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Banlieues ; veut on anticiper ?

Publie le mardi 31 octobre 2006 par Open-Publishing
2 commentaires

Banlieues ; veut on anticiper ? :
“Si les grandes villes seront durement touchées par le déclin à venir de la production de pétrole, les banlieues le seront encore plus. Les habitants de banlieues mal conçues doivent non seulement tout importer, mais ils sont aussi souvent isolés géographiquement, loin de leurs emplois et des magasins. Ils doivent utiliser leur voiture pour se procurer la moindre denrée, comme du pain ou du lait. Les banlieues ont engendré une culture de trajet quotidien pour se rendre au travail, trajet qui prend près d’une heure par jour en moyenne aux États-Unis. Alors que les grandes villes européennes étaient déjà presque à maturité avant l’arrivée massive de l’automobile, le développement des grandes villes américaines, beaucoup plus jeunes, a été dicté par la voiture. Tandis qu’en Europe les limites de la ville sont généralement clairement définies et que les Européens ne convertissent pas des champs fertiles en lotissements sans rechigner, les Américains n’y voient pas d’objection car les terres arables ont longtemps été considérées comme excédentaires.

Ces étendues inesthétiques et décousues de banlieues et de centres commerciaux ne se voient pas qu’aux États-Unis. On les trouve en Amérique Latine, dans le sud-est asiatique et, de plus en plus, en Chine. En allant de Shanghai à Pékin en avion, on peut voir une ligne de bâtiments, habitations et usines se dessiner le long des nouvelles routes et autoroutes, en contraste total avec les villages serrés qui ont caractérisé le mode d’utilisation des terrains à usage d’habitation en Chine pendant des millénaires. Les centres commerciaux et les immenses magasins discount, symbolisés par le groupe Wal-Mart, ont tous été subventionnés par un pétrole à un prix artificiellement bas. Isolées par des prix pétroliers élevés, les banlieues pourraient s’avérer écologiquement et économiquement impossibles à soutenir.

Lors de la transition énergétique à venir, il y aura des gagnants et des perdants. Les pays qui ne se préparent pas pour l’avenir, qui traînent à investir dans des technologies plus rentables en termes d’utilisation du pétrole et dans des sources d’énergie nouvelles, pourraient connaître un déclin de leur niveau de vie.”

Le monde après le pic pétrolier
http://bellaciao.org/fr/article.php3?id_article=36123

Le pic petrolier est en cours,il est dissimulé vu les echeances electorales americaines, comme le prix du petrole maintenu a un prix politique qui va commencer a grimper apres novembre 2006.Novembre 2006 : début de la phase d’impact de la crise systémique globale http://newropeans magazine.org/index.php ?option=com_content&task=view&id=4725&Itemid=110

Un plan marshall pour les banlieues europeennes doit partir de ce constat .Le grand chantier de notre avenir proche est la reconversion de ces espaces en lieux de vie ce
qu’ils ne sont pas,par l’implication active et durable des habitants,qui grace au revenu garanti seront a meme de creer sur place des cooperatives municipales dont le programme pratique sera la transformation ecologique de ces quartiers en lieux de vie autonomes,autosuffisants qui puissent surmonter collectivement le choc de l’apres petrole,c’est le veritable defi.
Seuls les habitants des quartiers motives et soutenus par la collectivite nationale et europeenne sont a meme de l’accomplir,en s’appropriant leur territoire et toutes les techniques alternatives,encore faut il que l’on leur fasse confiance en leur accordant les moyens .
Commencons a retrouver la confiance mutuelle indispensable a cet immense projet,en incluant prioritairement cet objectif dans notre programme.Les sources du financement existent l’autopacification de ces territoires reduira le cout actuel des appareils policiers et militaires,il suffit d’amorcer la pompe.

Messages

  • Encore faut-il le vouloir...

    Tout ce qui se passe actuellement est programmé

    par des puissants placés bien au-dessus des pouvoirs politiques.

    Leur but :

    PRECIPITER LE CHAOS afin de faire "du neuf"

    c’est-à-dire dans un premier temps pousser les populations à

    LA REVOLUTION dans chaque pays

    et dans un deuxième temps imposer une dictature de leur choix,

    c’est-à-dire "UN DICTATEUR CHOISI PAR EUX" qui arrivera comme

    " LE SAUVEUR DU MONDE" après qu’ils aient tout provoqué...

    Pour la révolution, c’est NON !

    Pour la révolte solidaire, c’est OUI ! (Et elle est à nos portes)

    Michèle

  • Bonjour,

    Il y a banlieues et banlieues. L’article part d’une image relativement stéréotypée de la banlieue, celle qui est au "bout du trou du cul" du monde. En marge, isolée avec des infrastructures et des commodités peu présentes.

    Effectivement il en existe mais gardons à l’esprit que cette situation mal vécue par les personnes qui y vivent est également partagée par d’autres habitants. Ceux des villages isolés ou de lotissements d’habitats individuels à la périphérie des villes. Le sentiment d’isolement y est identique.

    Travaillant dans une structure d’insertion sociale et professionnelle au sein d’un quartier "très chaud" de Metz en Moselle, j’ai souvent été confronté aux remarques de jeunes et moins jeunes manifestant leurs mécontentement quant à cet isolement. Pourtant les infrastructures y sont présentes et les commerces accessibles dans le quartier ou à proximité avec de vastes zones commerciales.

    Le centre-ville y est à 15 mn par le bus et les liaisons y sont fréquentes. Par contre j’accueillais également des jeunes des villages environnants. Pour eux, les trajets sont autrement plus importants (quelque fois une à deux heures pour un simple déplacement en bus).

    Mais dans le quartier, le sentiment de relégation est d’autant plus fort que la population s’estime en situation de discrimination du fait de ses origines. Je pense que cette donnée est très importante !