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ABUS DE POSITION DOMINANTE

par Robert SAE

Publie le lundi 28 octobre 2013 par Robert SAE - Open-Publishing
4 commentaires

L’article L. 420-2 du Code de commerce français prohibe et sanctionne deux pratiques : « l’abus de position dominante » et « l’abus de dépendance ». Mort de rire, diraient les tatchers ! Personne ne peut sérieusement nier que derrière la dénomination « économie de marché » se cache une jungle impitoyable dans laquelle les multinationales et les spéculateurs, à travers leurs lobbies, leurs gouvernements aux ordres, leurs pratiques de corruption et, comme le rappelle l’actualité, l’espionnage de masse, imposent impunément une main dictatoriale sur l’économie. La libre concurrence n’est qu’un leurre. La réalité pour les petites entreprises, c’est d’être pressurées et étranglées ; le quotidien pour les travailleurs, les usagers et autres clients, c’est qu’ils subissent la « pwofitasyion. » Les conditions imposées par ceux qui détiennent le pouvoir économique (banques, entreprises de téléphonie et de grande distribution, assurances, etc.) ont tout du racket maffieux.
L’abus de position dominante, dans tous les domaines, c’est le fondement même du système capitaliste. Qui peut croire que l’Etat, bras politique de ce système, voudrait l’empêcher ? Il en est complice et receleur. Il est, lui-même, l’un des principaux délinquants en la matière. Utilisant les institutions qu’il contrôle et les lois que votent ses politiciens, il pille, sans que ceux-ci ne puissent avoir le moindre recours, les retraités, les assurés sociaux, les salariés et les petits entrepreneurs. Derrière les nobles intentions affichées d’équilibre budgétaire et de défense des générations futures, sa hantise c’est de maintenir à tout prix les privilèges des classes dominantes, les profits exorbitants des actionnaires et le train de vie fastueux de la caste qui, dans le monde politique, économique et médiatique, jouit du système.
En vérité, c’est aux peuples qu’il appartient, de mettre fin aux positions dominantes, qu’elles soient soft ou abusives.

Messages

  • Le Capitalisme est effectivement aussi dur que décrit dans l’article mais il n’est pas le seul ! par exemple l’Etat Nazi de Hitler qui était anti-capitaliste était largement aussi dur !!... Détruire le capitalisme pour sa dureté contre les peuples oui , mais il faut détruire aussi tous les systèmes similaires qui écrasent les peuples, autrement dit la destruction du capitalisme n’est pas une fin en soi mais un moyen pour les peuples de s’émanciper de toute oppression quelle quelle soit.. y compris l’oppression actuelle mondialisée autour des mensonges de " l’austérité" " la crise " "les caisses sont vides " " y a trop d’étrangers" " y a trop de social " " y a rop d’hopitaux " etc..... C’est le Capitalisme qui renforce le fascisme aussi, c’est pour ça que c’est une hydre à mille têtes !

  • tout à fait d’accord avec cette article.

    Maintenant que proposer pour éviter les dictature politiques comme en ex URSS ou les dictatures capitalistes ou les géants du commerce nous imposent leurs points de vue par le biais de nos pseudos-démocraties.
     Faut-il boycotter les produits qui gavent ces multinationales ?
     Faut-il supprimer ou simplement réformer les organismes internationaux qui gouvernent le monde (FMI, banque mondiale, OMC, ONU, ...) ?
     Faut-il revoir le mode de sélection de nos gouvernants pour arriver à un vrai partage du pouvoir entre tous les citoyens ?

    Je pense que tout est à revoir à commencer par le dernier en imposant une désignation par tirage au sort de nos gouvernant (exécutif) tout comme cela se fait pour les jurés d’assise qui, sans être "professionnels" décident de la "vie ou la mort" d’un individu ...
    Sujets à suivre, à développer, à débattre partout autour de nous...
    Je vous invite ici (http://hasardetdemocratie.wordpress.com/)

    • Non, il faut aller bien au-delà de ces solutions réformistes, il faut abattre le capitalisme en tant que système économique mais également, politique, idéologique et social. Pour cela il faut une révolution socialiste et culturelle pour marcher au communisme.
      Toute autre solution ne ferait que maintenir le capitalisme en place.
      Quant au danger d’un échec (ex-URSS, Chine, ...) il est réel mais nous devons faire avec en en tirant dès maintenant, de façon unitaire et constructive toutes les leçons. Et si malgré cela il y a de nouveau échec, et bien nous recommencerons jusqu’à la victoire finale, le communisme, société sans classe.
      N’oublions pas : socialisme ou barbarie.