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4 février 2008- 4 février 2009 : Triste anniversaire

Publie le mercredi 4 février 2009 par Open-Publishing

Il y a tout juste une année la représentation nationale réunie en congrès à Versailles par un " artifice " institutionnel s’arrogeait le droit de modifier la constitution de manière à ne plus avoir l’obligation de demander aux Français leur avis sur l’évolution des institutions politiques nationales et européennes.

Et dans la foulée, le 7 février elle s’arrogeait le droit de ratifier, soit disant en notre nom, le traité européen de Lisbonne. Traité qui en autre chose consacre la primauté du droit européen sur le droit national.
Ainsi les normes nationales doivent se plier aux normes européennes, issues d’institutions qui d’un point de vue doctrinal et pratique bafouent les critères fondamentaux et historique de la démocratie
( notamment : confusion des pouvoirs au profit d’un exécutif sans contrôle citoyen ou parlementaire et désigné de façon arbitraire et obscur donc sans grande légitimité ni représentativité, il s’agit bien sur : de la
commission européenne).

C’est donc un triste anniversaire, car en 2005 les citoyens Français et Néerlandais avaient été consulté par voie référendaire afin de ce prononcer sur le traité constitutionnel européen ; enfin ! Certains peuples allaient se prononcer sur la construction européenne qu’ils subissent depuis des décennies. De façon majoritaire dans ces deux pays le NON l’emporta .
Mais une majorité de la classe politique française dans sa grande " sagesse " décida de passer outre cette décision du Peuple Français et se donna les moyens de n’avoir plus à le consulter sur des points aussi cruciaux pour l’avenir de la démocratie.

Un bien triste anniversaire je le répète. Alors encore une fois : " Non " à cette Europe politique inique que l’on nous impose à coup d’artifices qui ne sont que mascarade démocratique et marche forcée.

Après le Non Irlandais de 2008 au traité de Lisbonne, il nous importe de soutenir nos voisins irlandais dans leurs choix qui rejoignent les nôtres afin de défendre la Démocratie dans nos pays, sur le continent et dans le Monde, il est encore temps de ne pas nous laisser enfermer dans la prison d’institutions politiques singeants la Démocratie.

La vigilance reste en 2009 malheureusement de mise et j’assure à ceux qui se sont arrogés le droit de passer outre notre choix en bafouant, dévoyant ainsi le mandat que nous leur avions confié que nous n’oublierons pas : leur responsabilité dans cette manoeuvre moralement inqualifiable ainsi que ce triste anniversaire.

Alors à bientôt pour les élections du parlement européen ainsi que pour d’autres scrutins…