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Betancourt : du flou dans les déclarations du gouvernement

Publie le mercredi 5 mars 2008 par Open-Publishing
4 commentaires

Alors que le Quai d’Orsay a affirmé hier qu’« il y a eu beaucoup de contacts (avec Raul Reyes) jusqu’à » sa mort, Laurent Wauquiez déclare aujourd’hui que la France n’était « pas récemment » en contact avec l’ex-numéro deux des Farc.

En à peine 24 heures d’intervalle, le gouvernement se contredit presque au sujet de ses contacts avec l’ex-numéro deux des Farc, Raul Reyes. Laurent Wauquiez, le porte-parole du gouvernement, déclare aujourd’hui que la France n’était « pas récemment » en contact avec Raul Reyes à propos de la libération d’Ingrid Betancourt, détenue depuis six ans en Colombie.

Pourtant, hier après-midi, la porte-parole du Quai d’Orsay avait affirmé que des contacts existaient avec Paul Reyes. « Dans le cadre de cette opération de facilitation, directement, indirectement, beaucoup de contacts étaient liés ». « Il y a eu beaucoup de contacts jusqu’à l’événement que nous connaissons », a ajouté la porte-parole du ministère, Pascale Andréani, en référence à la mort de Raul Reyes.

Laurent Wauquiez lui, nuance : « Reyes, effectivement, pas récemment mais dans le passé, avait été un interlocuteur de la France, mais comme d’autres pays qui sont investis sur le sujet de la libération des otages. Il était bien l’interlocuteur depuis longtemps des pays investis sur la libération des otages et notamment la France et la Suisse, mais pas sur les derniers jours plus particulièrement ».

Selon le communiqué des Farc publié par l’Agence bolivarienne de presse, proche de la guérilla, Raul Reyes tentait d’organiser, grâce à la médiation du président du Venezuela Hugo Chavez, une réunion avec le président français pour « rechercher des solutions pour parvenir à régler la situation d’Ingrid Betancourt ».

http://www.liberation.fr/actualite/monde/313812.FR.php

Messages

  • Sarko protège son ami urib et les militaros-trafiquants.momo11

  • Selon le communiqué des Farc publié par l’Agence bolivarienne de presse, proche de la guérilla, Raul Reyes tentait d’organiser, grâce à la médiation du président du Venezuela Hugo Chavez, une réunion avec le président français pour « rechercher des solutions pour parvenir à régler la situation d’Ingrid Betancourt ».

    Tout de même, je ne peux m’empêcher de me poser des questions sur "rechercher des solutions pour parvenir à régler la situation d’Ingrid Betancourt". Est-ce que le plus simple n’aurait pas été de la libérer. C’est une solution simple.

    C’est sa fille qui devrait aller la chercher directement, sans attendre aucune aide, car ça commence à bien faire les "un pas en avant, 10 en arrière".

    • A 82 75 : Je suis trés étonné de voir que vous ne comprenerz pas la dificulté de rendre la liberté à Ingrid Betantancour, ce que nous souhaitons tous de tout coeur,mais il vous faut réflechir et penser que les FACR sont trés surveillés et qu’il faut qu’eux aussi assurent leur sécurité, l’exemple que nous venons de voir montre qu’ils sont à la merci des paramilitaires et des systhèmes sophistiqués des etats - unis et la CIA pour être assassinés, je crois que le président colombien ne tient pas à ce que les otages soit libérés vivants et il fait tout ce qu’il peut pour retarder la libération pour que les communications nécéssaires pour régler les problèmes de libération dure pour pouvoir mieux les fixer et ensuite les éliminers comme ce fut le cas dernièrement,il est facile de dire que celà pourrait se faire rapidement quand on est dérrière un ordinateur et non pas dans la jungle comme ils le sont et de plus traqués comme des bêtes, peut être aussi voudrait qu’ils soit tous tués comme l’ont étés les 16 dernièrement et pouvoir imputer ces morts aux Farcpour décrédibiliser leur actions et les faire prendre pour des délinquants.AL de TOULOUSE

    • Et moi je trouve suspect cet empressement à nier le fait que les contacts étaient "rapprochés" entre les "négociateurs" français et le groupe de Raùl Rèyes.

      En sachant que le principal problème de sécurisation des contacts, c’est la localisation possible des guerilleros par les forces militaires colombiennes à travers les télécommunications, et, ou, à travers une balise importée à l’occasion de ces contacts par les "négociateurs".

      Toujours ma vieille parano !!!

      G.L.