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CGT, campagne contre le coût du capital, et errements théoriques
par NPA
Publie le mardi 11 février 2014 par NPA - Open-Publishing25 commentaires
Les politiques d’austérité, la multiplication des plans sociaux et l’offensive tous azimuts en faveur de la diminution du coût du travail en France ont poussé la CGT à mettre en avant le « coût du capital ».
L’objectif est de riposter à la propagande gouvernementale et patronale et de lancer un grand débat national visant à privilégier le travail, la protection sociale aux dépens de la rémunération des actionnaires. Les enjeux de ce débat s’inspirent d’une étude universitaire du laboratoire d’économie de l’université de Lille 1 sur le coût du capital qui ambitionne notamment de « donner une idée claire sur le plan théorique [du] surcoût du capital ».
L’étude suggère en effet de distinguer théoriquement le coût économique du capital dédié au remplacement du capital fixe usé ou déprécié ou à l’investissement en biens de production nouveaux, et le coût financier généré par la distribution des intérêts et des dividendes aux prêteurs et aux actionnaires. Ce coût financier à son tour se diviserait en un « coût légitime », en raison du risque de faillite encouru par le prêteur d’argent, et en un « surcoût » dépourvu de toute justification économique, lequel n’aurait cessé d’augmenter ces trente dernières années.
Une conversion idéologique fatale
Il y aurait donc une rémunération légitime du capital et une rémunération illégitime sur laquelle devrait porter la contestation des travailleurs. Plus que sur le profit globalement et l’impact de la recherche du profit sur l’orientation générale de l’économie, la contestation se focaliserait donc sur le seul « mauvais » profit.
Les auteurs de cette étude semblent ignorer que l’achat et la vente d’actions sur les marchés boursiers prémunit l’actionnaire de tout risque de faillite de l’entreprise. De plus, rien ne lie l’actionnaire à l’entreprise dont il détient des titres, sinon le droit à une fraction déterminée du profit dégagé par cette entreprise. Le profit ne rémunère que le droit de propriété de l’actionnaire. Cette distinction fausse entre coût et surcoût implique une définition du capital comme facteur de production complémentaire au facteur travail, source d’un revenu propre distinct des salaires.
La CGT opère là une conversion idéologique fatale en se prévalant de la théorie économique néo-classique. Entre les profits bruts et les salaires, il existe une différence de nature et de fonction : si les salaires représentent à la fois du capital investi en main-d’œuvre et le revenu des travailleurs, les profits de leur côté ne représentent que de la valeur produite par le facteur travail appropriée par les différentes factions de la classe capitalistes. Seule la valeur de l’amortissement du capital fixe, comptabilisée à tort dans les profits bruts, se reconvertit a priori en moyens de production.
C’est le profit qu’il faut contester
Sans doute la direction de la CGT voit-elle dans cette conception du capital et de son coût un argument dans la lutte pour la répartition du revenu global et la dénonciation des dividendes. Mais en réclamant un indice du coût du capital pour l’élaboration des politiques publiques, la CGT offre au patronat l’occasion de justifier théoriquement, techniquement, l’appropriation de la totalité de l’excédent produit par les travailleurs au-delà de la reproduction de leurs salaires, dans un contexte où sont révisées constamment à la baisse les conditions de la vente de la force de travail. À travers la dénonciation du surcoût du capital, la CGT blâme les revenus disproportionnés que les actionnaires réclament sous peine de sanctions du marché, alors que leurs exigences ne font qu’exprimer les conditions nouvelles de la concurrence internationale des entreprises. L’investisseur institutionnel ne tient son aplomb éhonté de rien d’autre que de la lutte acharnée des firmes mondialisées pour la compétitivité et la conquête des marchés.
Ce n’est pas le surcoût du capital mais le profit lui-même, comme catégorie économique et comme forme de revenu, qui doit être contesté. « Remettre l’humain au centre de l’économie » suppose avant tout de mettre le travailleur lui-même au centre des décisions relatives aux investissements productifs de la société.
Julien Lumière
Messages
1. CGT, campagne contre le coût du capital, et errements théoriques, 11 février 2014, 19:06, par St Just
Qui est à combattre ?
Le capital, .... ou la CGT...
