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Burkini : pourquoi il ne faut pas laisser faire

par Joseph Macé-Scaron

Publie le samedi 20 août 2016 par Joseph Macé-Scaron - Open-Publishing
22 commentaires

Le burkini est en passe de devenir le feuilleton de l’été. Ce que sentent bien l’immense majorité de nos concitoyens dans cette affaire, en dépit des plaisanteries à deux balles et des hésitations d’une partie de leurs représentants, c’est qu’il s’agit là d’une nouvelle bataille et que reculer ne mènera nulle part sauf à se trouver un jour le dos en mur.

Tout a commencé à Marseille lorsqu’un parc aquatique et la municipalité divers gauche des Pennes-Mirabeau (Bouches-du-Rhône) ont décidé de retoquer la demande de réservation faite par des femmes des quartiers nord de Marseille ayant prévu une sortie piscine en burkini. Dans la foulée, le maire de Cannes, suivi par d’autres édiles Les Républicains, signa un arrêté interdisant le port de ce vêtement ostentatoire sur ses plages en raison des « risques de troubles à l’ordre public ». Samedi 13 août, des heurts ont éclaté à Sisco, en Corse, qui n’étaient pas sans rappeler ceux de décembre 2015, opposant des familles musulmanes, dont les femmes se baignaient en burkini (c’est en tout cas ce qui a été rapporté par des témoins dans un premier temps) et des Corses. Au cours de ces affrontements, il y eut plusieurs blessés dont une femme enceinte. Bref, le burkini est en passe de devenir le feuilleton de l’été.

S’agit-il d’un épiphénomène, d’une mode vestimentaire comme une autre, d’une polémique montée de toutes pièces par la droite ultra qui fait ricaner les médias étrangers, et notamment anglo-saxons (vous savez, les mêmes qui prétendaient qu’il existait des armes de destruction massive en Irak) ? Ce qui est sûr, c’est que, voilà, une fois encore, l’artillerie lourde est de sortie pour nous convaincre que notre pays si éprouvé par le terrorisme est une nation hystérique prenant la mouche pour des peccadilles.

EST-IL BESOIN DE CONTINUER QUAND LES COUPS DE CANIF PORTÉS AU BON SENS RÉPUBLICAIN SONT SI NOMBREUX ?

Le problème est qu’on connaît la chanson car, à moins d’être aveugle, comment ne pas voir que le surgissement de cette question du burkini vient s’ajouter à la longue liste des attaques répétées contre l’indifférenciation et à l’affirmation d’une visibilité radicalement différente. Impossible en effet, à moins d’avoir une mémoire de poisson rouge, de ne pas inscrire cette question dans le droit fil des débats posés par le foulard à l’école, la prière dans la rue, le repas dans les cantines, les programmes scolaires, l’apartheid sexuel dans les piscines publiques, le refus qu’une femme puisse être examinée par un médecin homme à l’hôpital public... Est-il vraiment besoin de continuer quand les coups de canif portés au bon sens républicain sont si nombreux ?

De même, il est aisé de prévoir ce qu’il adviendrait si la pratique du burkini s’installait le long des plages. Dans la foulée de la nouvelle antienne contemporaine : « C’est ma religion, donc il faut en respecter les recommandations, les commandements, les interdits, etc. », on verrait très vite surgir une nouvelle demande réclamant de prévoir systématiquement des maîtres-nageuses à côté de leurs collègues masculins et si possible vêtues d’un burkini rouge et jaune, comme c’est le cas en Australie. Un autre « beau » débat en perspective assurément quand on connaît le poids et l’embarras de vêtements mouillés en cas de secours rapide. Passons. Mais ce que sentent bien l’immense majorité de nos concitoyens dans cette affaire, en dépit des plaisanteries à deux balles et des hésitations d’une partie de leurs représentants, c’est qu’il s’agit là d’une nouvelle bataille et que reculer ne mènera nulle part sauf à se trouver un jour le dos en mur.

S’agissant des tissus religieux, aucun argument ne tient la route face à cette mise en garde de Mona Eltahawy, aucun : « Les femmes du monde occidental portant un voile contribuent à asservir les femmes ailleurs dans le monde pour lesquelles le port du voile est une contrainte. » Il faut une forte dose de cynisme ou de bêtise, voire des deux, pour revendiquer de se couvrir toujours plus alors qu’au même moment des images nous proviennent des zones libérées de Daech, où l’on voit des femmes brûler leurs geôles de tissu en étreignant des combattantes kurdes et arabes tête nue.

