Accueil > ... > Forum 352984

Du front tout le tour de la frontière

14 octobre 2009, 08:55

ET LES FRONTIERES MAIRTIMES ??
Le commandement de l’armée libanaise a mené une enquête militaire sur l’affaire soulevée dernièrement par As Safir, qui a rapporté que la FINUL a accompagné le déplacement d’un yacht français du port de Jounieh vers l’un des ports de la Palestine occupée. Les conclusions de l’enquête correspondent à l’information publiée par As Safir, contrairement au démenti qu’ont fait paraître, à l’époque, les commandements de l’armée et de la FINUL.
Selon des sources informées, deux embarcations ont levé l’ancre au port de Jounieh, le matin du 1er septembre 2009 : la première se dirigeait vers Chypre, et la seconde, « Curra Wong », à Port Saïd en Egypte. Mais après que cette dernière eut franchi les eaux territoriales libanaises à l’Ouest, moins de quatre heures plus tard, elle y est de nouveau entrée, à une distance de 11 milles marins, mettant le cap sur le Sud, en direction de la Palestine occupée.
La marine de l’armée libanaise, chargée, d’habitude, des missions maritimes sur les 6 premiers milles marins (la FINUL prenant la relève sur les 6 milles marins restants des eaux territoriales), a essayé, à plusieurs reprises, d’intercepter le yacht français, qui battait pavillon britannique, en lui lançant des appels sur les fréquences internationales... sans avoir de réponse.
Quant à la FINUL, et plus précisément la Marine allemande, en charge des missions maritimes (sur les 6 milles marins restants), elle a affirmé ne pas avoir repéré le navire, alors qu’il croisait dans sa zone d’opérations... et plus tard à proximité de l’un de ses bâtiments de guerre !
Vers 20h00, soit près de 14 heures après le départ du yacht, qui se trouvait alors à une distance de 5 milles marins des frontières maritimes libano-palestiniennes (et toujours sur les eaux territoriales libanaises, dans la zone soumise au contrôle de la marine de l’armée), un navire de la marine libanaise a essayé d’intercepter le yacht, de plusieurs côtés, mais un navire de guerre allemand lui « a barré le champ de vision ». Et malgré les multiples tentatives d’interception, le capitaine du yacht a fait la sourde oreille, et l’embarcation militaire de l’armée libanaise a été sommée de faire marche arrière parce qu’elle était « très proche » de ce qu’on appelle « la ligne bleue maritime ».
Fait remarquable : après que le yacht eut franchi les frontières maritimes libano-palestiniennes, la marine libanaise a repéré un appel de la marine israélienne au capitaine du navire qui se rendait de Jounieh à Haïfa, sur les fréquences internationales. Le capitaine s’est empressé d’y répondre (vers 22h00). Aussitôt après, son navire a amorcé un virage en direction de la côte palestinienne. Un zodiac israélien est allé à sa rencontre en toute vitesse pour l’escorter jusqu’à son arrivée au port de Haïfa.
As-safir conclut : "On ignore la mission dont il était chargé entre Jounieh et Haïfa. On ignore également pourquoi la FINUL a délibérément fait diversion en occultant ce navire pour qu’il ne soit plus dans le champ de vision de l’armée. Et pourquoi elle a rapidement fait paraître un démenti officiel où elle assure ne pas être au courant de ce qui a été publié à ce propos -le commandant en chef de la FINUL a par la suite affirmé que la force internationale n’avait rien à voir avec ce qui s’est passé... alors que la marine des Casques Bleus intervient à chaque fois qu’un bateau de pêche libanais s’approche de la « ligne bleue maritime » !

FINUL* force israelienne des nations unies au liban