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CHUTE DU MUR : le début d’une nouvelle période…
Publie le jeudi 12 novembre 2009 par Open-Publishing11 commentaires
CHUTE DU MUR : le début d’une nouvelle période…
Il y a 20 ans, la chute du Mur de Berlin, puis l’effondrement des dictatures staliniennes dans les pays de l’Est, marquaient le début d’un basculement du monde qui, loin des promesses mensongères de la propagande anticommuniste, a débouché sur les crises et les guerres de la mondialisation capitaliste.
Les manifestations de masse qui précédèrent ou accompagnèrent ces événements, la liesse qu’ils suscitèrent, accréditèrent l’idée qu’il s’agissait de révolutions pour la liberté. En réalité, la disparition de ces régimes résultait fondamentalement des choix des dirigeants de la bureaucratie soviétique engagée depuis quatre ans dans un processus qui allait conduire à la restauration du capitalisme en URSS. À la fois étape et prélude de la mondialisation capitaliste, les événements de la fin 1989 étaient le signal de la fin de la période ouverte par la révolution russe et la grande vague révolutionnaire qui avait ébranlé le monde capitaliste après la Première Guerre mondiale.
La reconfiguration du monde qui a commencé à s’opérer à ce moment-là est caractérisée essentiellement par la pénétration des trusts et de leurs États dans les parties de la planète qui leur échappaient jusqu’alors, ouvrant une nouvelle période d’expansion de la domination capitaliste.
C’est une démonstration à rebours de la force qu’avaient donné à la révolution russe l’initiative des masses, l’expropriation qu’elles firent des classes dirigeantes, leur conscience de mener un combat international. Cette force fut d’abord étouffée par la violence de la réaction bourgeoise qui écrasa, avec l’aide des partis sociaux-démocrates, les autres révolutions ouvrières au lendemain de la Première Guerre mondiale. Nulle part, la classe ouvrière ne put l’emporter ailleurs qu’en Russie.
Livrée à elle-même et à l’arriération du pays, la révolution russe fut étouffée par une bureaucratie dont l’existence s’explique essentiellement par la faiblesse de la classe ouvrière, seule à même de faire vivre une véritable démocratie, dans un pays dont 80 % de la population était paysanne.
Mais même après qu’elle eut réduit les masses ouvrières et paysannes au silence, au début des années 1930, la bureaucratie n’osa pas opérer une restauration du système capitaliste. C’est dans le cadre des rapports de propriété hérités de la révolution qu’elle fut contrainte d’exercer son pouvoir et ses privilèges.
Voilà, à grands traits, les événements qui avaient configuré le monde et dont 1989 a annoncé la fin. La première grande vague de révolutions ouvrières prétendant au renversement de la bourgeoisie à l’échelle internationale, issue du développement du mouvement ouvrier à la fin du xixe siècle, avait pu être jugulée sans que l’impérialisme réussisse pour autant à rétablir sa domination sur l’ensemble de la planète.
Les prétendues « démocraties populaires » étaient l’une des manifestations du rôle réactionnaire que jouèrent Staline et la bureaucratie à l’échelle internationale. Les révoltes ou les révolutions ouvrières qui éclatèrent dans ces pays, en particulier au moment et juste après la mort de Staline, en Allemagne de l’Est en 1953, en Pologne et en Hongrie en 1956, en Tchécoslovaquie en 1968 et, à plusieurs reprises en Pologne, indiquent à quel point ces régimes étaient des régimes anti-ouvriers.
Mais le triomphe de la mondialisation capitaliste, loin d’avoir surmonté les contradictions du système, n’a fait que les porter à un degré d’acuité extrême, en particulier la contradiction entre la socialisation de la production, de la distribution, et la propriété privée capitaliste, détenue par une minorité toujours plus infime de la population. Ce triomphe prépare un nouveau cycle de révolutions dans lesquelles la classe ouvrière, dont le renforcement à l’échelle mondiale a connu un développement extraordinaire, est appelée à jouer pleinement son rôle émancipateur et démocratique.
Que l’on pense aux conditions dans lesquelles s’est déroulée la première grande vague de révolutions ouvrières de l’histoire, l’état d’arriération des pays même les plus modernes de cette époque, comme l’Allemagne, dont le film "Le Ruban blanc" peut donner une idée. Quoi d’étonnant que, dans ces conditions, se soient imposés le règne de la bureaucratie et le culte de l’État ?