C’EST BIEN DE CELA QU’IL S’AGIT : UNE SERVITUDE VOLONTAIRE

Certaines musulmanes clament que c’est leur droit, que c’est leur choix ? Grand bien leur fasse. Nous savons depuis plusieurs années déjà combien les fondamentalistes religieux sont habiles à revisiter les idéaux de 1789 et des Lumières pour les retourner à des fins obscurantistes. Parce que nous vivons encore sur la queue de comète des mouvements de libération du corps des années 60 et leurs illusions, nous avons du mal à appréhender ce qui a été décrit, il y a plus de cinq siècles, par La Boétie dans son essai sur la servitude volontaire. Car c’est bien de cela qu’il s’agit : une servitude volontaire. Et peu nous importe de savoir si ce rapprochement que nous faisons va provoquer les criailleries de tous ceux qui considèrent que le burkini est un « vêtement comme un autre ». Si c’était le cas, nous attendons avec un intérêt tout particulier les premiers hommes en burkini sur les plages et, bien sûr, la première « burkini pride » à Sciences-Po.

Le Collectif contre l’islamophobie en France s’indigne et tempête ? La belle affaire ! Le Canard enchaîné vient de souligner, textes à l’appui, combien cet organisme n’est pas autre chose qu’une machine de guerre instruisant en permanence le procès de la laïcité en France. Dans un entretien à la Provence, mercredi 17 août, Manuel Valls a apporté son soutien aux élus à l’origine de ces décisions, « s’ils sont motivés par la volonté d’encourager le vivre-ensemble, sans arrière-pensée politique ». On ne peut dire mieux. Et d’expliquer que les plages, comme tout espace public, doivent être préservées des revendications religieuses. Un peu de sable estival pour faire grincer quelques dents à gauche.

http://www.marianne.net/burkini-pourquoi-il-ne-faut-pas-laisser-faire-100245184.html

Messages

  • On va s’en prendre plein la gueule avec la loi anti travail El khomeri et vous nous emmerdez encore avec les burkinades ??

    Faites vous plaisir en gribouillant vos couillonnades dans Marianne et passez votre chemin Mr scaron macé

    Merci bien

  • En tant que de gauche, laïque et partisans de l’égalité et de la liberté des femmes, on ne peut être que contre les niqabs, burqas,burkini et autres prisons de tissus qui visent à enfermer les femmes et à les exclure de l’espace public.

    Une petite recherche sur Google :

    Selon le wikipedia :

    "Le port du voile est obligatoire en public dans deux pays à majorité musulmane (Arabie saoudite et Iran)"

    "Le port du voile est obligatoire pour les étrangères, les touristes et les non-musulmanes."

    sources :

    http://www.jeuneafrique.com/346311/societe/meninhijab-iran-hommes-portent-hijab-protester-contre-voile-obligatoire/

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Affaires_du_voile_islamique

    http://www.communisme-ouvrier.info/?+-Voile-+

    • Oh oui ! Seulement il semble qu’en France une femme meurt sous les coups de son conjoint tous les trois jours. (2015 122 femmes !!!)
      Mais curieusement aucune campagne politico-médiatique n’est organisée contre ça ! C’est moins important !
      Lire le plagiaire Macé-Scaron sur Bellaciao ... ...

      Un humoriste conseille aujourd’hui aux chômeurs de porter un burkini pour attirer l’attention.

    • Burkini est juste une surenchère des medias établis qui instrumentalisent les attentats terroristes, afin de pointer des boucs émissaires aux crises continues du capitalisme !

      Seulement cela n’empêche que niqabs, burqas,burkini et autres prisons de tissus visent surtout à oppresser les femmes, les enfermer et à les exclure de l’espace public .
      Ce n’est pas « Un vêtement comme les autres » ! Surtout pas dans les pays arabo musulmans ou le port de ces tissus sont obligatoires avec des peines des prisons fermes et des coups de fouets ( Iran et Arabie Saoudite )

  • Dés l’automne, le burkini sera remis au placard des accessoires "émotion populaire" dans le genre de l’affaire du petit Gregory ou du bureau ovale avec Monica Lewinsky.
    Ca marche à tous les coups la diversion.

    En octobre tout sera oublié et ils nous enfumeront avec un nouveau truc bien foireux.

