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8 journalistes tués et 304 blessés au cours de trois années

Publie le mercredi 1er octobre 2003 par Open-Publishing

La politique échouée de l’occupation d’assassiner la vérité….Huit journalistes tués et 304 blessés au cours de trois années d’Intifada

Le Centre Internationale de Presse - Exclusive

30-SEPTEMBRE-2003

Depuis lui début de l’Intifada Al Aqsa, le 28, septembre, 2000, les journalistes ont joué un rôle important, au niveau international, régional et local en documentant et découvrant les crimes israéliennes au monde entier. Les journalistes palestiniens ont prouvé, par leur professionnalisme et leur courage, qu’ils sont capables de poursuivre la demande du devoir, une chose qui a irrité les forces d’occupations israéliennes et les a fait chasser les journalistes.

Les informations sur les agressions israéliens ont été dispersées dans le monde entier et le gouvernement israélien n’a pu pas empêché le fait, seulement essayant d’éliminer les journalistes, leur mêmes.

Des cibles : les journalistes

Maintenant quand l’Intifada s’inscrit dans sa quatrième année, le nombre de journalistes tués par les forces d’occupation a atteint la chiffre de 8, le dernier étant le journaliste anglais, James Miller, un cameraman qui travaillait pour Home Box Office (HBO), qui a été tué par les FOI, le 3 mai, 2003, dans la ville de Rafah, au sud de la bande de Gaza, alors qu’il filmait la destruction des maisons palestiniennes par les bulldozers israéliens.

Un autre cameramen, Nazih Darwazeh, travaillant pour la Palestine TV, a eu le même sort, trouvant la mort dans la ville de Naplouse, en Cisjordanie, le 19 avril, 2003, lorsqu’un soldat israélien, ne prenant pas en considération son identité de journaliste, a ouvert le feu vers lui et l’a tué.

Dans une statique publiée récemment par le Centre International de Presse, 304 journalistes (palestiniens, arabes et d’autres nationalités), ont été blessés par les forces de l’armée israélienne et les colons armés juifs, dont 167 journalistes blessés par de tirs et shrapnels et 137 d’autres, par des assauts physiques (des coups forts), par du gaz lacrymogène et d’autres types d’assauts.

C’est évidement que les FOI ont pris comme cibles les journalistes travaillant pour les agences internationales les plus connues et influençables. Pendant le premier an de l’Intifada, la rate de journalistes blessés, travaillant pour les agences internationales était de 46,6%.

Pendant le deuxième an de l’Intifada, la rate de journalistes travaillant pour les agences internationales a atteint 46, 05%. Au cours du troisième an, la rate a augmenté à 47,11%.

Le 6 mars, 2003 pendant l’invasion israélienne dans le camp de réfugiés de Jabalia, au nord de la bande de Gaza, un char israélien a tiré vers les journalistes et les pompiers, blessant sévèrement, le journaliste Ahmad Jadallah à ses jambes et Shamseddin Odeh par un shrapnel au pied gauche.

Le 9 avril, 2002, dans la ville de Naplouse, les forces d’occupation ont ouvert le feu sur le cameraman, Gilles Jaquier, de la chaîne France 2, le blessant grièvement à la poitrine.

Pourquoi ?

Dans son réponse, le cameraman Sawwah Abou Seif, un journaliste indépendant a déclaré, « Je croix que le journaliste palestinien, qui défendre une cause, pendant sa couverture des événements, est guidé par sa loyauté afin de montrer une image réelle, et ce sens patriotique lui insuffle le courage à confronter le danger et obtenir les images les plus illustratives sur les crimes israéliennes qu’il veut tout le monde vît, mais cette chose le fait lui-même une cible facile pour les balles de l’occupation ».

Le journaliste Fayad Abou Shammala a souligné le fait que le journaliste palestinien est unique dans son travail ; il couvre les événements de son pays qu’il connaît mieux comme chaque journaliste étranger et il est capable d’entrer en compétition avec les alternatives israéliennes et étrangères.

Le chef du bureau de la télévision MBC, à Gaza, Reham Abdel Karim, a affirmé aussi que Intifada a crée une génération jeune des praticiens de la média habilité, qui sont capables de transmettre la réalité d’une façon indépendante, une chose qui était absent durant la première Intifada, en ajoutant que « ces médias nouvelles ont répandu les mesures israéliennes dans tout le monde, y compris les types d’armes utilisés ».

Abdel Karim a ajouté que la révolution accablante de la communication a fait le gouvernement israélien incapable de cacher la vérité sur ses actions.

Les instituts de média

Les agressions israéliennes n’inclussent pas seulement les journalistes, mais se sont étendues sur des différentes institutions et establishments de média. Au cours de trois années de l’Intifada, le nombre des attaques contre ces institutions a atteint le chiffre de 94, dont des bombardements par des chars ou des hélicoptères, des clôtures, la destruction et la confiscation d’équipement.

Pendant la deuxième année d’Intifada, ont eu lieu les plus agressives attaques israéliennes contre les bureaux des agences internationales, comme Reuters, AP et ABC TV station. Le quartier du Palestinien Broadcasting Corporation à Ramallah a été démoli, le 19 janvier, 2002, et aussi le quartier de la station de la radio la « Voix de la Palestine », le 21 février, 2002. Le total des attaques a atteint 72 cette année.

L’escalade des attaques contre les institutions de média pendant la seconde année de l’Intifada coïncide avec une invasion massive militaire d’Israël dans les villes palestiniennes, qui a été nommée « Defence Shield » et le siége imposé sur le président Yasser Arafat depuis les derniers jours du mars et jusqu’au milieu du mois avril 2002, et le siége de l’église de la Nativité pendant 39 jours. Dans cette période le nombre des attaques contre le média est arrivé à 33.