C’était, à l’aube du xxe siècle, une gageure, de la même façon que le combat, deux générations plus tôt, des communards parisiens, dont Marx disait qu’ils « étaient montés à l’assaut du ciel ».
Aujourd’hui, forte de centaines de millions de femmes et d’hommes qui sont au cœur des secteurs clés de toute l’économie mondiale, qui possèdent un niveau de culture considérable par rapport à ce qu’il était au début du xxe siècle, la classe des salariés est potentiellement en mesure de contrôler la marche de toute l’économie et d’en assurer l’appropriation collective, sociale par son auto-organisation.
Les progrès qu’ont constitué soviets en Russie, conseils d’usine en Allemagne, comités dans l’Espagne de 1936, sont appelés à connaître un développement qui fera apparaître ces premières formes d’auto-organisation comme les balbutiements de la démocratie des grandes révolutions à venir.
Galia Trépère
Messages
1. CHUTE DU MUR : le début d’une nouvelle période…, 12 novembre 2009, 12:52
Alors là on atteint le summum du "délire" avec ce passage ! Notez bien, c’est pas que j’aimerais pas prendre, moi aussi , mes désirs pour des réalités , mais un peu de sérieux et de réalisme ne nuit pas à la lutte de classe.
Car oui oui le pb est bien là où cette camarade du NPA voit, si je sais lire, une avancée - c’est "le niveau de culture considérable"...
Je demande juste "QUELLE CULTURE", camarade du NPA ?
Est ce que tu as oublié cette vérité première que "les idées dominantes sont celles de la classe dominante" ?
Pkoi essayer de faire croire au mouvement des choses aussi fausses que celle que tu as écrites là ?
Je fais un lien entre ce nveau "niveau de culture considérable" et la baisse de la conscience de classe.
Cela ne signifie évidemment pas que je pense que la classe ouvrière doive être inculte - fort au contraire !!! - je pense qu’on a eu tort d’arrêter de la cultiver "nous mêmes" (ce qui ne signifie nullement "bourrage de crâne") et qu’on a remis ça entre les mains de la bourgeoisie ce qui fut une grossière et tragique erreur.
aujourd’hui les délégués syndicaux CGTde chez AXA vont avoir "le droit" de suivre une "formation" à Sciences Po l’un des temples de la pensée bourgeoise, grand pourvoyeur de patrons tueurs d’emplois et de salariés.
de la même manière je pense que c’est aux orgas syndicales d’organiser l’alphabétisation des travailleurs sans papiers.
Qu’en penses tu Camarade ?
La Louve
1. 19’, 12 novembre 2009, 16:12, par Espoir
L’article compare : « un niveau de culture considérable » ...« par rapport à ce qu’il était au début du xxe siècle, »...
C’est une comparaison, le niveau d’alphabétisation, de connaissance a progressé considérablement entre le début et la fin du XXe siècle . C’est un fait important et qui n’est pas assez dit.
Ensuite :
« la classe des salariés est potentiellement en mesure de contrôler la marche de toute l’économie et d’en assurer l’appropriation collective, sociale par son auto-organisation ».
L’article dit « potentiellement » et non pas « meccaniquement ».
Oui potentiellement, la force du salariat est plus forte qu’elle n’a été auparavant...
Après il faudrait ajouter...
Iil y a des hauts et des bas, des cycles dans la lutte des classes. On n’atteint pas tout les jours le niveau de mobiliation, le rapport de force comme en 1945, 1968, 1995...
... mais ce n’était visiblement pas l’objet de l’article de "tout est à nous". C’est un article sur un anniversaire...N’est-il pas normal de prendre un peu de recul à l’échelle de l’histoire ?
Oui à l’espoir et à l’utopie
2. 19’, 12 novembre 2009, 16:20
Ah ben oui mais excuse moi en en restant à ce niveau d’analyse assez superficiel on va passer longtemps encore à se demander "pourquoi l’insurrection vient pas nondédiou"...
