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Nous avons envoyé des médecins, pas des soldats

26 janvier 2010, 13:00

La rapidité de l’intervention US a Haiti interpelle.

Elle fut immediate,contrairement a Katrina, 10 000 hommes et des navires de guerre des le lendemain du seisme...

Cette force est actuellement de plus de 20 000 soldats,sans compter les milliers de mercenaires...et tres peu de medecins.

L’explication, pas de hasard :

Un scénario de secours aux sinistrés d’Haïti était prévu par les militaires étasuniens un jour avant le tremblement de terre

Par Michel Chossudovsky

Le 25 janvier 2010

Un scénario de secours aux sinistrés avait été envisagé pour Haïti au quartier général de l’US Southern Command (SOUTHCOM), basé à Miami, un jour avant le tremblement de terre.

Les simulations de préparation à un désastre étaient celles d’un ouragan frappant Haïti. Elles se sont tenues le 11 janvier (Bob Brewin, Defense launches online system to coordinate Haïti relief efforts (15/1/10) — GovExec.com, le texte complet de l’article se trouve dans l’Annexe).

L’Agence des systèmes d’information de la Défense (DISA, Defense Information Systems Agency), sous la juridiction du Département de la Défense (Department of Defense, DoD), a mis au point ces scénarios pour le compte de SOUTHCOM.

Connue comme une « Agence d’Appui Tactique », la DISA est mandatée pour mettre à la disposition de l’armée états-unienne des systèmes informatiques, de télécommunication et des services logistiques. (Voir le site de la DISA : Defense Information Systems Agency).

La veille du tremblement de terre, lundi [11 janvier 2010], Jean Demay, directeur technique de la DISA pour le Projet de Coopération et de Partage d’Informations Transnationales de l’agence, se trouvait au quartier général de l’US Southern Command à Miami, afin de tester le système avec un scénario comportant un plan de sauvetage d’Haïti, après le passage d’un ouragan. (Bob Brewin, op cit, soulignement ajouté par l’auteur).

Le Projet de Coopération et de Partage d’Informations Transnational (Transnational Information Sharing Cooperation Project, en anglais, TISC), est un outil d’information-communication qui « relie des organisations non gouvernementales et les Etats-Unis [le gouvernement et l’armée] et d’autres pays, pour acheminer, coordonner et organiser des opérations de secours ». (Government IT scrambles To Help Haïti [Les technologies de l’information du gouvernement se précipitent au chevet d’Haïti], TECHWEB 15 janvier 2010)..........

www.mondialisation.ca/index.php?context=viewArticle&code=CHO20100125&articleId=17200

Haïti et l’arme sismique

par Thierry Meyssan*

La polémique ouverte par la publication sur notre site d’un article évoquant la possible origine artificielle du tremblement de terre à Haïti requiert quelques précisions. Oui, l’arme sismique existe et les Etats-Unis, entre autres, la possèdent. Oui, les forces états-uniennes étaient pré-positionnées pour se déployer sur l’île. C’est insuffisant pour conclure, mais cela mérite réflexion.....

.......Retour à Haïti

Rien ne distingue un séisme provoqué d’un séisme naturel, cependant on ne sait provoquer que des séismes superficiels, comme celui d’Haïti.

Ce qui suscite le trouble, c’est que la réaction des Etats-Unis. Alors que les médias atlantistes se contentent de relayer la polémique sur les violations de la souveraineté haïtienne, les médias latinos-américains s’interrogent sur la rapidité du déploiement des GI’s : dès le premier jour, plus de 10 000 soldats et contractants sont arrivés à Haïti. Cet exploit logistique s’explique simplement. Ces hommes étaient déjà pré-positionnés dans le cadre d’un entraînement militaire. Sous l’autorité du commandant en second du SouthCom, le général P. K. Keen, ils participaient à la simulation d’une opération humanitaire, à Haïti, après un ouragan. Keen et son équipe étaient arrivés quelques jours auparavant. Au moment précis du tremblement de terre, ils se trouvaient tous à l’abri, à l’ambassade US qui est construite selon les normes anti-sismiques, à l’exception de deux hommes qui se trouvaient à l’hôtel Montana et qui auraient été blessés.

Le général Keen a donné de nombreuses interviews à la presse états-unienne, qui a multiplié les reportages et émissions à propos des opérations de secours. Il a souvent fait mention de sa présence à Port-au-Prince durant le séisme, mais jamais des motifs de cette présence.

Parmi les objectifs de l’exercice militaire figurait le test d’un nouveau logiciel permettant de coordonner les efforts humanitaires des ONG et des armées. Dans les minutes qui ont suivi la catastrophe, ce logiciel a été mis en ligne et 280 ONG s’y sont inscrites.

Il est légitime de se demander si ces coïncidences sont ou non l’effet du hasard.

Thierry Meyssan

http://www.voltairenet.org/article163692.html