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Alvaro URIBE voudrait tuer trois jeunes femmes...

Publie le dimanche 18 mai 2008 par Open-Publishing

Oh ! Pas de ses (en apparence seulement) "propres" mains (en vrai, elles sont dégoulinantes de sang), non ! Par paramilitaires tortionnaires interposés (formés par le MOSSAD, c’est dire ! http://www.mondialisation.ca/PrintA...), comme d’hab’ !

C’est en tout cas ce que craignent les trois rescapées du massacre du 1° Mars, seuls témoins du carnage (de la busherie) perpétré apr la Colombie sur le sol Equatorien. Un commando héliporté était pourtant venu achever les blessés, et emporter Raul Reyes en Colombie afin de le torturer avant de le tuer - ainsi que son épouse. Mais il n’a pas bien fait son "travail" : Lucía Morett Álvarez, étudiante méxicaine, Doris Bohórquez et Martha Perez, toutes deux Colombiennes ont survécu. (Ach ! Donnerwetter ! - se serait-il peut-être exclamé en Europe dans les années 40)

Elles ont été hopitalisées à Quito (Equateur) où le président Correa leur a offert l’asile politique. Cependant, compte tenu de la frontière commune avec la colombie, elles n’y étaient peut-être pas en sécurité. Elles sont maintenant réfugiées au Nicaragua, acceptant l’offre d’asile politique du président Daniel Ortega.

Daniel Ortega vient de mettre en garde le gouvernement Colombien, disant qu’il le rendrait responsable s’il arrivait du mal aux trois "muchachas".

Le mandataire du gouvernement Nicaraguayen a en effet alerté sur la possibilité que des paramilitaires Colombiens viennent au Nicaragua assassiner les trois jeunes femmes.

http://www.abn.info.ve/go_news5.php...

Lucía Morett, l’étudiante mexicaine venue avec 5 autres étudiants, tous morts, rencontrer les FARC, doit se sentir également menacée dans son pays, le Mexique, et pas du tout protégée des paramilitaires par son président, Felipe Calderon. On la comprend : dans ce pays, Felipe Calderon a rencontré le sanguinaire John Negroponte pour mettre au point un "Plan Mexique" analogue au "Plan Colombie", dont on voit les sinistres résultats.

En Europe, pas possible non plus : notre p. de pdt. a bien proposé gentiment d’accueillir des vrais FARC, mais il ne s’agissait que de ceux qui vendaient leurs camarades. (Tiens ? Où est passé Pablo Montoya, celui qui a ramené la main de son chef après l’avoir tué - ainsi que sa compagne, comme pour Reyes, on ne sépare pas les amants - contre la "prime" offerte par les cow-boys USA ?)

Qui est le "terroriste" ? Qui sème la mort et la terreur ? Trois jeunes femmes ou Alvaro Uribe Velez ?

La communauté internationale des résistants veille sur les "muchachas". Et elle est bien plus grande, et surtout réelle, que la "communauté internationale", fictive celle-là, mais qui sert de caution médiatique à toutes les Busheries, du moment qu’on la pare des décors de la Vertu Offensée.

CIR