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Après l’annulation de la réunion à l’ENS avec Stéphane Hessel et la réaction de Prasquier, chef du CRIF.

Publie le vendredi 21 janvier 2011 par Open-Publishing
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Ce qui est ignoble chez ce Monsieur Prasquier c’est qu’il se présente comme le chef des Juifs de France. De quel droit ?

Qu’est-ce qui lui permet de dire quels sont les bons et les mauvais Juifs.

Le communautarisme juif de Monsieur Prasquier est d’autant plus insupportable qu’il semble agréé par l’autorité publique, et que, au nom de la lutte contre l’antisémitisme, ce Monsieur et ses acolytes se croient permis de cracher leur venin contre les Juifs qui leurs déplaisent. Une forme d’antisémitisme pourrait-on dire.

Quant à la directrice de l’ENS, elle a fait comme nombre de ses collègues, elle a cédé alors qu’elle avait la possibilité de ne pas le faire.

Les professeurs d’université ont un privilège dans ce pays, ils n’ont pas de supérieur hiérarchique autre que le ministre et peuvent se permettre de résister aux pressions. Malheureusement, ces mandarins, que je connais de l’intérieur pour en avoir fait partie, n’ont pas le courage de leur privilège.

Madame Canto-Sperber pouvait résister aux pressions ; alors de quoi a-t-elle eu peur ? car il s’agit bien de peur. Peur de l’appel à une manifestation de protestation lancée par l’UPJF et quelques autres organisations juives, peur d’être traité d’antisémitisme parce que se tenait dans les locaux de l’ENS, une réunion avec deux juifs non conformes, Stéphane Hessel et Michel Warchawski. Si, antisémitisme il y a, c’est du côté de ceux qui ont fait pression contre cette réunion.

Ìl faut crier bien fort que tout cela est lamentable, que le CRIF et ses acolytes ont joué leur rôle contre la liberté d’expression et que la directrice de l’ENS s’est montrée lamentable dans cette histoire.

Il est vrai que des membres du gouvernement, Madame Alliot-Marie alors qu’elle était ministre de l’intérieur, Monsieur Fillion, premier ministre, ont fait semblant de confondre produits israéliens et produits cachères, laissant entendre le BDS n’était qu’une campagne antisémite ? Et que des membres de l’opposition comme la cheftaine du PS, Madame Martine Aubry, ont pu dire que BDS était un appel à la haine raciale. On comprend alors que certains ne supportent pas que des juifs, au lieu de se sentir haïs par BDS comme tout juif bien élevé, se permettent de soutenir BDS. La décision de Madame Canto-Sperber est une atteinte à la liberté d’expression et un acte antisémite.

Rudolf Bkouche, UJFP Lille


extrait de la diatribe de Richard Prasquier (sur le site du CRIF)

En réalité, il ne s’agissait pas en l’occurrence uniquement d’un soutien à ce « malheureux » Stéphane Hessel, dont la gloire actuelle est à peine écornée par la révélation de ses différentes impostures, approximations et fixations haineuses contre Israël. Il s’agissait de défendre le collectif BDS et ses membres, autrement dit les partisans du boycott anti-israélien, c’est à dire ceux qui, comme Hessel, prônent un comportement discriminatoire à l’égard d’un pays et qui tombent ainsi sous le coup de la loi, qui est extrêmement claire et s’applique très régulièrement à leur encontre malgré les mensonges de leurs officines à ce sujet. Voyez là-dessus les chroniques de Maitre Pascal Markowicz, qui défend nos positions avec brio et ténacité : c’est d’ailleurs l’occasion de rappeler, notamment à ceux qui ont tendance à le passer sous silence, que c’est bien le CRIF qui est à la manœuvre derrière toutes les procédures contre le boycott, même si par tradition il s’abstient de porter plainte lui-même.

Dans cette volonté de défendre un comportement illégal, comment ne pas être choqué – le mot est faible- de trouver parmi les participants au colloque prévu un magistrat, secrétaire général adjoint du Syndicat de la Magistrature, Benoist Hurel ?

Et comment ne pas se mettre en colère devant l’incroyable conception du « débat », par les amis de Stéphane Hessel : outre Benoist Hurel et lui, dont on connaît les positions (les dirigeants du Hamas sont des modérés et les roquettes qu’ils envoient contre Israël des jeux d’enfants), la discussion devait rassembler un député arabe israélien du Balad (mouvement fondé par Hazmi Bishara, en fuite sous le coup d’une inculpation pour intelligence en faveur de l’ennemi), Leila Chahid qu’on ne présente pas et enfin l’inévitable Michel Warchawski, toujours soucieux d’être à la plus extrême pointe de la haine contre Israël et d’en garder en même temps la nationalité, pour fournir aux antisionistes l’alibi de choix de l’ « Israélien de progrès » leur offrant en même temps l’interlocuteur complaisant garant de la diversité d’origine, le détracteur virulent d’Israël et le viatique les exonérant de toute arrière-pensée antisémite. Un homme précieux…...

(...)

Valérie Pécresse, Ministre des Universités, ainsi que le rectorat de l’Université de Paris que nous avons contactés en urgence ont réagi sans ambiguïté : je leur rends hommage, ainsi qu’à Claude Cohen Tanoudij, Prix Nobel de Physique, Bernard Henri Lévy et Alain Finkielkraut, tous anciens élèves de l’Ecole Normale Supérieure. Et une pensée particulière à Mme Canto Sperber qui mène un combat incessant contre des dérives inquiétantes.

cette lamentable histoire ne s’arrête pas là : la loi Gayssot sert au BNVCA pour porter plainte contre Stéphane Hessel

Le BNVCA souligne que le palestinisme est la source essentielle de l’antisémitisme et la cause du passage à l’acte antijuif sur notre sol depuis 11 ans.

Nous rappelons que le BNVCA a déposé plainte contre le sieur Stéphane Hessel, diplomate et humaniste à l’indignation sélective qui, dans une tribune en anglais sur le Huftington Post (site américain d’extrême gauche) prône sans ambages le boycott généralisé d’Israël.


Enfin sur le boycott

Boycott ? oui ! culturel ? aussi !


petite annonce en passant

Le nouveau documentaire d’Eyal Sivan,
Jaffa, la mécanique de l’orange disponible en DVD en pré-vente jusqu’au 22 février sur le site http://www.momento-films.com/

L’histoire de la Palestine et d’Israël s’articule autour de représentations, d’images et de clichés. Parmi tous ces symboles véhiculés et admis, un seul est commun aux deux : l’orange. Raconter l’histoire des Oranges de Jaffa, c’est raconter l’histoire de cette terre à travers un récit riche et bouleversant.

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