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Action sur le site de Monsanto à Trèbes dans l’Aude

par lo beret liure

Publie le samedi 18 janvier 2014 par lo beret liure - Open-Publishing
2 commentaires

Une nouvelle action sur le site de Monsanto à Trèbes.

En effet pour 2014 nos informations sur la reconduite du moratoire sur le MON810 ne sont pas bonnes et notre confiance dans le gouvernement actuel bien faible. Dans les couloirs du ministère de l’agriculture on parle à nouveau de décrets de « coexistence » à la place du moratoire.

« Transgèniculteurs » et experts de tout poil nous garantissent devant les tribunaux qu’avec des « barrières » de maïs non OGM ils stoppent net toute pollution dans les environs de leurs champs… Nous avons démonté leur pseudo science au service de l’agrochimie. Aucune coexistence n’est possible !

Monsanto envahi par les Faucheurs

Les Faucheurs Volontaires ont envahi hier le site de Monsanto à Trébes pour se faire entendre du ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll. Ils réclament une prolongation du moratoire contre les plantations de Maïs OGM.

Une action coup de poing a été menée hier à Monsanto en début d’après midi à Trèbes par 180 « Faucheurs Volontaires » venus de toute la France qui réclamaient une discussion en direct avec le ministre de l’agriculture Stéphane Le Foll. Ils veulent un engagement public du gouvernement français pour interdire en 2014 toute culture du maïs OGM Monsanto 810 en plein champ une promesse qui aurait été reprise par le président de la République François Hollande venu visiter une ferme à Sarlat. Une occupation prévue de longue date et tenue secrète par l’association citoyenne des « Faucheurs Volontaires » qui a envahi, à la surprise générale, plusieurs bâtiments du site trébéen. Vers 15 heures 180 personnes sont entrées en force en poussant les grilles qui servaient de clôture et se sont déployées dans plusieurs hangars, silos et une vingtaine d’entre eux ont réussi à s’introduire dans les bureaux de la direction promettant que s’ils n’étaient pas entendus par le ministère de l’Agriculture, ils iraient vérifier sac par sac si des OGM n’étaient pas entreposés sur les lieux. Une menace qui n’était pas vraiment comprise par le responsable des affaires institutionnelles de Monsanto, Yann Fichet : « Ici nous n’avons pas de semences OGM à disposition des agriculteurs français ni maintenant ni pour les années à venir. Je trouve le procédé inadmissible d’autant que nous ne sommes pas directement concernés par les revendications des « Faucheurs Volontaires » qui sont ici sur une propriété privée. »

Les manifestants dénonçaient une lenteur du gouvernement à se positionner sur la reconduction du moratoire mis en place en 2008 sur la culture des OGM Monsanto 810. Fernand Odon « Faucheur Volontaire » toulousain affirmait : « Dans les couloirs du ministère de l’Agriculture on parle à nouveau de décrets de coexistence à la place du moratoire. Nous nous affirmons qu’aucune coexistence est impossible avec les OGM. Ce moratoire est pour nous un résultat majeur de plusieurs années de lutte. La majorité des Français réclament une alimentation sans OGM. Nous voulons qu’une décision soit prise rapidement, avant le 15 février, avant que les transgéniculteurs sèment dans les champs du maïs transgénique. Nous voulons une interdiction totale du Mon 810 maintenant, tout de suite. Il faut rappeler que le conseil constitutionnel a annulé l’interdiction de cultiver en France le maïs transgénique pour non-conformité au droit européen, à l’époque les ministres de l’Agriculture et de l’Écologie avaient annoncé une prolongation du moratoire, aujourd’hui nous sommes toujours dans l’impasse. Nous sommes ici pour faire bouger les lignes. »

Vers 20 heures le directeur de cabinet du préfet de l’Aude se rendait sur place pour rencontrer les Faucheurs Volontaires.

http://www.ladepeche.fr/article/201...

"Nous sommes venus aujourd’hui (vendredi) chez Monsanto pour exiger des ministres de l’Agriculture et de l’Environnement qu’ils s’engagent par écrit à prendre un moratoire sur le MON810"

version France 3 Languedoc-Roussillon : http://languedoc-roussillon.france3...

