Sur D. Ravisé- Donnez aux personnes "issues" du transsexualisme l’identité qui correspond à leur sexe !
12 novembre 2009, 12:44
NB : ce n’est pas l’armée qui veut que Delphine redevienne thierry - faut pas se tromper - c’est le TGI de Nancy - l’armée, on ne peut pas attendre d’elle qu’elle n’obtempère pas à un jgt du TGI - ça se saurait sinon !- mais elle peut refuser d’être complice d’une saloperie en soutenant l’appel de sa sous-off et en suspendant la "requalification" tant que l’affaire n’est pas allée à son terme en s’appuyant notamment sur les jugements de la CEDH en la matière - je rappelle que la CEDH fait aussi partie de la hiérarchie des normes en France....
"Il y a encore deux ans, son vrai prénom était Thierry. Et puis, après avoir suivi un traitement hormonal, Thierry est devenu Delphine, Delphine Ravisé-Giard, une transsexuelle. L’homme a ainsi pris l’apparence de la jolie femme qui sommeillait en lui. De retour au travail après cette transformation, Delphine, sous-officier depuis 21 ans dans l’armée de l’air sur la base de Nancy, est plutôt bien accueillie. "Rapidement, mes supérieurs hiérarchiques ont pris en compte mon changement de genre et m’ont donné de nouveaux papiers", déclare cette femme de 39 ans dans le Parisien daté de jeudi.
Nouveaux papiers, nouveau numéro de sécurité sociale provisoire ET nouvel uniforme, avec la jupe, s’il vous plaît. Une belle intégration en somme... jusqu’à la fin du mois dernier. Jusqu’à ce que Delphine reçoive un bulletin de solde adressé à son ancien prénom, Thierry. "D’une façon inattendue et discrète, l’armée est revenue sur sa décision", commente sur TF1 News Julien Fournier, l’un des conseils de Delphine. "On sent un jugement moral derrière tout cela. Cette décision est très symbolique et forcément politique", précise-t-il, annonçant que des poursuites vont être engagées.
"L’armée ne peut se mettre en désaccord avec la justice"
Un revirement qui intervient, surtout, peu de temps après une décision du Tribunal de grande instance de Nancy qui a, le 10 août dernier, débouté Delphine de sa demande de changement de statut. "Dès le départ, l’armée de l’air a eu beaucoup d’attention et d’empathie pour Delphine, commente sur TF1 News un officier de l’armée de l’air. Elle a été soutenue par son commandement local. On lui a donné de nouveaux papiers et un nouvel uniforme parce qu’il est vrai que, physiquement, elle ressemble de toute évidence à une femme et non à un homme. Le problème, aujourd’hui, est que la justice a rendu une décision avec laquelle l’armée ne peut pas se mettre en désaccord".
Delphine est aujourd’hui en arrêt maladie. Elle ne souhaite plus communiquer avec les médias, mais d’après son avocat elle est "éprouvée", elle vient de subir "une vraie négation de son identité". L’armée de l’air rectifie quelque peu : "Delphine a été reçue par son commandant de base qui lui a expliqué la situation. Il lui a demandé de reprendre une identité masculine, mais que sur papier, en attendant les suites judiciaires". Delphine a, en effet, fait appel de la décision du TGI.
NB : ce n’est pas l’armée qui veut que Delphine redevienne thierry - faut pas se tromper - c’est le TGI de Nancy - l’armée, on ne peut pas attendre d’elle qu’elle n’obtempère pas à un jgt du TGI - ça se saurait sinon !- mais elle peut refuser d’être complice d’une saloperie en soutenant l’appel de sa sous-off et en suspendant la "requalification" tant que l’affaire n’est pas allée à son terme en s’appuyant notamment sur les jugements de la CEDH en la matière - je rappelle que la CEDH fait aussi partie de la hiérarchie des normes en France....
"Il y a encore deux ans, son vrai prénom était Thierry. Et puis, après avoir suivi un traitement hormonal, Thierry est devenu Delphine, Delphine Ravisé-Giard, une transsexuelle. L’homme a ainsi pris l’apparence de la jolie femme qui sommeillait en lui. De retour au travail après cette transformation, Delphine, sous-officier depuis 21 ans dans l’armée de l’air sur la base de Nancy, est plutôt bien accueillie. "Rapidement, mes supérieurs hiérarchiques ont pris en compte mon changement de genre et m’ont donné de nouveaux papiers", déclare cette femme de 39 ans dans le Parisien daté de jeudi.
Nouveaux papiers, nouveau numéro de sécurité sociale provisoire ET nouvel uniforme, avec la jupe, s’il vous plaît. Une belle intégration en somme... jusqu’à la fin du mois dernier. Jusqu’à ce que Delphine reçoive un bulletin de solde adressé à son ancien prénom, Thierry. "D’une façon inattendue et discrète, l’armée est revenue sur sa décision", commente sur TF1 News Julien Fournier, l’un des conseils de Delphine. "On sent un jugement moral derrière tout cela. Cette décision est très symbolique et forcément politique", précise-t-il, annonçant que des poursuites vont être engagées.
"L’armée ne peut se mettre en désaccord avec la justice"
Un revirement qui intervient, surtout, peu de temps après une décision du Tribunal de grande instance de Nancy qui a, le 10 août dernier, débouté Delphine de sa demande de changement de statut. "Dès le départ, l’armée de l’air a eu beaucoup d’attention et d’empathie pour Delphine, commente sur TF1 News un officier de l’armée de l’air. Elle a été soutenue par son commandement local. On lui a donné de nouveaux papiers et un nouvel uniforme parce qu’il est vrai que, physiquement, elle ressemble de toute évidence à une femme et non à un homme. Le problème, aujourd’hui, est que la justice a rendu une décision avec laquelle l’armée ne peut pas se mettre en désaccord".
Delphine est aujourd’hui en arrêt maladie. Elle ne souhaite plus communiquer avec les médias, mais d’après son avocat elle est "éprouvée", elle vient de subir "une vraie négation de son identité". L’armée de l’air rectifie quelque peu : "Delphine a été reçue par son commandant de base qui lui a expliqué la situation. Il lui a demandé de reprendre une identité masculine, mais que sur papier, en attendant les suites judiciaires". Delphine a, en effet, fait appel de la décision du TGI.
Par Alexandra Guillet le 12 novembre 2009 à 11:47
http://lci.tf1.fr/france/societe/2009-11/l-armee-veut-que-delphine-redevienne-thierry-5533707.html