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CGT : Services Publics en danger !

par JO

Publie le lundi 6 mars 2017 par JO - Open-Publishing

Le Journal du Retraité de Chaumont N°67 fait sa Une avec la casse des services publics. Pages intérieures : les actions du 7 et du 30 mars, un rappel de l’initiative autour du livre de Bernard Thibault « la troisième guerre mondiale est sociale » le 3 mars prochain et une pleine page sur le congrès de l’UL CGT de Chaumont qui aura lieu vendredi 24 février.
Le mot congrès convient-il puisque tout semble ficelé et le seul point à l’ordre du jour est la liquidation de cette UL. Pour un syndicat, voter le texte proposé c’est se faire harakiri. L’union locale est une des structures vitales de la CGT, la supprimer c’est détruire tout l’édifice. L’union locale de Langres a été supprimée lors du dernier congrès de l’UD. Décision autoritaire et bureaucratique. Heureusement, les militants sont entrés en résistance et trois ans après, elle est toujours debout, malgré les coups reçus. Debout et active, cette union locale a organisé les luttes, actions et rassemblements qu’exigeait la situation économique et sociale. Il suffit de dire loi Macron et loi travail. Cette UL tient des permanences et sa CE d’une vingtaine de camarades se réunit toujours au grand complet. Elle vient de lancer une pétition pour défendre l’hôpital de Langres. Militer n’est pas un travail, c’est un engagement, une passion... Et puis, imaginons la carte syndicale de la Haute-Marne sans union locale pour mener l’action contre la voracité du Medef, la loi El Khomri et ses suites. Pour les services publics de proximité, il faut une CGT de proximité.
Revenons aux services publics. Notre département, en pleine déperdition, souffre plus que tout autre d’une agression inadmissible contre les services publics au nom de l’austérité. Le gouvernement socialiste -n’oublions pas ses responsabilités- a mis en œuvre avec un zèle soutenu les orientations du grand patronat et les recommandations européennes. Les premières déclarations de Fillon avant ce que la presse a appelé le pénélopegate, sont on ne peut plus claires. Privatiser la sécu et supprimer 500 000 postes de fonctionnaires. Un beau credo austéritaire où se mêlent, de Macron à Le Pen, les voix de tous les candidats de la droite extrême et de l’extrême droite. Les voix de toutes celles et de tous ceux qui, de comptes en Suisse en emplois fictifs, ici ou en Europe, se vautrent dans l’argent public, notre argent, nos impôts, nos cotisations sociales pour demander encore plus de sacrifices aux salariés, aux retraités et aux chômeurs. Plus de sécu, plus de services publics. C’est un peu comme pour les unions locales : imaginons notre vie, imaginons l’avenir d’un département comme la Haute-Marne sans écoles, sans bureaux de poste, avec des services hospitaliers rabougris et des cliniques privées florissantes engrangeant l’argent de notre sécu livrée aux mains des assureurs privés et des affairistes...
Le 7 mars a lieu une grande journée pour la défense des services publics. Initiée à l’origine par les fédérations de la santé CGT, FO et Solidaires, cette action s’est vite élargie à d’autres secteurs des trois fonctions publiques (Etat, santé, collectivités territoriales). Trois organisations de retraités : CGT, FO et SUD ont décidé de soutenir cette journée de manifestation. Une seule phrase pour résumer cet engagement unitaire : « Les retraités sont particulièrement sensibles à la défense des services publics et en particulier celui de l’hôpital. Dans un contexte de dégradation de leurs revenus, de hausse des coûts des complémentaires et de restrictions budgétaires, la place de l’hôpital est pour eux primordiale. »
Le syndicat CGT des retraités de Chaumont

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