Portfolio

Messages

  • chacun se fera son idée :

    Le Dr Kahn dénonce les liens de l’AFIS avec Monsanto

    Un courrier adressé par le Dr. Marcel-Francis Kahn à Christian Vélot, où il dénonce les liens entre l’AFIS et Monsanto, raison pour laquelle il a démissionné de l’association scientiste.(consulter ce document)

    Le 4 févr. 08, Marcel Francis Kahn a écrit :

    Mon cher collègue,

    Je viens de signer la pétition protestant contre la suppression des facilités de recherche dont vous bénéficiez.L’élément suivant peut vous intéresser.Je faisais partie du Comité scientifique et de patronage de l’AFIS qui édite le bulletin "Science et pseudo-science".Je combats depuis longtemps en médecine tous les charlatanismes.
    Il ne vous a peut-être pas échappé que ,sous l’influence de son rédac chef Jean-Paul Krivine,l’AFIS s’est transformé-sans que notre avis soit sollicité- en un véritable lobby pro OGM.Certes,je ne suis pas du tout persuadé que le maïs 810 oud’autres soit toxique.Ce que j’ai lu ne m’en convainc pas.Mais en revanche je combats la stratégie monopolistique agressive de Monsanto et de ses diverses sociétés écran.

    J’ai donc demandé à la rédaction de Science et Pseudoscience que mes lettres où je demandais( avec courtoisie et sans mettre encause a priori leur honnêteté scientifique...) que Marcel Kuntz et Louis-Marie Houdebine indiquent leurs liens avec Monsanto et ses filiales,comme en médecine ( je m’occupe d’un journal scientifique médical) il est devenu obligatoire de préciser ce qu’on nomme conflits d’interêt.

    La publication de mes courriers et la réponse à mon interrogation) m’ont été refusées bien que j’avais indiqué que ma présence au sein des comités scientifique et de patronage dépendrait de cette publication ;J’ai donc démissionné de ces deux comités et j’ai indiqué que je rendrai public cette démission.Si vous le jugez utile,vous pouvez utiliser cette lettre et mon nom.

    Avec toute ma sympathie

    Docteur Marcel-Francis KAHN, Professeur (émérite) de Médecine Paris 7

    La réponse de l’AFIS

    Voici la réponse de l’AFIS au courrier rendu public par le Dr. Kahn où il expliquait les raisons de sa démission, à savoir les liens étroits qui unissent Monsanto à l’association scientiste. A chacun de juger la richesse de l’argumentation...

    Mise au point

    Afis - Paris le 19 mars 2008

    Certains réseaux diffusent par internet un courrier électronique du rhumatologue Marcel-Francis Kahn adressé à Christian Vélot. Ce courrier fait état que la rédaction de Science et pseudo-sciences aurait refusé de publier une lettre dans laquelle Marcel-Francis Kahn entendait demander publiquement aux biologistes Marcel Kuntz et Louis-Marie Houdebine, membres du conseil scientifique de notre association et du comité de parrainage de la revue Science et pseudo-sciences, d’indiquer l’existence éventuelle de « liens avec Monsanto et ses filiales ».

    Nous avons tout d’abord demandé à Marcel-Francis Kahn de reformuler ses critiques relatives à l’introduction des biotechnologies végétales dans l’agriculture ainsi qu’au statut de l’expertise scientifique sous une forme dans laquelle les insinuations et attaques ad hominem seraient écartées car telle est notre conception de « l’éthique de la discussion ». Il a refusé.

    Nous avons alors refusé de publier cette lettre en l’état pour ne pas céder, par principe, à des demandes de nature inquisitoriale, aussi bien pour notre association que pour ses membres à titre individuel ; nous savons également que le seul fait de publier de telles interrogations aurait donné corps à la calomnie.

    L’Association Française pour l’Information Scientifique (AFIS) est une association selon la loi 1901. Elle regroupe des adhérents de toute origine et toute formation. Le premier objectif qu’elle poursuit est d’informer sur l’avancement des sciences et des techniques en éclairant de façon active les choix de société dans l’optique de l’amélioration des conditions d’existence des êtres humains. Le second est de mettre en garde contre les fausses sciences et l’exploitation de la crédulité. Le troisième enfin réside dans la défense et la promotion de l’esprit scientifique. Elle est indépendante de tout intérêt privé. Ses ressources sont les cotisations de ses membres et les ventes de la revue Science et pseudo-sciences. L’orientation de l’AFIS est définie par ses adhérents. La ligne éditoriale de la revue Science et pseudo-sciences reflète son orientation.

