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La "votation" ou l’illusion démocratique

12 octobre 2009, 10:04

Devait-on finalement procéder à cette « votation » ?

Oui, pourquoi pas !

Non et absolument non mais il fallait avoir les couilles d’expliquer pourquoi on n’y participait pas et ça pour l’instant personne ne les a parce que touts ou presque sont encore tenus par "la gôôôche" qui est le déterminant commun "incestuel".

Si c’est un moyen de doper le moral des militants...

Y’a des moyens moins risqués de doper le moral des militants je pense non ? ;)

Mais là n’est pas la vrai question. La vrai question est : quelle est la valeur stratégique d’une telle opération ? Et la réponse est claire et nous sera fournie par la suite : elle est nulle.

Je vais même aller plus loin, elle n’est pas nulle elle est clairement négative.

S’il s’agit de faire du marketing politique pour certaines organisations politiques et syndicales, alors, c’est certainement réussi.

Je ne suis même pas certaine.

Si c’est une opération à vocation de déstabilisation du gouvernement, voire du système, alors c’est raté.

En effet, qui peut croire sérieusement que ce gouvernement va obtempérer et organiser la consultation demandée. Le croire c’est de la naïveté, le faire croire, de la manipulation.

Bon moi je crois qu’à un moment le peuple qui accepte ce genre de jeu est volontaire pour être cocu - c’est comme la femme de Besson qui maintenant nous fait un bouquin sur sa raclure de bidet de mari- rien qu’au jour du mariage tu sais que ça va être du sport. Après faut pas chouiner.

Donc j’appellerai pas ça de la naïveté - j’appellerais ça du désespoir, ou de la connerie, si je suis sympa , et du masochisme, ou de la facilité, si je suis méchante.

Quant aux orgas, elles font leur boulot d’orga de la 5ème République, issue s de l’immédiate après guerre - ce sont des ogres.

Et comme chantaient Beaucarne et Reggiani d’après Hugo Victor de son prénom,

"Un brave ogre des bois, natif de Moscovie,

Etait fort amoureux d’une fée, et l’envie

Qu’il avait d’épouser cette dame s’accrut

Au point de rendre fou ce pauvre coeur tout brut :

L’ogre, un beau jour d’hiver, peigne sa peau velue,

Se présente au palais de la fée, et salue,

Et s’annonce à l’huissier comme prince Ogrousky.

La fée avait un fils, on ne sait pas de qui.

Elle était ce jour-là sortie, et quant au mioche,

Bel enfant blond nourri de crème et de brioche,

Don fait par quelque Ulysse à cette Calypso,

Il était sous la porte et jouait au cerceau.

On laissa l’ogre et lui tout seuls dans l’antichambre.

Comment passer le temps quand il neige en décembre.

Et quand on n’a personne avec qui dire un mot ?

L’ogre se mit alors à croquer le marmot.

C’est très simple. Pourtant c’est aller un peu vite,

Même lorsqu’on est ogre et qu’on est moscovite,

Que de gober ainsi les mioches du prochain.

Le bâillement d’un ogre est frère de la faim.

Quand la dame rentra, plus d’enfant. On s’informe.

La fée avise l’ogre avec sa bouche énorme.

As-tu vu, cria-t-elle, un bel enfant que j’ai ?

Le bon ogre naïf lui dit : Je l’ai mangé.

Or, c’était maladroit. Vous qui cherchez à plaire,

Jugez ce que devint l’ogre devant la mère

Furieuse qu’il eût soupé de son dauphin.

Que l’exemple vous serve ; aimez, mais soyez fin ;

Adorez votre belle, et soyez plein d’astuce ;

N’allez pas lui manger, comme cet ogre russe,

Son enfant, ou marcher sur la patte à son chien."

LL