Accueil > ... > Forum 368955

La burqa : la dérive "totalisante" d’une loi d’interdiction et 5 raisons pour refuser cette loi

14 janvier 2010, 16:19

En traitant du religieux, le pouvoir veut remettre le religieux sur le devant de la scène pour le légitimer davantage. Il y aurait un religieux plus permissif que l’autre du moment qu’il n’est pas plus ostentatoire qu’un autre ? C’est seulement permettre à celui qui agonise de trouver des forces dans la légitimité des incartades d’un autre religieux.

La religion de l’Islam est la première religion en France, car la catholique est morte. Mais il y a bien moins peu de religieux de l’Islam qu’il n’y avait de catholiques, bien moins. C’est précisément ce qui manque.

La France est le pays le plus athée de notre planète, et de loin : la religion nous gave, quelle qu’elle soit. Mais le pouvoir a TOUJOURS besoin du religieux, toujours, pour s’assertir, justifier ses prérogatives célestes, indiscutables.

C’est vrai qu’il veut cacher le chômage, la misère, etc. : c’est le but du religieux que de dissimuler cela.

Ce n’est pas un faux problème, donc, dès lors où l’approche qu’on en a s’élargit à l’ensemble de la vie, des relations sociales que le pouvoir tient absolument à détruire. Mais ce n’est pas en protégeant la "liberté" de la femme religieuse, dont j’ai tenté d’énoncer plus haut les obligations et le pourquoi, en permettant le port de la burka, que nous résoudrons l’ensemble de nos misères.

Comme je l’ai noté ailleurs, la circoncision ne doit pas être discutée car tabou, d’ORDRE religieuse. Pourtant, lorsqu’on regarde où se situe les guerres sur notre planète, une corrélation est possible entre les religions qui la pratiquent et les endroits où existent ces guerres, et par qui (les USA inclus : 60% de circoncis). On a tord, à mon avis, de ne pas saisir la relation entre cette blessure infligée dès le plus tendre âge et le vouloir se venger, plus ou moins consciemment, de cette blessure en l’infligeant aux autres. Et la burka est de cet ORDRE.

Effectivement, c’est encore à NOUS de résoudre nos problèmes à notre manière, encore faut-il les reconnaître !