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ATTENTION AUX IMPOSTURES MILITANTES ! (le journal "La guerre de la liberté" en question)

Publie le mardi 14 juin 2005 par Open-Publishing
2 commentaires

Un petit groupe de pseudo-rebelle à l’origine du journal "Guerre de la liberté lutte avec acharnement contre la lutte contre les discriminations sexistes.

J’avais reçu un mail m’annonçant la sortie d’un nouveau numéro de leur journal. J’ai été sur leur site et j’ai pu voir un numéro qui titrait "Ta mère la lutte".

Mon amie et moi avons bien compris le clin d’oeil appuyé à la phrase sexiste "Ta mère la pute". Aussi, j’ai réagis aussitôt en contactant le journal pour lui dire que ces propos étaient inacceptables.

Voici donc le mail que je lui ai envoyé

"Méfiez-vous de vos plaisanteries sexistes. "Ta mère la lutte" en clin d’oeil à "Ta mère, la pute", franchement ça passe mais alors PAS DU TOUT. Merci."

Et voici la réponse que ce même journal m’a envoyé :

"Qu’est-ce qui peut passer pour les staliniennes en jupons ? Rien. Nous
avons été nombreux à subir vos saloperies morales. Ni la connerie, ni la bigotterie moderne n’ont de sexe... On est pas près d’arréter.
Conne = féminin de cons. On a le droit chef ? Nous ne ne connaissaons
que deux sortes de gens qui nous demandent de nous méfier : les flics et les maffieux, de ceux qui usent de cette expression qui te révolte tant... Mais quand on ne sait pas lire. Votre rêve : une bonne police de la pensée Bon courage du coté du ressentiment et de la haine

PS / On ne dit jamais merci à des salopards sexistes comme nous. Tu
faiblis du coté de ton évangile."

Messages

  • La réponse est pourtant pas triste non plus : "conne, féminin de con".
    Sachant que le mot "con" désigne l’organe sexuel féminin, que désigne alors le mot "conne" ? Si vraiment il faut utiliser les nominations des organes sexuels pour pointer la bêtise humaine, je vous invite, pour changer, à user et abuser du mot "bite". Au masculin ça donne "bitard".

    Ino

  • On ne pouvait rêver meilleure publicité que cette demonstration flagrante de bigoterie militante. On croyait depuis mai 68 qu’il était interdit d’interdire et que l’Eglise et la Religion étaient aliénantes ; on assiste eberlués à une renaissance de la police de la pensée et à l’érection du féminisme en autorité morale intouchable et infaillible.
    Le titre de la publication du coup est particuliérement adapté. La guerre de la liberté doit être menée avec colère, notamment contre ceux ou celles qui ont du feminisme une conception restrictive, aliénante, opressive, bref chrétienne.