Croyez-vous vraiment que les travailleurs sont réceptifs à votre discours, eux qui se préoccupent de trouver un emploi, d’avoir un salaire leur permettant de vivre et non de survivre, etc... etc ...
Il faut avoir milité dans l’entreprise et s’être frité avec le capital pour le savoir, que ceux qui écrivent des textes de ce genre, aillent en discuter avec les salariés dont les entreprises menacent de fermeture.
Je ne suis pas toujours d’accord avec les orientations de la CGT, mais pourquoi, c’est devenu votre ennemi numéro un ?
Il y a tant à dire sur le capital, sur le medef, sur les soces virage à droite, sur ceux qui briguent un poste d’élu par ambition personnelle, que je trouve déplorable qu’un parti politique s’en prenne en permanence à un syndicat.
Que je sache, Poutou, est bien un syndiqué de la CGT. Dans sa boite son combat, avec celui des autres syndiqués, c’est bien le capital et ses valets, pas la CGT.
Vraiment vous êtes illisibles.
C’est mon point de vue personnel et je n’engage que moi. Je dis ça, mais j’ai rien dit bien sur.
1. CGT, campagne contre le coût du capital, et errements théoriques, 11 février 2014, 20:52, par RICHARD PALAO
quand on se montre aussi pointilleux et intransigeant avec les autres qui font un effort de clarification sur le cout du travail et celui du capital , il faut d’abord balayer devant sa porte et éviter de dire de grosses conneries :
il y a quelques mois BESANCENOT , interrrogé par le journaliste BOURDiN sur RMC qui lui demandait si le NPA était d’accord pour que la FRANCE rembourse la dette a répondu qu’il était d accord pour que l on ne rembourse pas LES INTERETS DE LA DETTE , sous entendu , d ’accord pour rembourser LA DETTE !!!
et là je suis d’accord avec ST JUST , tous les travailleurs comprennent ce que veut dire rembourser la dette : la misère pour des années ...
Alors comme dirait mon petit fils : NPA , CAMEMBERT !!!
2. CGT, campagne contre le coût du capital, et errements théoriques, 11 février 2014, 21:51, par DEM
Bonjour,
Je suis militant à la CGT et je ne trouve pas cet article illisible au contraire il mérite qu’on y réchléchisse. Je le trouve ambitieux dans le sens où les prolétaires doivent exiger beaucoup plus, le profit il faudrait l’interdire...pourquoi pas ? il ne sert qu’aux capitalistes.
3. CGT, campagne contre le coût du capital, et errements théoriques, 11 février 2014, 22:34
Les salariés ont peur du chômage, subissent des bas salaires : c’’est entendu.
Pourquoi cela devrait-il constituer une raison de leur interdire de réfléchir à l’abolition du profit capitaliste ?
4. CGT, campagne contre le coût du capital, et errements théoriques, 11 février 2014, 23:59, par St Just
Moi aussi je suis militant de la CGT, mais ce n’est pas avec la langue de bois et un discours creux que les travailleurs entreront en lutte pour leurs revendications.
Si tu es militant de la CGT, et que tu te sois frotté au capital dans ton entreprise, tu le saurais.
Et lorsque tu écris : "Je le trouve ambitieux dans le sens où les prolétaires doivent exiger beaucoup plus, le profit", alors là vraiment si tu leur parle comme ça, à "tes prolétaires", je doute que tu fasses des adhésions, ou que tu les conduise dans des luttes.
Tu as souvent mené des grèves ou des actions dans ta boite ?
Moi oui, souvent, et mon milieu (secteurs financiers), n’est pas vraiment un milieu de tradition de lutte des classes. Le syndicat ne leur a jamais parlé comme tu le dis, et pourtant nous avons eu des luttes, avec des avantages et acquis sociaux, nous avons fait des adhésions, et nous avons gagné le CE.
Et toi ??????
5. CGT, campagne contre le coût du capital, et errements théoriques, 12 février 2014, 18:42
Je ne saisis pas bien ce qui est reproché a cet article, qui est un article un peu théorique, de débat. Tout d’abord le titre donné sur Bellaciao (titre très polémique) n’est pas le titre de l’article paru dans "l’anticapitaliste" du 30 janvier 2014. Le vrai titre est plus "soft" : CGT : le coût du capital ?