:-(
Suffit pas de dire qu’ y a plus d’alphabétisation (et puis j’aime bien voir les sources les chiffres et tout quand on fait ce genre de constat dans un article à prétention politique voire sociologique) faut quand même pas se voiler la face et se poser la question du COMMENT elle a avancé.
J’en ai un peu marre du grand tabou que constitue la question de l’éducation "du peuple" et notamment des prolos et de leurs enfants et des non analyses (et en conséquence, des n on réponses...) qu’on voit sans arrêt "à gôche" même à "gôche de gôche" sur ce sujet qui n’est PAS un sujet "mineur"...
Donc ta réponse quoi que poétique, ne me va pas d’un point de vue politique. Il faudrait développer.
Mon avis à moi c’est que TROP PEU DE MILITANTS CADRES des partis ou de syndicats veulent en réalité profondément que les prolos reçoivent une éducation qui leur permettent de s’émanciper... je pourrais expliquer pourquoi et comment et c’est tjs lié à l’existence et au dvt d’une couche bureaucratique forte
LL
2. CHUTE DU MUR : le début d’une nouvelle période…, 12 novembre 2009, 15:49, par langue-rouge
Ce texte est bien plus représentatif de la réflexion en cours au sein du NPA. Il est parut dans la revue mensuelle du NPA.
Des interrogations persistantes et quelques convictions (par Dominique Angelini, François Coustal, Jean-Philippe Divès, Ingrid Hayes)
samedi 7 novembre 2009
Pendant des dizaines d’années, la question de la nature de l’URSS, ainsi que des autres systèmes politico-économiques basés sur la propriété d’État et la dictature de partis uniques s’affirmant socialistes ou communistes, a fait l’objet d’interprétations très diverses et de débats passionnés au sein du mouvement ouvrier et révolutionnaire.
Vingt ans après la chute du Mur de Berlin puis la dislocation de l’URSS, sans doute parce que l’horizon d’une transformation socialiste est devenu plus lointain et incertain, ces problèmes paraissent moins urgents. Ils restent pourtant concrètement posés s’agissant de pays tels que Cuba, le Vietnam et même la Chine ; dans ce dernier cas, ne serait-ce que pour comprendre son évolution, sans rupture majeure, de la révolution et du (dit) communisme maoïste à son statut actuel de moteur du système capitaliste mondial. Plus généralement, élucider la trajectoire de ces sociétés et États qui apparaissaient porteurs d’une perspective émancipatrice reste une tâche indissociable de la redéfinition d’une stratégie révolutionnaire pour le socialisme.
Les événements de 1989-1991 n’ont pas suffi à trancher les controverses du passé. De plus un parti tel que le NPA, qui mêle dès sa naissance des traditions politiques différentes, ne dispose pas d’une – ou en tout cas d’une seule – « théorie » explicative. En revanche, les conditions de la chute des régimes bureaucratiques de l’Est européen, par ce qu’elles ont exprimé elles-mêmes ainsi que ce qu’elles ont révélé des réalités antérieures, nous ont livré quelques enseignements précieux, qui s’intègrent à notre patrimoine politique de départ tel qu’il a été inscrit dans nos « principes fondateurs » .
Conscience et organisation
Une première constatation est que la chute de ces régimes et des systèmes socio-économiques qui leur étaient associés a été forcée par de très grandes mobilisations populaires – démocratiques, nationales et ouvrières –, dont le débouché a été, non la réouverture d’une perspective authentiquement socialiste, mais la restauration du capitalisme (ou d’un capitalisme de marché si l’on pensait que les systèmes en place étaient des « capitalismes d’État »). Quelles qu’en soient les raisons, les grands mouvements populaires de 1989-1991 n’ont pas eu de dynamique vers le socialisme. Quand celle-ci avait pu se manifester auparavant, comme c’était encore clairement le cas dans la Pologne du début des années 1980, elle avait été résorbée et étouffée.