  • « Un vêtement comme les autres »…

    14 août 2016 Par Edwy Plenel Blog : Les carnets libres d’Edwy Plenel

    Le propre des époques de transition comme la nôtre, de trouble et d’incertitude quand un vieux monde se meurt lentement et qu’un nouveau monde tarde à naître, c’est la perte des repères les plus élémentaires. Et notamment l’oubli des libertés fondamentales…

    Ces libertés fondamentales pour lesquelles, depuis 1789 (puis 1830, 1848, 1871, 1898, 1936, 1944, 1968… pour ne prendre que les dates de surgissement des révoltes créatrices), notre peuple s’est battu contre des pouvoirs qui servaient les puissants et les dominants, au service en somme des injustices sociales. Parmi ces principes, qui sont ceux d’une République démocratique et sociale, il y a la liberté individuelle : l’égalité de droits pour toutes et tous, sans distinction d’origine, de condition, d’apparence ou de croyance, de sexe ou de genre, dont la seule limite est de ne pas imposer aux autres sa propre loi, celle d’une idéologie (politique) ou d’un dogme (religieux).

    Ainsi sur une plage, chacun d’entre nous peut penser ce qu’il veut des postures choisies par les autres estivants (selon leurs cultures, leurs convictions, leurs religions, etc.), mais aucun d’entre nous n’a le droit d’imposer autoritairement aux autres son choix à la manière d’un uniforme obligatoire. Ainsi, de même que je m’opposerai demain de toutes mes forces à un pouvoir qui obligerait les femmes à couvrir leur corps dans l’espace public, de même je m’oppose aujourd’hui à ce qu’on interdise sur les plages une tenue qui les couvre parce qu’elle serait liée à une religion. Dans les deux cas, nous cédons nos libertés individuelles au profit d’une logique autoritaire et discriminatoire qui, dans le premier cas, vise les femmes en continuant d’en faire une minorité politique opprimée et, dans le second cas, vise les musulmanes en les constituant comme minorité à exclure.

    La liberté ne se divise pas, et elle est donc aussi celle de ceux dont nous ne partageons pas les idées ou les préjugés. À condition, évidemment, qu’ils ne cherchent pas, à leur tour, à nous les imposer autoritairement – et ce n’est certes pas le cas de ces femmes musulmanes qui, comme en témoignent nombre de reportages, vont vêtues à la plage en compagnie d’amies aussi dévêtues qu’on peut l’être, affichant ainsi la diversité et la pluralité qui anime les musulmans de France. Faut-il rappeler à nos intolérants d’aujourd’hui qu’en 1905, lors du vote sur la loi de séparation des églises et de l’État, certains républicains conservateurs voulurent faire interdire le port de la soutane dans l’espace public ? Et qu’évidemment, Aristide Briand (qui portait la loi, fermement soutenu par Jean Jaurès) s’y opposa au nom de la liberté, celle d’afficher ses opinions (donc aussi sa croyance), avec le soutien de tous les républicains progressistes (lesquels hélas, comme les autres, oubliaient les femmes qui, alors, n’avaient pas voix au chapitre, ni droit de vote – avec parfois, ce prétexte, qui ne manque pas d’ironie rétrospective, qu’elles seraient sous l’emprise de l’obscurantisme religieux).

    Les tenants de l’interdiction du « costume ecclésiastique » (comme d’autres, aujourd’hui, qui veulent interdire tout « costume islamique ») affirmaient qu’il s’agissait d’un habit de soumission et que le devoir de l’Etat républicain était d’émanciper par la loi (donc par la force… de la loi) les prêtres de la soutane. Au passage, machistes affirmés, ils affirmaient que la soutane, qui est une robe, portait atteinte à la « dignité masculine ». Voici ce qu’Aristide Briand leur répondit, en refusant qu’une loi qui entend « instaurer un régime de liberté » veuille imposer aux prêtres « l’obligation de modifier la coupe de leurs vêtements » : « Votre commission, messieurs, a pensé qu’en régime de séparation la question du costume ecclésiastique ne pouvait se poser. Ce costume n’existe plus pour nous avec son caractère officiel (…). La soutane devient, dès le lendemain de la séparation, un vêtement comme les autres, accessible à tous les citoyens, prêtres ou non. »