Par ailleurs, oui, il y a un changement d’analyse de la part de la direction de la CGT, qui avant ne faisait pas de différence (comme les camarades qui d’ailleurs critiquent l’article)entre le bon profit (le "coût légitime" du capital) et le mauvais profit (le "surcoût illégitime" du capital). Pourquoi donc cette nouvelle analyse ? Et quelles peuvent justement être les conséquences concrètes, dans les revendications à porter avec les salariés-es ? C’est là le débat. Justement parce qu’elles s’attaquent toutes à ce profit (illégitime de toutes les manières, non ?)aucune revendication ne doit être mise sous le boisseau.
Faire cette nouvelle différenciation, quel intérêt a-t-elle ? N’est -elle pas un pas de plus dans l’adaptation au système de la part de la direction de la CGT, adaptation par ailleurs souvent dénoncée, à juste titre, sur ce site ? Ne peut-elle pas avoir pour conséquence de modérer certaines revendications, celles qui s’attaqueraient au profit considéré comme légitime ? Auquel cas on demanderait aux salariès-es de mettre la pédale douce ?
Le débat, théorique, coupeur de cheveux en 4, langue de bois, pinailleur, etc, débouche toujours sur des prises de positions concrètes, dont après coup on se demande d’où elles sortent. Pas du chapeau, par magie.
Mais bien en lien avec une prise de position théorique. En l’occurence, une prise de position qui tire un peu plus vers le réformisme.
Claude
6. CGT, campagne contre le coût du capital, et errements théoriques, 12 février 2014, 19:26, par Combes
Soyons sérieux, au NPA il y a beaucoup de militants CGT dont certains exercent des responsabilités.
De ce fait les leçons "si vous étiez dans les entreprises" ne signifient qu’une chose : les salariés sont aujourd’hui incapables de comprendre des positions marxistes, donc il faut leur servir une propagande plus édulcorée, plus en phase avec les idées réformistes, et le NPA est gauchiste.
Si la CGT n’avait pas renoncé à combattre pour les nationalisations, elle poserait autrement la question du coût du Capital : expropriation des actionnaires.
7. CGT, campagne contre le coût du capital, et errements théoriques, 12 février 2014, 20:14, par RICHARD PALAO
COMBES comme tu dis soyons sérieux et ne mettons pas dans le même sac les directions THIBAULT/ LE PAON et la base de la CGT , dire que LA CGT n a pas lutte contre les dénationalisations est pour le moins exagéré pour ne pas dire une contre vérité par exemple si les syndicats de la SNCF n avaient pas engagé des actions parfois de longue durée et seuls il y a belle lurette que la SNCF serait une compagnie privée correspondant aux normes de gestion européenneS ;
pour en revenir à l’ étude de la CGT , elle n est peuT-être pas parfaite , mais quelle autre organisation syndicale et même politique ( y compris le NPA qui comme d’habitude donne des leçons ) a procédé à une étude comparative aussi fouillée entre cout du travai et cout du capital ...AUCUNE HELAS ..
et c’est un militant très critique et actif dans sa critique de la confédération qui le dit .
8. CGT, campagne contre le coût du capital, et errements théoriques, 12 février 2014, 20:27, par DEM
De quelle langue de bois tu parles ? et de quel discours creux ? je dis juste que je suis plutôt d’accord avec cet article...pour répondre à celui qui ne l’était, c’est tout alors qu’est-ce que tu parles d’adhésion ou je ne sais quoi ; tu veux me donner des leçons de quoi toi ? tu me connais ? et dernière chose je ne suis pas le gardien de mon frère, ni leur guide, OK.
9. CGT, campagne contre le coût du capital, et errements théoriques, 13 février 2014, 11:16
Cet article est bien interessant et pose des questions essentielles sur le capital, le profit et Son partage, et sur l evolution theorique de la cgt.
Effectivement on peut se demander si accepter un profit legitime ne conduit pas a accepter une exploitation legitime .
10. CGT, campagne contre le coût du capital, et errements théoriques, 13 février 2014, 11:24
La Dette comprend le capital ET les intérêts. Lesquels intérêts, sur des emprunts à long terme, arrivent à dépasser le montant du capital. Dire que Besancenot est d’accord pour rembourser LA DETTE (en lui attribuant, un sous-entendu) est donc une contre-vérité.
