Quelques idées pour un débat sur "l’identité nationale" ....
28 octobre 2009, 14:30, par Jak
Non, je ne suis pas d’accord pour ce débat sur l’identité nationale.
D’abord parce que ce n’est pas la priorité en ce moment, les injustices sociales , fiscales et économiques me paraissent plus urgentes. Ce gouvernement nage dans les contradictions et veut sans cesse dicter son calendrier et ses thèmes pour nous faire oublier que ce qu’il déclarait la veille c’est le contraire des mesures qu’il prend aujourd’hui.
Il faut le reconnaître, cette stratégie a parfaitement fonctionné avec les directions des organisations syndicales en 2009, en particulier.
Pas d’accord avec ce débat, parce que la proximité des élections régionales fait que ce débat va essentiellement servir à ressouder la droite et à siphonner les voix du FN pour les ramener vers l’UMP. Je ne souhaite donc pas participer à une manœuvre purement électoraliste pour la droite.
Troisième raison, le pouvoir baigne dans ses propres contradictions, l’opinion ne suit plus, des scandales font surface ou vont éclater. L’organisation de ce débat n’est qu’une vaste diversion pour éloigner l’opinion et la circonscrire à un champ préalablement défini et d’où le pouvoir ne pourra que sortir vainqueur.
Enfin, dernière raison à mon opposition à ce débat. Les dés sont pipés. Les débats seront organisés par les préfectures. Chaque fois que le pouvoir organise ce genre d’évènements, les conclusions sont toujours celles qui avaient été préalablement déterminées par les autorités, ou bien alors, elles servent à repousser toute une partie de la population et à en récupérer une autre partie politiquement. Exemple, le grand débat national sur l’avenir de l’Ecole dont les conclusions avaient été écrites bien avant et qui ne reflétaient même pas l’ensemble des thématiques réellement abordées au cours des débats. Mais les conclusions de ce débat ont servies à récupérer une partie de l’opinion qui semble nostalgique d’une éducation à "la papa".
Non, je ne suis pas d’accord pour ce débat sur l’identité nationale.
D’abord parce que ce n’est pas la priorité en ce moment, les injustices sociales , fiscales et économiques me paraissent plus urgentes. Ce gouvernement nage dans les contradictions et veut sans cesse dicter son calendrier et ses thèmes pour nous faire oublier que ce qu’il déclarait la veille c’est le contraire des mesures qu’il prend aujourd’hui.
Il faut le reconnaître, cette stratégie a parfaitement fonctionné avec les directions des organisations syndicales en 2009, en particulier.
Pas d’accord avec ce débat, parce que la proximité des élections régionales fait que ce débat va essentiellement servir à ressouder la droite et à siphonner les voix du FN pour les ramener vers l’UMP. Je ne souhaite donc pas participer à une manœuvre purement électoraliste pour la droite.
Troisième raison, le pouvoir baigne dans ses propres contradictions, l’opinion ne suit plus, des scandales font surface ou vont éclater. L’organisation de ce débat n’est qu’une vaste diversion pour éloigner l’opinion et la circonscrire à un champ préalablement défini et d’où le pouvoir ne pourra que sortir vainqueur.
Enfin, dernière raison à mon opposition à ce débat. Les dés sont pipés. Les débats seront organisés par les préfectures. Chaque fois que le pouvoir organise ce genre d’évènements, les conclusions sont toujours celles qui avaient été préalablement déterminées par les autorités, ou bien alors, elles servent à repousser toute une partie de la population et à en récupérer une autre partie politiquement. Exemple, le grand débat national sur l’avenir de l’Ecole dont les conclusions avaient été écrites bien avant et qui ne reflétaient même pas l’ensemble des thématiques réellement abordées au cours des débats. Mais les conclusions de ce débat ont servies à récupérer une partie de l’opinion qui semble nostalgique d’une éducation à "la papa".
Jak