Accueil > Babayagas : une maison de retraite autogérée

Babayagas : une maison de retraite autogérée

Publie le dimanche 7 mars 2010 par Open-Publishing
6 commentaires

La Maison des Babayagas sera :

Autogérée : nous gérerons notre maison nous-mêmes, n’acceptant d’aide extérieure que le moins possible et pour pallier nos forces déclinantes, l’attention soutenue aux soins du corps - gymnastique, thérapies, massages - tout à la fois plaisir et exigence, y aidant grandement.

Solidaire : tout en respectant et préservant l’intimité de chacune, nous organiserons une mutualisation de nos moyens, nous aidant à bien vieillir ensemble et à aborder la mort dans la sérénité.

Citoyenne, : nous serons ouvertes sur la cité, actives autour de nous autant que nous le pourrons, organisant des échanges réciproques, articulant ainsi : Vie Politique, Vie Sociale et Vie Culturelle.

Ecologique : la Maison des Babayagas sera construite avec un impératif d’économie d’énergie et de respect de l’environnement. Dans son fonctionnement, nous veillerons particulièrement à une gestion rigoureuse de l’eau, des énergies, des déchets.

La Maison des Babayagas est née d’une idée longuement mûrie par Thérèse Clerc.

Ayant accompagné ses vieux parents au terme de leur vie, alors qu’elle travaillait encore et que ses propres enfants la sollicitaient, elle avait pu mesurer combien le quotidien deviendrait source de complications, de tensions, d’angoisse même lorsque, l’âge avançant, sa vie très bien assumée de femme seule risquait de basculer dans la solitude, et de peser sur ses proches.

Thérèse avait, un certain jour de 1999, pris sa plume, lancé son appel et dessiné les grandes lignes de la vie dans la future Maison des Babayagas.

Puis le temps avait passé, d’autres urgences l’avaient sollicitée.

Mais son appel a été entendu par Monique Bragard et Suzanne Gouëffic, qui l’ont rejointe un jour de l’hiver 2001.

Petit à petit, au fil des ans, une quinzaine de femmes les ont suivies, convaincues que ce projet répondait à leurs pressantes interrogations, à leurs propres aspirations.

Car, comme le proclame l’association « Vieillir c’est Vivre », “ Vivre plus longtemps peut être une chance, à condition de se sentir acteur de ses choix de vie et citoyen dans la société.”

Ou comme Thérèse l’affirme sans cesse :

“ Vivre vieux, c’est bien ; mais vieillir bien, c’est mieux ! ”

http://www.lamaisondesbabayagas.fr/

Innovation sociale
Babayagas : l’utopie d’une maison de retraite autogérée

Par Agnès Rousseaux (4 mars 2010)
http://www.bastamag.net/article893.html

Messages