Ce qui suppose que le remboursement sera uniquement à la charge des travailleurs. Sauf que ce n’est pas inéluctable. C’est un problème de politique fiscale et plus généralement de politique tout court. A titre d’exemple, la révolution française s’est financée en confisquant les biens du clergé et des émigrés. Verrais tu un inconvénient à confisquer les biens des Dassault et Pinault ?
11. CGT, campagne contre le coût du capital, et errements théoriques, 13 février 2014, 16:05
Amusant ! Comme on dit, c’est vraiment l’hôpital qui se fout de la charité.
12. CGT, campagne contre le coût du capital, et errements théoriques, 13 février 2014, 20:19, par richard PALAO
PROCURE TOI LA CASSETTE DE L ENREGISTREMENT DE L INTERWIEW tu pourras vérifier que BESANCENOT dit qu’il est d ’accord pour rembourser LES INTERETS de la dette à aucun moment il assimile interêsS et dette , c est donc toi qui interprête que BESANCENOT voulait dire rembourser la dette .
BESANCENOT connait le sens des mots ,il ne peut s’agir d un lapsus , je maintiens donc que dans ce domaine le NPA est mal placé pour donner des leçons à la CGT qui a fait un effort pédagogique , peut être imparfait mais qui a le mérite de rendre compréhensible pour tous que ce n est pas le coût du travail qui est responsable du chomage , mais le cout du capital , au lieu de critiquer, le NPA devrait applaudir .
13. CGT, campagne contre le coût du capital, et errements théoriques, 13 février 2014, 20:28, par richard PALAO
109 6 OUI , je préfère l’hopital ( la CGT) qui fait un effort d’éducation des travailleurs en démontrant que c est le coût du capital et non pas le coût du travail qui est responsable de la crise , à la charité ( le NPA ) dont l’ex dirigeant BESANCENOT déclare que SEULS les intérets de la dette ne doivent pas être remboursé et qui de plus de n ’a jamais publié une étude sur le sujet se contentant de slogans "pompés " sur l’étude de la CGT qu’ils critiquent aujourdhui .
C’ est pas les coucous qui pondent leurs oeufs dans le nid des autres ?
14. CGT, campagne contre le coût du capital, et errements théoriques, 14 février 2014, 08:15
Tu as mal compris : l’hôpital c’est toi, pas la CGT.
A moins que tu ne sois la CGT à toi tout seul...?
Déjà que tu es le seul à savoir distinguer les "vraies" positions de classe (les tiennes).
Bref, soit tu es un génie de la lutte des classes, soit non, et dans ce cas tes leçons permanentes sont un peu... inadéquates.
15. CGT, campagne contre le coût du capital, et errements théoriques, 14 février 2014, 08:53, par richard PALAO
je distingue surtout ce qui n en on pas ( des positions de classe , mais peut-être aussi des couilles ) et pour celà pas besoin d’être un expert ni d avoir de boussole , il suffit de voir quelle politique ils appliquent comme le PS ,quileur apporte un soutient objectif comme la direction de la CGT et les syndicats réformistes , ceux qui veulent liquider les idées communistes comme le PCF et le PG ouqui se contente de donner des leçons de révolution ou d ’anticapitalisme comme le NPA mais qui se trouve du mauvaiscoté de la barrière à chaque fois que la lutte des classes s aiguise comme pour la LYBIE et LA SYRIE .
Au fait toi qui te contente de critiquer sans rien proposer , qui se dispense de répondre sur le fond pour proférer des attaques personnelles , de quel côté de la barrière es tu , ?car encore une leçon de la lutte de classe : une barrière n’a que deux côtés , alors comme disais COLUCHE :
choisis ton camp , camarade !!!!
16. CGT, campagne contre le coût du capital, et errements théoriques, 14 février 2014, 13:22
Le 11/02 tu nous dis dans ton post :
Le 13/02 ça devient
Je n’en dis pas plus.
