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Attendre, c’est faire le jeu de la droite !

Publie le lundi 20 mars 2006 par Open-Publishing
12 commentaires

Les syndicats en proposant une grève pour le 28 en raison de la lourdeur de leurs appareils, freinent le mouvement et jouent le jeu du pourrissement sur lequel compte le gouvernement. Ils veulent évidemment se garder la possibilité de négocier avec le pouvoir en place qui leur reconnaît une existence légale d’interlocuteur. Si le mouvement les dépassait par la base, leur représentativité même serait menacée.
Compte tenu des succès faibles des actions syndicales remportés depuis 2003, on peut quand même s’interroger sur la nécessité impérative d’un changement de stratégie !!!

Une seule solution ; que tous ceux qui ont compris les enjeux de cette lutte maintiennent la pression par des actions organisées et s’adressent directement aux salariés sans passer par leurs représentants officiels.
Pour des manifestations et une grève jeudi 23 mars en plus de celle du 28 mars !

Messages

  • "en raison de la lourdeur de leurs appareils"...?

    Non.
    En raison de leur goût prononcé pour la collaboration de classe.

    • Je crois que le militantisme presse-bouton est un militantisme des temps passés. Il ne s’agit pas d’appeler à la grève, il faut la réussir et la préparer.

      La situation actuelle est tout à fait nouvelle : pour le moment il y a un front syndical uni et ferme, un niveau de mobilisation impressionnant, et un sens collectif des responsabilités à la hauteur.

      Ce sempiternel discours, cette doxa des marges ne me semblent pas adaptés à la situation. Il est faux, et faisons en sorte qu’il le reste longtemps.

      Helge

  • t’as raison. Les syndicats nous font marcher, c’est quand on s’arrête qu’on est fort, comme avec les barricades. Trois barricades ont fait plus que dix défilés.
    Descarte Figue.

    • Plus de quoi tes barricades et contre quoi ?

      Les centaines de milliers de personnes qui défilent en ce moment ne sont pas pour la plupart syndiquées, et ne répondent pas à des appels syndicaux. Si un jour elles ont besoin de monter aux barricades, je parie que tu n’y seras pas. Parce que toi tu es un chef raté, et que le foule est pour toi une chose indigne. Tu as le mépris du pauvre pour le pauvre. Un héro zéro.

      Helge

    • Et figue molle seul , dernier survivant des insurgés , levait son drapeau dechiqueté par la mitraille , sur la barricade en feu , il fut tué net par une balle en pleine tete , qui eut l’elegance de le laisser crier "vive la revolution" . Ensuite il s’ecroulat mort . Mais HEROS .
      claude de toulouse .

    • et le poète la barricade cela demande du courage, toi tu fantasme derrière l’ordinateur.
      au chili en 72 l’ordre est revenu sur les barricades. essaie de faire la barricade et tu verras la suite révolutionnaire de salon

  • Là, c’est parano.

    Bien sûr, il va y avoir des grèves avant le 28. Tous les syndicats appellent à la grève pour le 23 dans le Puy de Dome.

    Ce n’est pas l’appareil qui est lourd, rien n’est lourd. Mais crois-tu qu’il suffise d’appeler à la grève pour que tout d’un coup il y ait grève ? Crois-tu qu’il n’est pas besoin de discuter bureau par bureu et atelier par atelier ? Où pourrissement ? Les syndicats continuent à appuyer le mouvement concrètement, et je crois qu’il faut faire confiance aux étudiants et aux lycéens pour rythmer la lutte par une multitude d’actions. Les mardis d’action et les jeudi de manifestation c’est déjà pas mal.

    Tu devrais entrer activement dans le mouvement, tu en aurais un autre point de vue.

    Helge

  • Hé le stratège en chambre ! C’est facile de parler quand on n’a aucune responsabilité.
    Général LOPHOLEAN ? Combien de divisions ?

  • Faute de pouvoir joindre l’administrateur à l’adresse indiquée je publie notre communiqué ici.

