Après la loi Taubira, on continue ! Contre le gouvernement les 1er et 5 mai !

Nous nous réjouissons de l’avancée de l’égalité des droits, de la loi Taubira en passe d’être adoptée définitivement.

Nous sommes solidaires de celles et ceux qui aujourd’hui ont plus de droits qu’hier matin et veulent fêter ça. Nous pensons cependant que l’égalité ne sera totale que :
- lorsque la PMA sera votée
- lorsqu’une loi pénalisant les insultes homophobes sera effectivement appliquée
- lorsque le genre sera supprimé de l’état civil et des papiers d’identité.

Nous avons participé avec enthousiasme au rassemblement à l’Hôtel de Ville mercredi soir, et avons estimé qu’au vu de son succès il aurait pu se transformer en manifestation à destination du Sénat. Nous serons encore des prochaines initiatives, pour l’égalité, contre l’homophobie et tous les racismes qui divisent notre classe.

En revanche nous ne signerons pas les textes qui, sous une forme ou une autre, appellent à soutenir "nos sénateurs" ou "notre gouvernement".
Nous combattons ce gouvernement comme le précédent, précisément parce que sur la plupart des sujets il n’en est que la continuité :
- dans la stigmatisation des minorités (Roms, musulmans...)
- dans la casse des services publics vitaux (hôpitaux et plus généralement de la santé, fermetures de centres IVG et autres établissements sur l’autel de la rentabilité)
- dans la casse de la sécurité sociale, de l’assurance maladie et des retraites
- dans le démantèlement du code du travail, grâce au soutien de "syndicats" amis du Medef via l’Accord National Interprofession­nel.

Alors que le gouvernement s’enlise dans les affaires, les exploités voient désormais que la politique de l’austérité (qui leur est imposée à la grande satisfaction du Medef) n’est pas une fatalité. Cahuzac a menti, et pas que sur son compte en Suisse : aussi sur le fait que le gouvernement mène la "seule politique possible" dans la crise.

Nous serons donc également les 1er et 5 mai dans la rue, pour dire à cette majorité de l’austérité "dégage !" ; pour dire "qu’ils s’en aillent tous !". Ouvrons les livres de comptes, levons les secrets bancaires, commerciaux, industriels ; assez de diplomatie capitaliste ! Dehors tous les amis des patrons !
Pour un gouvernement qui répudie la dette, exproprie les banques et les nationalise dans un seul monopole public du crédit !
Pour un gouvernement qui nationalise Sanofi et les groupes privés qui se font des couilles en or sur notre santé dans un vrai service public.
Pour un gouvernement qui reprenne les dix points de PIB que le patronat nous a volés ces trente dernières années.
Pour un gouvernement de combat pour tous les opprimés, qui enverra paître le conseil d’État, le conseil constitutionnel­, les directives et commission européennes.

Plus que jamais, comme nous sommes pour l’unité de notre classe, nous sommes contre ce gouvernement qui sert celle d’en face.

Collectif Gais Lurons
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