17. CGT, campagne contre le coût du capital, et errements théoriques, 14 février 2014, 23:20
Mais arrête ton délire, tout le monde sait que le NPA est pour l’annulation pure et simple de la dette. Il suffit de reprendre les tracts , les articles de presse, les articles de son canard, sa participation à la campagne unitaire du CATDM, etc.
Apparemment ton sectarisme, non seulement t’aveugle, mais en plus te dégrade les oreilles.
18. CGT, campagne contre le coût du capital, et errements théoriques, 15 février 2014, 09:13, par richard PALAO
je viens de relire l’interwiew , je reconnais mon erreur , qui ne change rien sur le fond :
questionné sur le remboursement de la dette par jean jacques BOURDIN , BESANCENOT a répondu qu’il n’était pas d’accord pour que l’on rembourse les INTERETS DE LA DETTE , et devant l’insistance de BOURDIN goguenarD il a réaffirmé cette posItion !!!
si on refuse de ne pas rembourser SEULEMENT les interêts , que fait-on de la dette ? ON LA PAIE ? SINON POURQUOI NE PAS AVOIR DIT SIMPLEMENT ON NE REMBOURSE PAS LA DETTE ,( ce qui sous entend ni la dette et les interêts)
19. CGT, campagne contre le coût du capital, et errements théoriques, 15 février 2014, 09:22, par richard PALAO
tactique classique que j ai également utilisée lorsque j étais au PCF : on me pose une question embarassante, je réponds à coté : je mets en cause le NPA sur ses positions concernant la SYRIE et la LYBIE ( également critiquées à l’intérieur du NPA ) et tu remets le couvert sur la DETTE , je te comprends car les positions sur la LYBIE et la SYRIE sont intenables et indéfendables .
Pour ce qui concerne la dette , relis l interwiew de BESANCENOT , c est la meilleure des preuves , maintenant si le NPA désavoue BESANCENOT , ce n est pas mon problème , mais pour les inconditionnels du NPA, je constate qu’il est plus facile d ’attaquer la CGT alors que son étude à le mérite de poser un problème majeur , que de faire son autocritique et reconnaitre que l’on a pu dire des conneries .
20. CGT, campagne contre le coût du capital, et errements théoriques, 15 février 2014, 10:59
Là on est d’accord, et tu en es la preuve vivante.
Dans ton cas, on peut remplacer (...) par : "absolument tout le monde, militants isolés ou organisations, à part moi-même, phare des positions de classe".
Quant à moi je fais mon autocritique : j’ai eu été comme toi, persuadé en toute sincérité que j’avais vraiment totalement raison, et naïvement je croyais comme toi que ça m’autorisait à porter des jugements définitifs et méprisants sur les autres opinions.
Depuis, j’essaie d’être moins simpliste.
Fin de l’épisode, en ce qui me concerne, après ce proverbe bhoutanais :
Etre sincère n’est pas une garantie de vérité et ne donne pas tous les droits.
21. CGT, campagne contre le coût du capital, et errements théoriques, 15 février 2014, 13:12, par A.C
OUI.
Mais il y a le besoin , selon moi, de mener avec les masses-les travailleurs-les luttes pour satisfaire des REVENDICATIONS IMMEDIATES........
......tout en portant un débat permanent t-cela pourrait commencer dans notre CGTpar une révision des stages d’éducation - sur le FOND,
Ce qui vise à conscientiser les travailleurs , les gagner aux"fondamentaux du Marxisme"
Sans que cela soit bien entendu, le rôle PREMIER duSyndicat , mais celui, actuellement INEXISTANT, de l’organisation révolutionnaire*
Car si on va au bout de ton commentaire-qui est juste- un révolutionnaire qui se pronoce pour l’abolition du SALARIAT ..combat son Patron avec ses copains de "taule"..tout en exigeant une augmentation de SALAIRE..qui est , objectivement , une acceptation non dite de l’EXPLOITATION CAPITALISTE !
On pourrait multiplier les exemples.
Richard par exemple a avancé des idées neuves en terme de la SANTE...
