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Aschraf : des mesures urgentes de protection doivent être prises

par Le MRAP

Publie le mardi 10 septembre 2013 par Le MRAP - Open-Publishing

Le MRAP condamne les actes de violence perpétrés au Camp Ashraf (en
Irak), le 1er septembre par les forces irakiennes, qui ont causé la
mort de 52 personnes dont six femmes, et de nombreux blessés . Les
autorités irakiennes sont les premiers responsables de cette nouvelle
tuerie.

Le MRAP rappelle une fois de plus que les résidents d’Aschraf sont des
personnes désarmées, placées sous la protection de la 4ème Convention de
Genève . Comme le dit la Fondation Danielle Miterrand – France
Libertés : « A chaque nouveau massacre, la situation devient de plus en
plus inextricable. Faudra-t-il attendre que tous les habitants d’Achraf
soient morts pour que l’on estime dans les cercles diplomatiques que la
solution est trouvée ? »

Par ailleurs, depuis la matinée du 3 septembre, l’électricité est
coupée, les troupes assaillantes assiègent les habitants et leur créent
de nombreuses difficultés. Ces mesures inhumaines nous montrent une fois
de plus que le pouvoir irakien a l’intention d’achever la « mission »
dont l’a chargée le régime iranien pour massacrer le reste des habitants
du camp d’Achraf.

La passivité de la « communauté internationale » dans les précédents
massacres ne peut que constituer un encouragement à poursuivre les actes
de violence à l’encontre des résidents d’Aschraf.

Sept habitants d’Achraf, dont six femmes, ont été pris en otage lors du
massacre du 1er septembre par les forces irakiennes. Ils sont détenus
près de l’aéroport de Bagdad et sont en grève de la faim depuis leur
capture. Ils risquent d’ être livrés au régime iranien dans les
prochains jours par la frontière Al-Amarah dans le sud de l’Irak. Cela
équivaudrait à leur assassinat, précédé de tortures.

Le MRAP demande la libération des otages et des mesures immédiates pour
assure la protection des résidents du camp. Il appelle le Président des
Etats-Unis, le Secrétaire général de l’ONU et le Haut commissaire aux
réfugiés, qui ont une responsabilité directe vis-à-vis de la sécurité
des otages, à obtenir leur libération en s’engageant activement, et à ne
pas laisser le gouvernement irakien, livrer ces opposants à leurs
tortionnaires.