L’absence de conscience socialiste (ou communiste, ou tout autre nom qu’on lui donne), ainsi que d’organisations porteuses d’un tel projet de transformation, a permis aux impérialismes occidentaux d’imposer leur hégémonie sur le mouvement de masse, et aux sommets bureaucratiques de se reconvertir en nouvelles élites capitalistes sans rencontrer d’oppositions majeures. Démonstration, s’il en est, de l’absence de tout automatisme qui porterait « objectivement » les mouvements sociaux vers des buts émancipateurs et, par voie de conséquence, de l’impérieuse nécessité de construire aujourd’hui de forts partis politiques assumant sur tous les plans la bataille pour reconstruire et développer une conscience socialiste. De même, l’existence de syndicats et associations indépendants de l’État, pleinement autonomes des pouvoirs politiques, constitue une nécessité afin de garantir que les intérêts des exploités et des opprimés continuent d’être défendus dans toutes les situations.
Ni socialiste ni émancipateur
Une seconde évidence est que dans ces processus, les travailleurs des pays de l’Est – et dans la foulée, ceux de l’ex-URSS – n’ont pas défendu les structures économico- sociales existantes, en premier lieu la propriété d’État telle qu’elle était organisée, qu’ils ont considérée comme intrinsèquement liée aux régimes politiques oppresseurs. Si l’on écarte l’interprétation infantilisante selon laquelle ils auraient été simplement trompés par le machiavélisme des plans impérialistes, il faut reconnaître que les masses populaires n’ont pas revendiqué cette propriété d’État parce qu’elle leur apparaissait – donc leur était – étrangère et hostile. Les sociétés de l’Est étaient en effet soumises non seulement à l’oppression politique mais aussi, sous des modalités différentes de celles à l’œuvre en occident, à des mécanismes d’exploitation du travail salarié, dont la couche bureaucratique dominante s’appropriait le surplus grâce à son contrôle de l’État.
Ainsi, ces constructions économiques et politiques n’avaient rien de socialiste ni d’émancipateur. Les principes fondateurs du NPA ont pris acte de cette réalité, en énonçant : « le socialisme (…) s’oppose radicalement aux dictatures bureaucratiques qui, de l’ex-URSS à la Chine, en ont usurpé le nom, alors même qu’elles reproduisaient les mécanismes d’exploitation et d’oppression qu’elles prétendaient combattre et favorisaient les pires travers productivistes. »
Un projet différent et opposé
Notre projet politique est radicalement différent et opposé aux modèles de société des pays de l’Est. Par-delà les modalités pratiques qui permettront d’avancer vers un socialisme (ou communisme, ou écosocialisme) authentique, modalités à propos desquelles nous avons beaucoup plus d’interrogations que de certitudes, un tel projet est ancré dans des convictions fondamentales.
Nous savons ainsi que la société que nous voulons construire sera fondée non sur le dogme de la propriété d’État mais sur le pouvoir des travailleurs, quelles que soient par ailleurs les formes juridiques que pourront revêtir leur contrôle et appropriation de l’économie : « Le socialisme, l’écosocialisme, c’est le pouvoir des travailleurs et travailleuses dans tous les domaines et à tous les échelons de la vie politique, économique et sociale. C’est la démocratie des producteurs associés décidant librement et souverainement quoi produire, comment et à quelles fins. Une telle réorganisation de l’économie et de la société suppose un premier niveau d’émancipation du travail, indispensable afin que les collectifs de travailleurs et de citoyens puissent prendre réellement en charge la marche des entreprises et la gestion des affaires publiques. »
De même, en rupture claire avec les expériences économiques de l’URSS ou de la Chine, « le socialisme que nous voulons ne propose nullement un développement illimité de la production, mais se fonde au contraire sur la satisfaction écologique des besoins sociaux : c’est un écosocialisme. »
En son cœur se trouve la défense et un développement qualitatif de la démocratie, comprise comme étant à la fois objectif et moyen de l’émancipation : « Nous voulons avancer vers l’auto-organisation et l’autogestion démocratiques de la société, et cela implique les plus larges libertés d’organisation et d’expression politiques, syndicales et associatives. Les libertés démocratiques qui ont pu être conquises sous le régime capitaliste seront consolidées et développées. Le socialisme, c’est bien le règne de la démocratie la plus réelle et la plus étendue. »
Un parti adéquat
Tout cela a enfin des conséquences pratiques sur le type de parti dont nous avons engagé la construction, « un parti qui garde la mémoire des combats contre les dérives autoritaires et bureaucratiques qui ont terni les espoirs émancipateurs. » Sans prétendre épuiser le sujet, qui fait également l’objet de développements dans les textes statutaires, les principes fondateurs signalent que « tirant les leçons du passé, nous lutterons contre les processus de bureaucratisation qui sont la plaie des mouvements d’émancipation », en précisant que « notre vigilance commencera par s’exercer à l’intérieur du NPA ».