Puisque cet article qui conduit mon bouillant camarade Richard à chercher des poux -reéls ou pas, je n’ai pas le temps de vérifier..)-sur la tête de O.B et du NPA, a lancé la question de la DETTE et de son non remboursement TOTAL(ce que je défends), je reste convaincu d’une chose :
Cela ne peut être compris du travailleur et devenir "idée force" pour muscler le combat, que si on développe (pas face à Bourdin mais dans les boites !)la défintion simple de la "DETTE" :
Les ETATS se sont fait"sucer" par les"marchés" le FMi et autres saloperies du K.. pour mettre à disposition du Capital les moyens faramineux permettant de gonfler son Taux de PROFIT.
RIEN RIEN du tout ne sauraitconstituer je ne sais quelle"DETTE LEGITIME" à honorer !
Puisque ce fut un rapt des fruits du Travail, pour engraisser le VOLEUR en lui offrant les moyens finaciers de flinguer nos droits aux services poublics, santé, logement, éducation, justice etc etc.
Le prolo et ses enfants chômeurs, mis à poil par ces détournements de FONDS grapillés chez les Vautours de la Finance, devraient, en plus, accepter qu’on leur arrache la peau, pour "rembourser" les nuisibles, au nom de je ne pour je ne sais quelle responsabilité individuelle ou de CLASSE dans cette affaire !
Sur ce point l’article de Lumiere publié pêche par "omission"
Il ya aurait beaucoup à diresur les"errements théoriques"
J’avoue ne pas trop apprécier l’expression "partage des RICHESSES" ..quant on ne l ’accompagne pas de l’APPROPRIATION SOCIALE à réaliser
Ce qui veut dire que NOUS, révolutionnaires marxistes, no ne veut pas davantage de"justice" dans la répartition entre CREATEURS des RICHESSES et BRIGANDS- qui les VOLENT !
Je disbien "Appropriation sociale" : j’ai maintes fois ici dis mes réserves avec le terme de"nationalisations" ou renationalisations
..Qui porte -que cela nous plaise ou pas- un passé ou, àl’"Est" comme ici,le changement de propriété a généré un ETATISME qui s’oppose -même si l’"on" prétend combattre ce travers- à l’AUTOGESTION
Qui gène donc un retour au Marxisme , non "pollué "par ce que l’Histoire a pu imposer aux Révolutionnaires dans une période ou, -de plein gré ou par obligation- le processus de LIBERATION HUMAINE qu’est le mouvement vers le COMMUNISME..a mis les masses hors jeu, au profit du PARTI Guide et d’avant garde.
.
Ce débat renvoie, selon moi, à des questions de fond concernant, puisqu’on parle de la CGT-de l’ IMPOSSIBILITE de pouvoir partiellement avancer des thèses des plus intéressantes-c’est le cas de ce papier) qui soient utiles aux LUTTES ET à éclairer la perspective(car on lutte pas sans un minimum d’espoir de faire"avancer le "schmilblic" des rapports avec l’adversaire)
............si, la théorie marxiste n’est pas omniprésente en TOUT, et surtout si les actes en terme de "compromis"(fonction du SYNDICAT) dans la LDC ..ne sont pas un morceau" de compromission permanente", orchestrée de Montreuil -sous le feu d ela CES ..et restant, au niveau les plu stratégiques de laConf’ , courroie de transmission du PC-PGE-FDG..
– Si l’absence de boussolle politique révolutionnaire permettait en tous lieux (y compris chezBourdin ,CamaradeRICHARD qui ne partira pas en vacances avec Besancenot- , de causer comme nous souhaiterions , avec le souci permanent de penser, expliquer et agir en "marxiste " traquan tses doutes avec quelques certitudes , quand même !!
., cela prouverait qu’il n’y a plus besoin de se casser le C..pour tenter de construire un Parti révolutionnaire.
– Si par ailleurs, réciter Marx dans chaque tract demasse , parce qu"IL" avu juste et qu’ "IL" a raison , faisait avancer "nos idées" cela démontrerait que je suis un nul de râbacher qu’en politque il ne sert à rien d’avoir raison..
Que donc, pour conclure par ou j’ai commencé, c’est en aidant à ce quedes banderoles , partout , avec le rue en colère exige du MEDER "AUGMENTEZ nos salairees, pensions et minimas sociaux",..qu’on se met en condition de rassembler pour..l’abolition du SALARIAT !!
