REGIONALES EN BRETAGNE : Tetes de listes NPA, PG 22 et ADOC
20 décembre 2009, 23:24
J’ajouterai que le score décevant du "Front de Gauche" en Bretagne aux européennes n’est pas pour rien dans la décision des élus du PCF de repartir pour un tour de manège sur la liste du PS menée par Le Drian...
Ainsi pour l’ensemble de la Bretagne le "Front de Gauche" a gagné 3594 voix par rapport au nombre de suffrages obtenus par le seul PCF aux européennes de 2004 soit une petite progression de 0,55% en regard des suffrages exprimés. Dans le même temps le NPA, à qui l’on a reproché de manière constante de refuser l’unité, voyait ses suffrages plus que doubler par rapport à ceux obtenus par la liste unitaire LO-LCR de 2004, ces derniers passant de 23048 à 51722 voix ! Si l’on ajoute les 12271 voix obtenus par LO en juin 2009 la progression est de 40945 voix pour les deux organisations. Pour les thuriféraires de l’unité à n’importe quel prix c’est bien la preuve qu’en politique un plus un ne fait pas forcément deux et que, ce qui compte, c’est la cohérence du programme et de la ligne politique que l’on propose aux électeurs.
En dépit de ces résultats plutôt flatteurs pour le tout jeune parti qu’est le NPA, certains camarades de la FASE 22 osent écrire sur leur site que le NPA n’a pas su créer la dynamique attendue. Cette analyse serait pertinente si l’on se contentait de comparer le score obtenu par le NPA avec celui annoncé par les sondages (forcément manipulateurs) du début de campagne, score au final qui a pu décevoir quelques nouveaux militants. Il faut être bien naïf pour croire qu’il suffit de dissoudre une vieille organisation comme la LCR et de créer un nouveau Parti pour que du jour au lendemain celui-ci fasse un score à deux chiffres quand son prédécesseur dépassait difficilement les 5%. L’analyse rigoureuse des résultats montre donc que dénier au NPA toute capacité à créer une dynamique politique n’est pas recevable si l’on compare ses résultats de juin 2009 avec ceux de la liste LO-LCR de 2004 !
De même pour devancer ceux, ou celles, qui voudraient comparer les résultats du scrutin de juin 2009 avec ceux de la présidentielle de 2007 il convient de rappeler quelques évidences. Les élections européennes sont peu mobilisatrices pour notre électorat jeune et populaire. Toutefois malgré une abstention massive des classes populaires alors que les Bobo passaient du PS à Europe écologie, le NPA en Bretagne est parvenu à conserver l’audience d’une partie non négligeable de l’électorat qui s’était porté sur la candidature de Besancenot en 2007. En dépit d’un pourcentage plus flatteur (5,40% contre 4,70%) la perte sèche est de 42 483 voix ! Il convient de reconnaître que le "Front de Gauche" a permis au PCF de se refaire une petite santé par rapport à la présidentielle de 2007. Avec un total de 48054 voix, celui-ci obtient en effet 16194 voix de plus que Marie Georges Buffet lors de la Présidentielle sans que, pour autant, le "Front de Gauche" récupère la totalité des voix qui s‘étaient portées en 2007 sur MGB et José Bové en Bretagne (60344 voix).
Ces gains n’ont toutefois pas du paraître suffisants aux élus PC du Conseil Régional de Bretagne pour garantir leur réélection et le maintien de leur place dans l’exécutif régional.
Tout ceci pour dire que la ligne politique du PCF en Bretagne est très claire, Le PCF veut sauver ses élus, les élus veulent sauver leurs émoluments (ils vivent de la politique – à quand la rotation des mandats ? le non cumul ?), peu importe ce que l’on exigera d’eux et de leur parti dans les exécutifs...
Enfin il est pitoyable que les camarades de la FASE puissent encore croire que dans de telles conditions, le moyen de porter nos idées passe par la constitution d’une nouvelle gauche plurielle dans laquelle il serait possible de peser !