    Nous regrettons que le débat sur l’utilisation des biotechnologies végétales au bénéfice de l’agriculture et pour l’alimentation animale et humaine, au lieu de se concentrer sur des faits et des arguments, fasse place régulièrement à des accusations, des procès d’intention et des mises en cause personnelles. Nous ne sommes pas assez naïfs pour croire que les mises en cause personnelles cesseront, pas plus que nous ne sommes assez naïfs pour penser que les dénégations mettront fin aux rumeurs. Les rumeurs font partie des sujets sur lesquels notre association est amenée régulièrement à se pencher. Nous en sommes aujourd’hui à notre tour les victimes ; sans doute parce que notre propos, sans passion et ouvert aux arguments fondés dérange : nous restons en effet toujours attentifs et nous ne manquerions pas de corriger nos analyses si des données scientifiques qui auraient échappé à notre attention nous parvenaient, mais cela n’a pas été le cas jusqu’à présent et les « alertes »régulièrement relayées depuis quelques années se sont toutes révélées non fondées.

    de : http://www.combat-monsanto.org/spip.php?article114

  • Suite : Trèbes, les Faucheurs ont été délogés de Monsanto

    Ils voulaient passer le week-end dans l’enceinte de l’usine Monsanto de Trèbes. Ils voulaient une réponse du ministre de l’Agriculture. Ils n’auront obtenu que le plaisir de se faire déloger manu militari. En effet, les gendarmes mobiles de Perpignan et les militaires des unités locales les ont expulsés du site au cours de la nuit de vendredi à samedi, faute de trouver un accord au terme de longues négociations menées notamment par le directeur de cabinet du préfet de l’Aude.

    Il était environ 0 h 15 hier matin quand l’escadron d’une soixantaine d’hommes de la gendarmerie mobile est entré dans l’usine, rejoignant les unités locales, au moins aussi nombreuses. Pendant 4 heures, les militaires se sont évertués à trouver, dénicher, décadenasser, dénicher les anti-OGM fermement résolus à leur donner du fil à retordre et à jouer la montre. Aucune image de l’opération, et pas la moindre photo n’ont pu être prises, les autorités et la direction de Monsanto n’ayant pas autorisé l’accès à la presse. Officiellement, nul blessé n’est à déplorer du côté des salariés bloqués dans l’usine, comme de celui des forces de l’ordre. Idem chez les Faucheurs Volontaires qui, on s’en doute, l’auraient fait savoir. Selon nos sources, tous ont été expulsés et laissés libres dans l’attente que le mouvement revendicatif auquel ils appartiennent transmette la liste (de 80 noms environ) des participants à cette opération.

    Brandon Mitchener, porte-parole européen du groupe Monsanto pour l’Europe à Bruxelles, nous précisait hier après-midi qu’il faudra « au moins une semaine pour tout remettre en ordre » et annonce un « préjudice important ». Dès lundi, un « inventaire » va être fait. Les employés de Monsanto vont relever l’ensemble des déprédations commises mais aussi, et surtout, vérifier l’ensemble des lots de semences manipulés par les anti-OGM. « Quand un agriculteur veut une culture, il ne veut pas une autre. Si, comme nous croyons le savoir, des lots ont été mélangés, nous allons déclasser. Ceci peut représenter des dizaines de milliers d’€ de pertes. On sait que ce sont surtout les maïs qui ont été touchés. Le paradoxe, c’est que cette affaire porte préjudice à des agriculteurs… », regrette Yann Fichet, directeur chez Monsanto.

    Dès que le préjudice et l’ensemble des dégâts seront évalués, la firme mondiale déposera plainte au parquet. S’ensuivra sûrement un procès qui sera une nouvelle tribune pour les anti-OGM qui auront, au moins, atteint ce but, faute de trouver leur bête noire : le Mon 810.

    http://www.ladepeche.fr/article/201...