Je semble "lourdingue"
,
J’essaie de rester marxiste et de me rappeler que l’on ne fait bouger le REEL pour le changer, sans analyser la REALITE des rapports de force, afin d’éviter soit de rejoindre le troupeau de la soumission au K, le"syndicalisme rassemblé" qui négocie piteusement le cahier revendicatif du MEDEF, soit de marcher à dix km devant les masses,en pensant que notre voix sera assez forte pour qu’"on "nous suive.
Dans ce , épuisé , on meurt , tout seul..
Cordialement
A.C
2. CGT, campagne contre le coût du capital, et errements théoriques, 15 février 2014, 14:32, par celo
Admettons qu’il existe un cout legitime du capital investi.
Je cherche les chiffres qui m’indiquent où va(par ex) depuis 10 ans le capital des PEL et livret d’épargne, à qui il a profité, combien il a rapporté, sur quels projets, et faire le rapport avec le taux consenti aux détenteurs de ces produits d’épargne.
Comment se fait il qu’on oblige des salariés à bloquer leur revenu sur des plans d’épargne d’entreprise et que ce capital ne rapporte rien ou si peu que cela ne vaut même pas la peine d’en parler....
De par mon activité professionnelle, j’étais plus ou moins amenée à consulter la presse patronale et croyez moi , si elle est généraliste, elle ne se prive pas d’être terriblement concrète sur ce thème : Mais que fait on du pognon ?
Ce débat m’expire.
Surtout que je suis entourée de défiscalisation immobilière, campusea, teneo, residences services.....et maintenant il faut remplir ces logements, depuis Demessine, il y a un espoir sur le tourisme puisque les étudiants ont de moins en moins de fric....
Bref les investisseurs de ces produits se sont, disons, démocratisés...
1. CGT, campagne contre le coût du capital, et errements théoriques, 16 février 2014, 10:19, par RICHARD PALAO
109 5 tu commences à me casser les couilles avec tes attaques personnelles , ou a tu lus que je pensais être le seul à avoir les bonnes positions de classe , tu confonds , volontairement , faute d’arguments , les critiques que je formule contre les appareils , y compris envers celui de mon organisation syndicale la CGT , avec la solidarité de classe que je ne manque pas de manifester et de PRATIQUER avec les militants et sympathisants de ces organisations .
je crois au contraire que nous sommes des millions à regretter l’abandon de répères de classe par TOUS LES APPAREILS POLTIQUES ET SYNDICAUX mais comme nous dit AC , faute d’un parti révolutionnaire , cette multitude n’ arrive pas pour l’instant à "écrire l’histoire " .
Pour ce qui concerne "l’autocritique" tu as également tout faux , car avoir eu le courage de quitter le parti ( le PCF ) en disant pourquoi si ce n est pas de l’autocritique qu est ce que c’est ? continuer à combattre les partis actuels qui perpétuent les mêmes erreurs et donc lutter contre ce que l’on a "adoré" , si ce n est pas de l’autocritique qu’est ce que c’est ?
Si l ’autocritique c’est se faire sodomiser par les sociaux démocrates ou pseudo révolutionaires ...NE COMPTE PAS SUR MOI POUR PRATIQUER CE GENRE D AUTOCRITIQUE ...
En conséquence , vas te faire voir avec ton proverbe BANTHOU ...LA CULTURE C’EST COMME LA CONFITURE ....
2. CGT, campagne contre le coût du capital, et errements théoriques, 16 février 2014, 16:38, par RICHARD PALAO
le temps passe vite , trop vite , c’est le 15/11/2012 sur BC que j’ai pour la première fois écrit que BESANCENOT avai déclaré sur RMC à propos de la dette que l’on ne devait pas rembourser LES INTERETS DE CETTE DETTE , à cette époque l’interwiew était récent dans les têtes des militants du NPA habitués de BC et aucun ne m’a contredit sur les propos même si la polémique a été vive notamment sur le droit de critiquer le NPA comme les autres partis .
J’invite donc les septiques d’aujourdhui à relire la contribution du 15/11/2012 posté sur BC par l’ami A.C sous le titre :" 14 novembre il faut remettre çà avant novembre dit le camarade POUTOU "
article qui en plus de confirmer mes propos d ’aujourdhui , est toujours d’actualité pour ce qui convercerne la conduite des luttes .