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Assassinat des journalistes français à Kidal : des doutes persistent encore
par Azawad
Publie le samedi 21 décembre 2013 par Azawad - Open-Publishing1 commentaire
Assassinat des journalistes français à Kidal : des doutes persistent encore sur les vrais responsables.
Qui a véritablement organisé le meurtre des deux journalistes de RFI en reportage à Kidal ?
Au delà d’AQMI , qui pouvait en avoir contre des journalistes qui partaient donner la parole au MNLA sur le terrain ?
AQMI a certes revendiqué, mais quelles sont les preuves qui attestent que cette revendication n’était qu’une simple récupération communicationnelle de sa part ?
Ghislaine Dupont et Claude Verdon n’ont-ils pas été victimes du même complot d’assassinat que celui du consul de Suisse, Jean-Claude Berberat, tué à Niafunké en octobre 1994 avec certains de ses collaborateurs touaregs ?
Nous rappelons que c’est finalement après une longue pression internationale d’une année que le gouvernement malien d’IBK de l’époque a fini par reconnaître que le Consul Suisse avait bien été assassiné par des militaires.
En 1994, Ibrahim Boubacar Keita était chef du gouvernement de Alpha Oumar Konaré et Soumeylou Boubey Maiga, Directeur Général de la Sécurité d’Etat du Mali.
Enfin, les avocats des proches des deux journalistes ont sollicité une enquête internationale avec une autorisation des Nations Unies leur permettant d’auditionner des soldats de la MINUSMA présent à Kidal au moment des faits.
Quel intérêt IBK avait-il à indexer le MNLA du doigt si réellement il faisait confiance à une enquête indépendante et qu’il ne craignait pas le pire ?
Nous espérons donc que la commission d’enquête internationale se penchera aussi sur les pistes de recherche que proposeront des officiers du MNLA à ce sujet.
Dans ce tourbillon, rien de devra être exclut. Baye Ag Bakabo qui est une trace à travers sa voiture n’est qu’un bandit à la disposition de n’importe quel offrant.
Cordialement.
info via Attaye Ag Mohamed (MNLA)

Messages
1. Assassinat des journalistes français à Kidal : des doutes persistent encore, 21 décembre 2013, 19:34, par Kassin
À supposer que l’Aqmi ou ses éléments aient abattu les deux français ou perpétré l’attentat de Kidal du 14 décembre 2013.
Raisonnement par absurde :
1. Les deux français sont enlevés en plein Kidal===>l’attentat à la voiture piégée a été fait à Kidal
2. Donc les éléments d’Aqmi étaient en plein Kidal===>
Comme 200 éléments de serval étaient stationnés à l’aéroport de Kidal, 150 soldats de l’armée malienne cantonnés sur place et la Minusma sous équipée et cantonnée avec armes à pied devant la banque malienne de solidarité à Kidal, il reste les éléments du Mnla qui circulaient librement dans Kidal.===> quoi que contraint de quitter le gouvernorat de Kidal et et les locaux de l’Ortm de Kidal.
3. ==> Mnla est dans Kidal et Aqmi est dans Kidal===>
4===> Si ce raisonnement est valable, et si le Mnla et l’Aqmi ont des objectifs différents il devrait forcément y avoir un affrontement armé entre les deux groupes armés comme c’était le cas entre le Mnla et les soldats maliens.
5. Mais curieusement aucun communiqué du Mnla ne fait état d’un quelconque affrontement armé entre le Mnla et l’Aqmi dans Kidal alors qu’ils rodent tous deux dans la même ville.
6. Comme ils ne s’affrontent pas, donc forcément ils s’assemblent, Kidal n’étant pas l’Amazonie ni la forêt équatoriale c’est une ville désertique donc à ciel ouvert===>
7 ===> Et qui s’assemblent se ressemblent===>
8===> Mnla=Aqmi dans Kidal, se qui explique que Ag Rhissa ait été épargné bien que les deux français ont été kidnappés devant sa porte sinon il serait risqué pour tout autre ravisseur de laisser partir un témoin gênant.===>
9===> l’Aqmi revendique le meurtre et un islamiste qui lui est affilié revendique l’attentat de Kidal du 14 décembre 2013, comme Aqmi=Mnla dans Kidal, c’est donc le Mnla qui revendique le meurtre des français et l’attentat du 14 décembre sur BMS de Kidal.
CQFD