« Nous voulons que le NPA soit pleinement démocratique, à l’image de la société que nous voulons. Cela suppose que chacune et chacun y trouve sa place, quel que soit le niveau de son engagement. Cela suppose que nous soyons à égalité pour décider, que les instances dirigeantes soient clairement mandatées, dûment contrôlées et révocables, qu’une formation politique soit organisée, que la pluralité des points de vue soit garantie au même titre que le droit de la majorité à agir pour le compte de toutes et de tous.
« Cela suppose aussi que notre parti soit un lieu d’éducation permanente de tous les militants, un lieu d’éducation populaire qui préfigure la société que nous voulons construire. Cela suppose enfin que notre parti soit un lieu de solidarité. »
Bibliographie conseillée
François Fejtö, Histoire des démocraties populaires, Tome 1 - L’ère de Staline, 1952, Tome 2 – Après Staline, 1969, Tome 3 – La fin des démocraties populaires, 1992, Paris, (Seuil, coll. Points poche, réédition 1992, 1997)
Léon Trotsky, La révolution trahie, 1936 (réédition 1999), (Editions de Minuit)
André et Jean Sellier, Atlas des peuples d’Europe centrale, 2007 (La Découverte)
Sabine Dullin, Histoire de l’URSS, 2009 (La Découverte)
Carine Clément et Denis Paillard, Le Monde Diplomatique, novembre 2005
Cédric Durand, Les privatisations en Russie et naissance d’un capitalisme oligarchique, Recherches internationales 2005, sur le site de ESSF
Catherine Samary et jean-Arnault Dérens, Les conflits yougoslaves de A à Z, 2000 (L’Atelier)
1. CHUTE DU MUR : le début d’une nouvelle période…, 12 novembre 2009, 23:30
Oué l y a beaucoup d’est allemands et notamment beaucoup de jeunes ( contrairement à ce que dit la propagande capitaliste) qui rêve d’un retour à une allemagne socialiste type RDA. En mieux ? On peut toujours mieux.
Le NPA ne fait que critiquer la RDA et hurle avec les loups.
Nous vivons des faits gravissimes : Guerres en IRAK, déforestation massive, chômage de masse à l’est, misère de masse en Russie, au Mexique, au Maroc, dans les pays du pétrole ( sauf vénézula). Et la liste n’est pas terminée.
Il devrait donc moins la ramener sur la très chère RDA République plus démocratique que la France et essayer de voir comment il pourrait arriver à 30 % des voix.
Quand on ne fait que 5%, on se ferme sa gueule et on évite de taper sur des expériences qui étaient bien plus égalitaires que ce que l’on peut connaître dans la majorité des pays du "monde".
2. CHUTE DU MUR : le début d’une nouvelle période…, 12 novembre 2009, 23:38
Ce n’est certainement pas la France qui va mettre en place les luttes d’émancipation anticolonialistes comme ce fut le cas en RDA. Ras le bol de taper sur les pays de l’EST alors que les populations actuelles regrettent les anciens régimes.
NPA : parti bourgeois au service du capital ?
Vous verrez quand il faudra prendre en main le pays pour tout socialiser à grande s’il ne faut pas des bureaucraties pour tout gérer.
Quand aux expériences que vous citez, elles n’ont pas tenu 2 ans par manque de rigueur, d’organisation et aussi parce que l’ennemi en face était très féroce, pire que les prédateurs.
3. CHUTE DU MUR : le début d’une nouvelle période…, 13 novembre 2009, 00:50, par langue-rouge
Comme quoi, il en reste des staliniens, des vrais, des durs.
T’étais au courant qu’on pouvait être communiste sans être obnubilés par les contre-modèles bureaucratiques du bloc de l’est ?
Sinon, sur le fond à part les injures tu as quelque chose à dire ou bien tu es trop occupé à fleurir la tombe de Staline ?