J’ajouterai que le score décevant du "Front de Gauche" en Bretagne aux européennes n’est pas pour rien dans la décision des élus du PCF de repartir pour un tour de manège sur la liste du PS menée par Le Drian...
Ainsi pour l’ensemble de la Bretagne le "Front de Gauche" a gagné 3594 voix par rapport au nombre de suffrages obtenus par le seul PCF aux européennes de 2004 soit une petite progression de 0,55% en regard des suffrages exprimés. Dans le même temps le NPA, à qui l’on a reproché de manière constante de refuser l’unité, voyait ses suffrages plus que doubler par rapport à ceux obtenus par la liste unitaire LO-LCR de 2004, ces derniers passant de 23048 à 51722 voix ! Si l’on ajoute les 12271 voix obtenus par LO en juin 2009 la progression est de 40945 voix pour les deux organisations. Pour les thuriféraires de l’unité à n’importe quel prix c’est bien la preuve qu’en politique un plus un ne fait pas forcément deux et que, ce qui compte, c’est la cohérence du programme et de la ligne politique que l’on propose aux électeurs.
En dépit de ces résultats plutôt flatteurs pour le tout jeune parti qu’est le NPA, certains camarades de la FASE 22 osent écrire sur leur site que le NPA n’a pas su créer la dynamique attendue. Cette analyse serait pertinente si l’on se contentait de comparer le score obtenu par le NPA avec celui annoncé par les sondages (forcément manipulateurs) du début de campagne, score au final qui a pu décevoir quelques nouveaux militants. Il faut être bien naïf pour croire qu’il suffit de dissoudre une vieille organisation comme la LCR et de créer un nouveau Parti pour que du jour au lendemain celui-ci fasse un score à deux chiffres quand son prédécesseur dépassait difficilement les 5%. L’analyse rigoureuse des résultats montre donc que dénier au NPA toute capacité à créer une dynamique politique n’est pas recevable si l’on compare ses résultats de juin 2009 avec ceux de la liste LO-LCR de 2004 !
De même pour devancer ceux, ou celles, qui voudraient comparer les résultats du scrutin de juin 2009 avec ceux de la présidentielle de 2007 il convient de rappeler quelques évidences. Les élections européennes sont peu mobilisatrices pour notre électorat jeune et populaire. Toutefois malgré une abstention massive des classes populaires alors que les Bobo passaient du PS à Europe écologie, le NPA en Bretagne est parvenu à conserver l’audience d’une partie non négligeable de l’électorat qui s’était porté sur la candidature de Besancenot en 2007. En dépit d’un pourcentage plus flatteur (5,40% contre 4,70%) la perte sèche est de 42 483 voix ! Il convient de reconnaître que le "Front de Gauche" a permis au PCF de se refaire une petite santé par rapport à la présidentielle de 2007. Avec un total de 48054 voix, celui-ci obtient en effet 16194 voix de plus que Marie Georges Buffet lors de la Présidentielle sans que, pour autant, le "Front de Gauche" récupère la totalité des voix qui s‘étaient portées en 2007 sur MGB et José Bové en Bretagne (60344 voix).
Ces gains n’ont toutefois pas du paraître suffisants aux élus PC du Conseil Régional de Bretagne pour garantir leur réélection et le maintien de leur place dans l’exécutif régional.
Tout ceci pour dire que la ligne politique du PCF en Bretagne est très claire, Le PCF veut sauver ses élus, les élus veulent sauver leurs émoluments (ils vivent de la politique – à quand la rotation des mandats ? le non cumul ?), peu importe ce que l’on exigera d’eux et de leur parti dans les exécutifs...
Enfin il est pitoyable que les camarades de la FASE puissent encore croire que dans de telles conditions, le moyen de porter nos idées passe par la constitution d’une nouvelle gauche plurielle dans laquelle il serait possible de peser !