Mélenchon juge "vraisemblable" une alliance PCF-PG-NPA aux régionales
30 juin 2009, 18:49
Je n’ai pas les réponses à ces questions, je ne suis qu’un petit militant de base de la France profonde, mais je suis persuadé (et oui, j’ai confiance dans ma direction !) que toutes les portes ont été ouvertes (toujours bien sûr dans la limite de l’indépendance vis à vis du PS).
J’en suis persuadé, outre la confiance dans la direction de mon organisation, parce que je ne vois aucune raison, aucun intérêt ni pour notre cause ni même pour nous (dans un éventuel esprit boutiquier) de ne pas le faire, de ne pas chercher le maximum d’alliances.
Ce que je sais c’est que ça a failli le faire, avec les Alternatifs, c’est eux qui n’ont pas voulu (41% d’entre eux étaient pour), c’est dommage, mais je pense que ce n’est que partie remise. Localement, de façon "non publique", certains ont fait discrètement campagne pour notre liste. Je crois savoir que la Fédération a refusé (elle aurait voulu aller avec le FdG, mais le PCF n’a pas voulu).
Moi je vois les choses de façon assez simple, simpliste diront certains : à gauche du PS il y a 2 pôles principaux (pôles organisés, s’entend).
– L’un met en oeuvre une stratégie de "nouvelle gauche plurielle" (quelque soit les motivations : analyse politique sincère ou intérêt d’appareil ? Chacun peut avoir son avis sur la question). Il n’est pas spécialement critique vis à vis des stratégies syndicales de ces derniers mois. Il pense que c’est par les urnes qu’on changera les choses. Il essaie de rassembler ceux qui pensent que l’on peut tirer le PS à gauche, lui faire mener une politique de gauche, si le "flanc gauche" est assez fort.
– L’autre regroupe ceux qui sont convaincus que l’alliance politique avec le PS est une impasse. Il est très critique vis à vis des choix opérés par les directions syndicales. Il pense que ce sont les luttes (et le rapport de force entre classes sociales qui en découle) qui peuvent faire bouger les choses. Il essaie de rassembler ceux qui pensent que c’est dans l’indépendance vis à vis du PS que se trouve la voie qui permettra de mettre fin à l’hégémonie social-libérale sur la gauche.
Je pense que les recompositions et les alliances finiront par se faire, mais en fonction de cette ligne de partage.
A une échelle que je maîtrise (ma section NPA), nous sommes tous sur la même longueur d’onde : pour les régionales, nous serions très contents d’une alliance avec PG et PCF (et Alternatifs et ...) sur la base d’un refus de cogestion avec les socialistes (juste accord technique pour claquer la gueule à la droite... et avoir des élus, tant qu’à faire !), mais nous pensons que le PCF et sans doute aussi le PG voudront poursuivre la gestion des régions avec le PS. Si nous nous trompons, nous en serons ravis !
Je n’ai pas les réponses à ces questions, je ne suis qu’un petit militant de base de la France profonde, mais je suis persuadé (et oui, j’ai confiance dans ma direction !) que toutes les portes ont été ouvertes (toujours bien sûr dans la limite de l’indépendance vis à vis du PS).
J’en suis persuadé, outre la confiance dans la direction de mon organisation, parce que je ne vois aucune raison, aucun intérêt ni pour notre cause ni même pour nous (dans un éventuel esprit boutiquier) de ne pas le faire, de ne pas chercher le maximum d’alliances.
Ce que je sais c’est que ça a failli le faire, avec les Alternatifs, c’est eux qui n’ont pas voulu (41% d’entre eux étaient pour), c’est dommage, mais je pense que ce n’est que partie remise. Localement, de façon "non publique", certains ont fait discrètement campagne pour notre liste. Je crois savoir que la Fédération a refusé (elle aurait voulu aller avec le FdG, mais le PCF n’a pas voulu).
Moi je vois les choses de façon assez simple, simpliste diront certains : à gauche du PS il y a 2 pôles principaux (pôles organisés, s’entend).
– L’un met en oeuvre une stratégie de "nouvelle gauche plurielle" (quelque soit les motivations : analyse politique sincère ou intérêt d’appareil ? Chacun peut avoir son avis sur la question). Il n’est pas spécialement critique vis à vis des stratégies syndicales de ces derniers mois. Il pense que c’est par les urnes qu’on changera les choses. Il essaie de rassembler ceux qui pensent que l’on peut tirer le PS à gauche, lui faire mener une politique de gauche, si le "flanc gauche" est assez fort.
– L’autre regroupe ceux qui sont convaincus que l’alliance politique avec le PS est une impasse. Il est très critique vis à vis des choix opérés par les directions syndicales. Il pense que ce sont les luttes (et le rapport de force entre classes sociales qui en découle) qui peuvent faire bouger les choses. Il essaie de rassembler ceux qui pensent que c’est dans l’indépendance vis à vis du PS que se trouve la voie qui permettra de mettre fin à l’hégémonie social-libérale sur la gauche.
Je pense que les recompositions et les alliances finiront par se faire, mais en fonction de cette ligne de partage.
A une échelle que je maîtrise (ma section NPA), nous sommes tous sur la même longueur d’onde : pour les régionales, nous serions très contents d’une alliance avec PG et PCF (et Alternatifs et ...) sur la base d’un refus de cogestion avec les socialistes (juste accord technique pour claquer la gueule à la droite... et avoir des élus, tant qu’à faire !), mais nous pensons que le PCF et sans doute aussi le PG voudront poursuivre la gestion des régions avec le PS. Si nous nous trompons, nous en serons ravis !
Chico