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Au capitalisme, l’être humain n’est qu’une suite de capitaux

par Cassiopée

Publie le jeudi 11 juillet 2013 par Cassiopée - Open-Publishing
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Les dérives de l’économie actuelle en est arrivé à considérer l’être humain comme un capital, pour finir par vouloir faire accepter que l’individu devient un capital humain ou une suite de capitaux.

Ce qui vise à réduire les débats de vie en société et sa construction collective à des choix de possibilités d’investissements qui doit obligatoirement intégrer les conditions qui ont été fixer avec une logique de super-profits et d’amasser des fortunes dans des temps records. C’est l’intérêt général qui est mis définitivement de côté pour permettre d’accroître rapidemment le capital de quelques individus a contrario de la masse qui voît réduire son capital personnel.

La place de la politique se résume à critiquer le manque de compétitivité, pour concentrer plus de capital humain, et transférer les services publics vers le privé, pour augmenter les capacités du capital des humains vers quelques individus, la concentration des richesses. Les débats sur l’intérêt général ne repose plus que sur la compétitivité qui exclut volontairement tous débats sur l’augmentation de la redistribution des richesses.

Messages

  • Cassiopée semble découvrir une vérité que Marx avait déjà bien mis à jour à savoir que pour le capital , l’ être humain n’ existe pas ; seul l’ intéresse la force productive ayant comme unique caractéristique de produire de la plus-value , carburant indispensable de l’ accumulation capitaliste ce qui est finalement l’ essence même de la reproduction capitaliste et non de simples dérives que l’ Etat pourrait corriger. Est-il aussi besoin d’ ajouter que " le capital humain " est une notion forgée par Staline qui a vite compris comment en généraliser son application derrière le paravent idéologique du socialisme en transition ( le plus gros mensonge déconcertant de l’ histoire comme le dirait bien A. Ciliga ) ?