Les forces d’occupation ont perpétré une nouvelle façon d’attaque et un abus immoral contre les stations locales de télévision, par exemple le 30 mai, 2002, les troupes israéliennes ont occupé plusieurs offices des TV locales à Ramallah et ont commencé aérer des films pornographiques, une chose qui choqué le monde entier.

Le directeur adjoint de la radio Voix de Palestine, Khaled Seyam, a déclaré que la presse audio, visuelle et imprimée est un fort facteur dans les arènes internationales, locales et régionales, quelque chose que l’occupation doit détruire.

Le 15 juillet, 2002, le quartier de « Palnet » Internet Service Provider a été fouillé, fermé et ses employés arrêtés par des forces d’occupation, en causant la chute des milliers de sites Internet. De plus, plusieurs sites Internet qui transmettraient les derniers nouvelles et mettre à jour des territoires palestiniens et des documentaires sur les crimes commis contre le peuple palestinien ont été fermés, parmi les derniers, le site Internet du State Information Service, qui a été piraté par les institutions du gouvernement israélien et des juifs extrémistes, dans une tentative d’écouler la vérité dedans les territoires palestiniennes du monde entier.

La restriction du mouvement

Comme part des mesures strictes et des violations quotidiennes de la liberté de la presse, les autorités de l’occupation ont imposé un strict siége sur les villes palestiniennes, villages et les camps des réfugiés et imposé une restriction sur les mouvement des journalistes pour les empêcher d’arriver sur le lieu de leurs crimes. La plus proéminente violation a été l’empêchement de l’entrée des médias pendant le massacre du camp de réfugiés de Jénine.

Alors que les forces israéliennes ont envahi le camp de réfugiés de Jénine, le 3 avril, 2002, les journalistes n’ont été pas autorisés d’entrer dans la zone, et même après la fin de la tuerie, du lynchage et de la destruction des maisons dans le camp, ils n’ont pas permis aux journalistes d’arriver en menaçant avec la mort n’importe quel personne qui veut entrer là-bas.

Les attaques contre les journalistes durant la seconde Intifada ont arrivé à 163, dont des arrêts, des empêchements d’entrer dans les zones du conflit, des détentions, des confiscations des cartes de s journalistes, la prévention du mouvement et des expulsions.

La dernière de ces attaques était le 23, septembre, 2003, lors que les FOI ont empêché, les reporters palestiniens et étrangers, les caméramans d’entrer dans le voisinage d’Al Tour au Jérusalem d’est, pendant leur destruction de la maison du civil Mohammad Al Sayad.

Au cours d’une action raciste le 19, avril, 2002, les forces israéliennes ont encerclé l’église de la Nativité à Bethléem en empêchant tous les reporters de couvrir l’opération, sauf l’équipage de la télévision israélienne. Après un jour les cartes de 24 journalistes de différentes nationalités ont été confisquées et encore une fois pendant ce mois les forces d’occupation ont empêché tous les journalistes d’arriver au camp de réfugiés de Jénine.

Le reporter de la chaîne satellitaire d’Al Arabiya, Seifeddin Shahin, a déclaré que les FOI ont ouvert leurs feus vers lui au moins 4fois, spécialement à Beit Hanoun et Rafah, dans lesquelles la dernière était à la région d’ Al Cheick Ejlin, la ville de Gaza, ou son équipe et lui-même ont été blessés par les tirs israéliens.

La journaliste Leila Odeh, de la chaîne d’Abou Dabi, dans une déclaration pour le Centre International de Presse et publié dans notre « Black Chronicle », en octobre 2001, a affirmé que « les agressions, les provocations et les mouvements de restriction ont devenu un partie inséparable de notre travail, à cause de leur occurrence quotidienne. Une de ces agressions, je ne peux pas me souvenir de la date exacte, a été près de Bethléem, lorsque les soldats israéliens m’ont arrêtée au check point, et après leur avoir montré mon carte d’identité et mes documents qui prouvent ma profession comme journaliste, ils m’ont empêché d’entrer. Quand j’ai insisté d’y entrer un soldat femme s’est approchée de moi et a commencé à crier sur moi en me ordonnant de retourner et quand j’ai refusé elle m’a dit que j’étais arrêtée et elle m’a brusquée. De plus les soldats ont commencé à chercher ma voiture s’il y avait des explosifs et puis ils m’ont forcée à retourner ».

Dans un cas pareil, la journaliste Kawthar Salam a dit que les attaques israéliennes de ce genre sont très fréquentes et a mentionné qu’une de ces attaques, a été le 13 décembre 2000, lorsque les soldats israéliens l’ont empêchée d’entrer a la ville de Hébron et quand elle a contacté le « commandant militaire », il lui a demandé d’en sortir car elle serait plus en sécurité et il a raccroché.

Le journaliste Fayed Abou Shammala a déclaré que les actions des restrictions ont apparu plusieurs fois. Depuis le début de l’Intifada, les journalistes palestiniens sont empêchés de se mobiliser entre la bande de Gaza et la Cisjordanie. Il a dit que « les autorités israéliennes n’essayent pas de faciliter le mouvement des journalistes qui sont à la bande de Gaza et qui veulent aller à la Cisjordanie, ils sont alors obligés d’attendre aux check points militaires et ils sont aussi empêchés d’entrer aux régions israéliennes qui sont surnommées « les zones militaires », sans mentionner les difficultés que nous affrontons lorsque nous voyageons par les passages des frontières israéliennes ».