (la résistance sociale, son organisation) dont il faut s’occupper dans les alliances politiques , pas de trouver des combinaisons politiciennes.

Le danger qui peut balayer toute la gauche c’est bien une défaite sur le terrain social. Aucune élection ne résoudra ce problème, elle n’a pas sa propre logique par rapport aux luttes de classe.

En se concentrant sur des alliances électoralistes seulement pour gagner des voix on perd finalement sur les deux tableaux : électoral et social.

les alliances à gauche doivent être vêcues comme des alliances entre courants du mouvement social et travailler à son renforcement, ses victoires même modestes, son organisation.

ca passe par :

 La rupture de toutes les alliances qui font une discipline politique de gestion des institutions et un engagement des élus et partis de ne pas voter une seule subvention en faveur des patrons, de ne pas démanteler un seul service public , de ne pas participer à des licenciements collectifs, ni d’appeler à la police sarkoziste pour répondre à des problèmes internes au peuple, ni de se servir de dispositifs anti-sociaux du sarkozisme qui amènent à brader les droits des travailleurs les plus modestes (RSAs remplaçant des SMICards), qui s’engagent à ne pas faire des politiques sécuritaires contre les couches populaires, qui s’engagent à ne prendre aucun mesure aggravant la pollution, etc.

 Une alliance des militants de gauche avec les militants syndicalistes, pour unir le syndicalisme en virant les nomenclaturas corrompues et collaboratrices , qui vivent du lâchage des travailleurs et ne confédèrent plus rien ni ne fédèrent de leurs organisations et des luttes populaires et ça passe par deux choses :

1) des formes d’organisations unitaire à la base

2) une forme de fédération centralisant la bataille en haut expression des organisations de base

Sans ces deux éléments les victoires et faire reculer le capitalisme seront des choses extrêmement difficiles.

L’alliance politique est là dessus pour l’essentiel, l’alliance électorale une fois ce cadre créé sera d’autant plus aisée.

Mais sans cela on peut aller se rhabiller ailleurs.

C’est là dessus que le front de gauche doit progresser et choisir , sur le fond.