A l’Elysée, la nuit où « Closer » est paru (zaz)

A l’Elysée, la nuit où « Closer » est paru (zaz)

http://www.lemonde.fr/a-la-une/arti...

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Vous n’aurez pas manqué dans Le Monde le papier romancé écrit, très bien (et même excellemment pour tout dire), par Raphaëlle Bacqué et Ariane Chemin sur l’affaire Gayet-Closer. Le suspense y est, l’ambiance problématique, et la capacité (the big question !) ou incapacité du château à gérer le cours du Landerneau cafouilleux parigot appelé ordinairement la France pour simplifier au mieux.

Le papier donc, intitulé “Nuit blanche à l’Elysée” pour bien souligner qu’on s’y mange in situ les doigts, mais rebaptisé aseptisé pour la parution (non-tendancieuse bien sûr dans le principe), “A l’Elysée, la nuit où “Closer” est paru”. Le papier donc (bis !) présenté donc (on parle de son sujet) comme une catastrophe présidentielle et du gouvernement pendant qu’on y est (biribis), le papier présenté peut-être aussi comme une crise de régime, le papier n’est pour nous pas du tout suffisamment dans le coup.

Ce n’est pas la seule 5ème, ce n’est pas le hollandisme, ce n’est pas 2014 qui sont concernés c’est exactement toute la démocratie en vérité. La démocratie est toute bordellisée depuis deux ans, par une presse-média viscéralement droitière, neolib, affairiste, patronale sur le plan idéologique (mais comment diable en serait-il autrement ?) qui a envoyé quant au fond l’économie française au tapis (pour le plaisir et la médiocrité rase-mottes de stratégie boutiquière et entrepreneuriale), qui a nié les institutions (c’est la moindre des choses), qui déborde en plus dans sa version people toutes règles, toute décence, toute autorité. François voulait de la normalité, il sait à présent ce qu’est la normalité d’une société sans règles et sans normes.

La démocratie c’est la commodité-pleine liberté pour les intellos avant-gardistes-ras du museau de l’économie (chefs d’entreprise, commandatore et capitaines d’industrie) de faire peinardement le plus directement du pognon, c’est pour les rats crevés à l’abandon dans la rue, la liberté de laisser sa canette vide sur le banc public avec un morceau de son sandwich au beurre-mayo.

La France fout le camp, certainement si vous voulez notre avis ! il faut reconnaître que François n’y est pour rien ! La chienlit, ici la journalistique, tient hautement le haut du terrain. Closer est autorisé, de facto, comme tous, à prendre en photo incognito de nuit le président de la France en slip fleuri. Leur foutre des baffes serait une infamie autocratique inadmissible. Nous recommandons à François de fiche le camp illico sans tarder tranquilloss aux Baléares

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Voir aussi

– Affaire Hollande-Gayet : le paparazzi à l’origine du scandale entendu par la police

http://ocsena.ouvaton.org/spip.php?...

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Ocséna