    Autrement dit (et d’ailleurs Briand lancera, provocateur, à cette assemblée masculine qu’il était du droit de chacun, dans un régime de liberté, de se promener s’il le souhaitait « en robe ») si, demain, des hommes (quels qu’ils soient) veulent se rendre en soutane à la plage, et se baigner sous cette apparence, ils en ont le droit… De même, d’ailleurs, que l’on peut rencontrer, en feuilletant Paris Match de cette semaine, un homme nu se promenant sur une plage non naturiste de Biarritz qui, croisant Emmanuel Macron et son épouse, les salue, salut que le ministre lui rend avec le sourire. Mais les mêmes qui s’alarment des tenues de plage couvrantes de musulmanes ne se sont pas émus de cette transgression exactement opposée. Dans les deux cas, nous sommes face à des choix relevant de la liberté individuelle. Si son exercice ne s’accompagne d’aucun prosélytisme (cherchant à contraindre la liberté d’autres individus), accepter qu’une autorité la contraigne, c’est ouvrir la voie à ces morales d’État qui ont toujours accompagné les régimes autoritaires, quels qu’ils soient et quelle que soit leur intensité.

    Toutes ces polémiques, qui n’ont pour effet que de tomber dans le piège tendu par Daech (stigmatiser les musulmans par quête de boucs émissaires à nos peurs – voir plus bas), sont profondément ridicules quand on les confronte à un raisonnement logique. Va-t-on interdire, demain, au nom du refus de toute visibilité des convictions religieuses dans l’espace public, que des religieuses catholiques en coiffe se rendent à la plage ? Ou que des juifs pratiquants s’y promènent avec une kippa sur la tête ? Mais, demain, va-t-on également, au nom de la « neutralité » de l’espace public interdire des T-shirts affirmant des opinions supposées subversives ou des tenues juvéniles supposées dissidentes ? Faire la chasse aux cheveux longs, aux piercings, aux tatouages, etc. ?

    Les Sœurs de la Consolation assistant à une compétition de surf dans les Landes Les Sœurs de la Consolation assistant à une compétition de surf dans les Landes

    Quand une liberté commence à tomber, sous un prétexte idéologique qui, en l’espèce, est sécuritaire, il est non seulement difficile de la reconquérir mais, surtout, elle en vient à être perdue pour tous, et pas seulement pour ceux que sa restriction semble viser. Demain, selon les aléas de notre vie politique, des municipalités, des gouvernements, des entreprises prendront prétexte de la restriction idéologique d’une liberté visant les corps et les apparences pour s’en prendre à d’autres attitudes jugées non conformes à leurs préjugés, à leurs dogmes, à leurs intérêts. Défendre nos libertés individuelles (parmi lesquelles celles de nos corps, de leurs vêtures ou de leurs nudités), c’est défendre la liberté de se battre pour nos droits, et de ne pas être soumis à la servitude des pouvoirs (qu’ils soient étatiques, économiques, idéologiques, religieux, sexuels, etc.).

    La deuxième déclaration des droits de l’homme, la plus aboutie mais la plus éphémère, celle de l’An I de la République (1793) énonce ceci en son article 6 : « La liberté est le pouvoir qui appartient à l’homme de faire tout ce qui ne nuit pas aux droits d’autrui ; elle a pour principe la nature ; pour règle la justice ; pour sauvegarde la loi ; sa limite morale est dans cette maxime : Ne fais pas à autrui ce que tu ne veux pas qu’il te soit fait ».

    PS : j’ajoute à ce billet ce que j’ai récemment posté sur les réseaux sociaux, simple appel à la raison quand tant d’autres sujets (démocratiques, sociaux, écologiques, géopolitiques, scientifiques, etc.) devraient mobiliser nos énergies comme en témoignent les priorités éditoriales de Mediapart tout cet été :