4. CHUTE DU MUR : le début d’une nouvelle période…, 13 novembre 2009, 01:22
On voit la rigueur des arguments.
Continuez à faire 5% et laissez les 3/4 du monde crever dans la misère tandis que l’environnement se dégrade à grande vitesse.
70 à 80 des personnes avaient voté pour le maintien de l’URSS ; T’étais au courant qu’on leur avait volé le "OUI" à ces gens-là ? Même pas. Bulgarie, Hongrie, Roumanie ; Allemagne de l’Est, Russie, tous regrettent les régimes communistes industrialisés et planifiés. On leur a tout volé. On leur a volé les terres colectives, les entreprises nationales, les mines, les richesses, les sommes colossales présentes dans les coffres des banques.
Quant à l’Afrique, depuis, la chute du mur, c’est une horreur. Au moins avant, dans les pays socialistes d’Afrique, on vivait dignement.
Le NPA : ils tireraient même contre Chavez.
5. CHUTE DU MUR : le début d’une nouvelle période…, 13 novembre 2009, 01:31
Vous proposez quoi comme soi-disant contre-modèle ?
Pas de crèches pour tous ? Droit inaliénable.
Pas de logement pour tous ? Droit inaliénable.
Pas de travail pour tous ? Droit inaliénable.
Pas de vacances pour tous ? Droit inaliénable.
Pas d’avantages pour les travailleurs qui font un boulôt pénible ?
Pas d’industries ?
Pas de planification ?
Le retour de la religion en masse ?
Le retour de l’esclavage ?
Une culture de caniveau ? La femme ramenée au rang d’objet ? Voir toute la porno...
Pas de solidarité avec les pays endettés et tués par le colonialisme comme c’est la cas actuellement ?
C’est un peu facile de tout détruire !!!
VIVE LA RDA !! VIVE UN RDA ENCORE PLUS RICHE ET ENCORE PLUS EFFICACE !!!!
NPA= Ex LCR qui a renié le mot "communiste", qui fait à peine 5% et qui se permet de donner des leçons aux autres.
6. CHUTE DU MUR : le début d’une nouvelle période…, 13 novembre 2009, 09:50
Alors que nous avec nos 6% on sauve les 3/4 du monde et l’environnement...
7. CHUTE DU MUR : le début d’une nouvelle période…, 15 novembre 2009, 21:30, par Roberto Ferrario
Excuse moi "langue-rouge" tu peux me passe ton calumet parce que se que tu fume doit être "de la bonne"" yoyoyo...
mmm c’est vraiment "de la bonne" on plane et on peux voir les éléphant rose volé... et oui la chute a déterminé la restauration du capitalisme... tiens mais tu est génial personne a vue ca... en particulier personne et toi en particulier n’a vue que le Vatican et les USA a finance par des millions des dollars l’organisation des ces grandes mobilisations populaires...
wech wech tu parle bien de Wałęsa et son Solidarność non ??? un bon exemple de "autonomie des pouvoirs politiques..."
allez on fait tourne tu va pas non plus tous fume tous seul... et oui le "Banco Ambrosiano" un de principal banque catholique, na jame financie ni Solidarność ni Contras du Nicaragua, bien sur "Paul Marcinkus, président de la Banque du Vatican, a été directeur d’Ambrosiano Overseas, basé dans le paradis fiscal de Nassau aux Bahamas" est totalement "innocent", la mafia et "Roberto Calvi, membre de la loge maçonnique Propaganda Due (P2) et directeur de la Banque Ambrosiano, a été retrouvé pendu sous un pont à Londres le 17 juin 1982. En 2006, le procès concernant l’affaire Calvi continuait, impliquant notamment Licio Gelli, le grand-maître de P2" ne sont pour rient...
"En 1982, on découvrit qu’il manquait 1,287 milliards de dollars à la banque" bien sur que Berlusconi membre de la P2 ne se pas ou est parti cet argent...
On peux justement être contre se que se passe dans les pays de l’est, mais c’est pas avec de contrevérité que on va construire un "vrai socialisme" votre concept de la "démocratie" ressemble trop a de la "social démocratie déguise"...
AUGH "peau-rouge" alias "RF" fini de fume calumet... reprend hache de guerre et salue "peau-rose-pale" alias "langue-rouge"...
RF