    LES ATHÉES ET LE CPE

    Notre association ne peut rester silencieuse dans le débat qui secoue actuellement le pays à propos du Contrat de première embauche. Nous ne sommes ni un parti ni un syndicat. L’athéisme a longtemps pati de son assimilation à des partis politiques. En ce qui nous concerne nous avons pris nos distances avec la politique. Nous avons fait le choix d’un athéisme humaniste. Notre philosophie se résume en cinq points :
    Nous avons la Vie pour objet, la Raison comme moyen, la Vérité comme norme, le Bien comme guide et le Bonheur pour but. Nous n’intervenons pas dans les débats politiques. En plus de la défense de la laïcité à laquelle nous sommes très attachés nous sommes fondés de par notre philosophie à donner notre avis sur les questions de société.
    Ce dont les travailleurs ont besoin aujourd’hui c’est de dignité. Or force est de reconnaître qu’en donnant aux employeurs le droit de mettre à tout moment un salarié à la porte sans explication, on ne lui rend pas sa dignité mais on finit de la lui enlever, en faisant de lui une chose que l‘on jette après usage. Or le salarié est avant tout un être humain qui doit être traité comme tel.
    Cette situation rappelle de façon inquiétante “L’Horreur écononique” que Viviane FORESTER nous prédit dans son livre du même nom en écrivant : “Pour la première fois dans l’Histoire l’ensemble des êtres humains est de moins en moins nécessaire au petit nombre qui façonne l’économie et qui détient le pouvoir. Nous découvrons qu’au-delà de l’exploitation de l’homme il y avait pire, et que devant le fait de n’être plus même exploitable, la foule des hommes tenus pour superflus peut trembler. De l’exploitation à l’exclusion, et de l’exclusion à l’élimination ?”
    Après la seconde guerre mondiale l’économie du pays était au plus bas. Le Général de Gaulle avait eu l’inteligence d’associer les travailleurs à la reconstruction du pays et cela avait réussi. Aujourd’hui il faut avoir la sagesse de reconnaître que rien de durable ni de valble ne pourra se faire sans la participation des travailleurs et à fortiori contre eux, et sans la participation de la jeunesse, qui ne demande qu’à s’investir avec enthousiasme pour peu que nous lui donnions des raisons d’espérer en l’avenir. Or c’est à tout le contraire que nous assistons en ce moment avec le CPE.

    ASSOCIATION DES ATHÉES DES PYRÉNÉES-ORIENTALES
    15 rue Ferdinand Buisson, 66000-PERPIGNAN
    Louis BALLESTER, Secrétaire
    Tél : 04 68 21 16 04
    Courriel : delavant@tele2.fr
    http://associations.midiblogs.fr

  • Les petits loups
    Je suis en général contre la lourdeur des syndicats et en plus je constate dans mon entreprise peu d’info de la part des syndicats et peu d’envie de motiver les gens.
    J’ai du réclamer pour le samedi de greve les lieux et dates... et pour Nice nous n’avons eu la réponse que le vendredi soir (les webs des différents syndicats n’indiquaient rien pour Nice)

    Par contre pour une grève, je comprends le délai... poser le préavis et motiver les gens...
    car peu veulent ou peuvent se permettre de prendre un jour de grève dans le public (manque d’argent, mise à l’index (surtout quand on est peu et pas motivés par aucun courant en interne).

  • LE JEU DE LA DROITE...

    Diviser c’est faire le jeu de la droite !
    Gueuler contre les syndicats et les organisations qui cherchent à faire encore monter la pression contre le CPE, c’est çà qui fait le jeu de la droite !
    Mettre en cause les décisions - forcément des compromis, mais pas des compromissions - prises dans le cadre du "tous ensemble", çà c’est faire le jeu de la droite !
    Crier des insultes à ceux qui sont à fond dans le combat, c’est faire le jeu de la droite !
    Saper le travail de la résistance quand on vit encore dans l’oppression c’est faire le jeu de la droite et çà ne permet pas de donner confiance pour le jour de la libération où nous devrons construire l’alternative...

    Face aux insultes, face à la droite, face au CPE : tous ensemble, tous !
    Les autres, les fatigués, ceux qui croyaient que c’était un moment de récrée, qu’ils aillent se coucher !

    NOSE

    • de quelle résistance parles-tu ? qui résiste, qui est opprimé ? Les cadres des syndicats confédérés qui vont aller négocier quand l’autre aura retiré son CPE ou fait un geste ? Et que fais-tu donc de ceux qui se mobilisent , qui résistent ? Tu les remets à la place où ils étaient et basta ?

      youpi, là tu me fais rêver NOSE !

      contre productif ? mais que les syndicats soient réellement en phase avec ce que vit le peuple. Ce qui ne sera pas réglé dans la rue le sera dans les urnes, et je crains que la frilosité des syndicats, leurs tactiques politiciennes ne nous amènent comme ces politicards bourgeois au casse-pipe. Réveillez-vous !