    À l’été 2014 (il y a deux ans donc, avant les attentats de 2015 et 2016), j’ai écrit ce qui suit, dans Pour les musulmans (Éditions La Découverte, lire ici). Est-il besoin de souligner que cette mise en garde est toujours d’actualité, plus que jamais ? Et qu’il est de notre devoir de soutenir toutes celles et tous ceux qui sont stigmatisés non pas pour ce qu’ils auraient fait mais pour ce qu’ils sont, en raison de leur croyance ou de leur apparence ? Voici donc l’extrait : « Sous toutes les latitudes, le sort fait aux minorités dit l’état moral d’une société. (…) Au-delà de mon pays, j’écris contre cette guerre des mondes dans laquelle on veut entraîner les peuples en fabriquant des haines identitaires dont la religion est l’alibi. Mais je suis en France, j’y vis, j’y travaille, et c’est ici même que, pour nous, se joue ce sursaut des consciences. Jamais les crimes commis par de prétendus musulmans ayant eux-mêmes sombré dans ces guerres sans fin ne justifieront qu’en retour, nous persécutions les musulmans de France. Jamais des dérives individuelles ou des conflits lointains n’autoriseront que, dans notre pays, on en vienne à assimiler en bloc des hommes, des femmes et des enfants à un péril qui menacerait l’intégrité, voire la pureté de notre communauté nationale, au prétexte de leur foi, de leur croyance, de leur religion, de leur origine, de leur culture, de leur appartenance ou de leur apparence. Jamais les désordres du monde ne sauraient excuser l’oubli du monde. De sa complexité, de sa diversité et de sa fragilité ».

    De l’histoire, de la reflexion contre l’air du temps. A mediter.
    Les photos n’apparaissent pas sur BC, dommage

    • Ce texte est d’une grande justesse, très clair et bien écrit : c’est quoi que tu comprends pas ou qui te fait penser à de la diarrhée ?... T’es malade ?...

    • Excellente analyse de la felonie et de la paresse intellectuelle faite par Edwy
      Plenel . Mais il reste qu’on a tout de meme du la faire cette mise au
      point. Pas tres rassurant en fait car au fond qu’est ce que ca peut bien leur foutre
      aux nazillons de voir des nanas qui se trimballent avec un foulard sur la tronche.
      Si ce n’etait pas une coutume musulmane, qu’a cela ne tienne ils en trouveraient
      une autre pour stigmatiser ces nouveaux Juifs que sont devenus les musulmans
      de nos jours...

    • A soleil rouge
      Si vous pensez que l’expression d’une pensée, d’une reflexion est une diarrhée , c’est fort regrettable . je crains que derrière ce vocable, se cache votre incapacité à lire , mais surtout à comprendre un texte un peu long, mais ici tout à fait accessible du point de vue du sens comme le souligne carlitto.
      Je crains d’ailleurs que vous ne l’ayez pas lu car je n’ose penser que vous n’en ayez pas saisi le sens tellement il est clair mais j’ai un doute tout de même alimenté par la question que vous posez.Je ne suis pas là pour faire une explication de texte.
      Autre hypothèse : vous avez compris ce texte, mais très gêné par son contenu très argumenté et convaincant, avec lequel vous êtes en désaccord, vous préférez botté en touche en vous en tirant par une pirouette peu glorieuse sans vous rendre compte que vous êtes ridicule ou malade, comme le dit carlitto.C’est au choix.
      Vous pourriez nous éclairer sur ce point. Merci d’avance

    • Et après cette diarrhée, tu as voulu dire quoi au juste ?

      Cette "diarrhée", je la trouve limpide, je m’y retrouve totalement, en tant que communiste (sans parti).

      Pourquoi tu m’injuries ? Tu comprendrais des choses que je ne comprends pas ? Il ne te traverse jamais l’esprit que c’est peut-être l’inverse ?

    • L’histoire du nudiste et d’Emmanuel Macron montre que la nudité ne choque que les culs-bénits de l’église ou de la mosquée, mais que la quasi-totalité des Français estiment que ça n’a rien de choquant, c’est simplement une tenue agréable et naturelle quand il fait chaud.
      Chez beaucoup de nos voisins, la nudité est parfaitement légale. En Espagne par exemple, vous pouvez être nu sur n’importe quelle plage et dans n’importe quel parc ou piscine, et bien sûr dans votre jardin.

      En France, on continue à obliger les gens à mettre un maillot de bain.

      J’aurais envie de dire à celles et ceux qui disent que le burkini doit être autorisé parce qu’on a le droit de s’habiller comme on veut : chiche ! et dans le même temps, légalisons la nudité dans les parcs, piscines, sur les plages etc. (en gros, dans tous les lieux où il est commun d’être en short ou en maillot de bain).

    • c’est faux, en Espagne, en Andalousie précisément, il y a quelques plages prévues pour les nudistes et toutes les autres accueillent des baigneurs en maillots, alors halte aux généralités abusives visant à faire passer macé-scaron pour un libertaire...ce type est haineux et son article d’une telle mauvaise foi qu’il parle de l’inconfort de se baigner avec des vêtements mouillés, en prétendant ignorer qu’un maillot de bain couvrant, de la tête aux genoux, fait des mêmes matières que tout maillot de bain à savoir d’un tissu prévu pour aller dans l’eau, existe. Donc sous sa plume ça devient une tenue de bédouin mouillée ?! c’est d’un racisme sans nom.
      L’Espagne, pays très catholique accepte la nudité, comme tout pays européen, dans le cadre strictement privé d’un espace ou d’une maison. C’est la dimension privée qui semble faire défaut à votre argumentaire.

  • Quand on veut donner des leçon, il faut être exemplaire et ce n’est pas le cas du plagieur Macé-Scaron qui à écrit 3 bouquins en pompant dans les bouquins de 5 autres auteurs. Pour moi il est illisible.
    La morale chez les autres, mais pas chez moi, non merci.

    • La religion était puissante dans les sociétés civiles jadis et sous un mode très conservateurs jusqu’ien 1960 voir 1970 en France et ailleurs. Et le propre de l’intégrisme catholique est d’avoir résisté au changement porteur de libertés et d’égalité entre hommes et femmes. Les femmes cessaient d’être contraintes, vers 1950-60, à se déshabiller en cabine de plage (hommes aussi mais moins) et à se baigner sous hypertextile comme jadis . Et c’est bien sous l’effet conjoint des luttes féministes et des luttes anticléricales qui ont débouché sur ce que De Singly a nommé "seconde modernité". Le conservatisme catholique a reculé mais l’intégrisme catholique a perduré comme les autres intégrismes religieux, celui des juifs haredim n’a rien a envier aux musulmans intégristes car tout aussi sexoséparatiste et tout aussi réactionnaire !

    • Oui, il ne ’agit bien que d’un recul sur le champ de la visibilité et non des idées en soit dans la tête des gens. Et c’est cette bataille que nous devons engager et gagner et à laquelle les intégristes résistent en tentant de regagner de la visibilité (d’où le port du voile par exemple) et donc de l’influence pour mener à bien leur projet de domination sociale. Ceux-là n’ont pas digéré 1905.

  • un dernier point à propos du voile, et maintenant du burkini .
    Les partisans acharnés du voile pour les femmes prétendent qu’ainsi la femme est libre, et est une bonne musulmane. Alors pour ne pas donner qu’un avis personnel sur cette question citons sidna Ali, gendre et fils adoptif du Prophète (SSP). J’ose espérer que personne ne remettra en doute la qualité de « musulman » de sidna Ali ? Alors voici ce qu’il disait : «  Si quand tu es dans un pays où l’Islam n’est pas la religion du pays et que ta façon de t’habiller attire sur toi des regards haineux, change-là  » ! Difficile d’être plus clair !!!

    https://2ccr.wordpress.com/2014/12/25/port-du-voile-remettre-les-choses-a-leur-place-et-retablir-la-verite/

  • Cher monsieur,

    La question est : n’avez-vous rien d’autre à faire que d’écrire 2 pages entières sur un sujet que d’aucun qualifierait de "modes et travaux" ?
    A ne pas vous lire.

    • La polémique sur le burkini a occupé et occupe encore "le temps de cerveau disponible" chez le citoyen lambda, les politiques vont pouvoir nous inonder d’inepties jusqu’aux présidentielles sans jamais se remettre en cause
      Je suis une femme plus que sexagénaire et peu m’importe la façon dont mes consoeurs se vêtent ou se dévêtent pour aller à la plage, chacun est libre...
      Pour avoir vu en Egypte des femmes aller dans une piscine avec leur long vêtement noir plein de poussière ramassée toute la journée il me semble qu’un vêtement près du corps dans un tissu identique à celui de nos mono ou bikinis et consacré exclusivement à la baignade est plus hygiénique
      Qu’un Premier Ministre stigmatise certaines femmes à raison de leur tenue me débecte alors que personne ne réagit aux médias qui nous imposent de voir les femmes de ministre en petite tenue en une des magazines people même si nous n’en avons pas envie
      Les mêmes qui veulent interdire le burkini ont critiqué Duflot parce qu’elle portait un jean lors de son premier conseil des ministres ou l’ont copieusement sifflé à l’assemblée nationale parce qu’elle arborait une robe à fleurs, leur connerie n’a pas de limite

    • Ce n’est pas seulement de la connerie mais de la couardise.....