Accueil > CONTRE LES EXPULSIONS, CONTRE LA RETENTION (tour de france)

CONTRE LES EXPULSIONS, CONTRE LA RETENTION (tour de france)

Publie le lundi 5 juin 2006 par Open-Publishing
9 commentaires

CONTRE LES EXPULSIONS, CONTRE LA RETENTION

A Marseille, avec le centre de rétention administrative-zone
d’attente (CRA-ZA) qui entre en service en remplacement de
celui d’Arenc, la reconduite à la frontière passe de
l’artisanat au stade industriel.

Qu’on en juge :

Capacité d’accueil du centre de rétention Arenc - 60 lits dont : 4 pour les femmes

Capacité d’accueil du centre de rétention Le Canet
 31 lits en zone d’attente
 140 lits en rétention dont : 20 pour les familles

Le déménagement des prisonniers du centre de rétention
d’Arenc vers le nouveau CRA-ZA du quartier du Canet est
normalement prévu à partir de 14h le mardi 6 juin.

Pour dénoncer la politique d’éloignement des étrangers dont
ce bâtiment est un outil, le collectif des organisations "Unies Contre une Immigration Jetable" des Bouches du Rhône appellent à : Un rassemblement bruyant et animé mardi 6 juin à 18h

Point de rencontre : métro Bougainville (Pensez à apporter casseroles, couvercles, bidons,etc..)


Auparavant, une conférence de presse d’UCIJ aura lieu à 11h30 devant le centre.


Par ailleurs, dans le cadre de la mobilisation nationale contre le projet de réforme du CESEDA, une manifestation
partira dimanche 11 juin du centre de rétention du Canet à
10h30 pour rejoindre la Porte d’Aix, rebaptisée Porte de la
Fraternité.

Le collectif des organisations "Unies Contre une Immigration Jetable" des Bouches du Rhône

Messages

  • 9EME COLLECTIF DES SANS-PAPIERS

    Nous sommes rassemblés depuis hier devant le Commissariat du 12ème
    Arrondissement (devant le 137 Av Daumesnil, face au magasin Surcouf,
    métro : reuilly Diderot), afin d’exiger leur libération immédiate.

    Nous appelons le plus grand nomùbre à venir nous soutenir et dénoncer la
    répression dont sont victimes les sans-papiers et toutes les personnes qui
    revendiquent leurs droits.

    NON A L’ARBITRAIRE

    NON A LA REPRESSION

    Le 9ème Collectif des sans-papiers s’est invité hier au Théâtre de la
    Colline dans le 20ème. Par cette action, il entendait dénoncer la loi qui
    a été votée par l’Assemblée le 17 mai dernier et qui rentrera en
    discussion à partir de demain au Senat ; de demander aux acteurs du secteur
    artistique et culturel, personnes ordinairement attachées aux libertés
    humaines, de se positionner et de se mobiliser fermement contre cette
    loi. Loi qui bafoue - faut-il le rappeler ? - tous les droits fondamentaux
    de la personne. Loi qui va persécuter plus encore les sans-papiers.

    Suite à un ordre de réquisition donné par le Directeur du Théâtre, la
    police a procédé à une évacuation violente de femmes, hommes et enfants.
    Les personnes présentes revendiquaient pacifiquement. Des femmes ont été
    jettées dans les escaliers et frappées, des hommes jetés par terre et
    tabassés. La police a procédé à l’arrêstation de quatre personnes dont une
    femme. Elles ont été placées et sont à l’heure actuelle toujours en garde
    à vue.

    • 9EME COLLECTIF DES SANS-PAPIERS

      NON A L’ARBITRAIRE

      NON A LA REPRESSION

      Le 9ème Collectif des sans-papiers s’est invité hier au Théâtre de la
      Colline dans le 20ème. Par cette action, il entendait dénoncer la loi qui
      a été votée par l’Assemblée le 17 mai dernier et qui rentrera en
      discussion à partir de demain au Senat ; de demander aux acteurs du secteur
      artistique et culturel, personnes ordinairement attachées aux libertés
      humaines, de se positionner et de se mobiliser fermement contre cette
      loi. Loi qui bafoue - faut-il le rappeler ? - tous les droits fondamentaux
      de la personne. Loi qui va persécuter plus encore les sans-papiers.

      Suite à un ordre de réquisition donné par le Directeur du Théâtre, la
      police a procédé à une évacuation violente de femmes, hommes et enfants.
      Les personnes présentes revendiquaient pacifiquement. Des femmes ont été
      jettées dans les escaliers et frappées, des hommes jetés par terre et
      tabassés. La police a procédé à l’arrêstation de quatre personnes dont une
      femme. Elles ont été placées et sont à l’heure actuelle toujours en garde
      à vue.

      Nous sommes rassemblés depuis hier devant le Commissariat du 12ème
      Arrondissement (devant le 137 Av Daumesnil, face au magasin Surcouf,
      métro : reuilly Diderot), afin d’exiger leur libération immédiate.

      Nous appelons le plus grand nomùbre à venir nous soutenir et dénoncer la
      répression dont sont victimes les sans-papiers et toutes les personnes qui
      revendiquent leurs droits.

    • Solidarité avec Dinka et sa famille

      Dinka Hadzic et sa famille sont arrivés à Besançon il y a presque six ans fuyant leur pays d’origine, la Bosnie, ravagé par la guerre. Après cet arrachement, il a fallu tout reconstruire en France, ce qui n’a pas toujours été facile. Mais ils y sont parvenus avec beaucoup de courage et de travail : les enfants ont réussi à bien s’intégrer dans le système éducatif français, et leur père, maçon, a des promesses d’emplois, hélas empêchées par la loi actuelle. Malheureusement, ils font aujourd’hui l’objet d’une mesure d’expulsion qui les obligerait à vivre dans un village qui n’est plus le leur, où rien et ni personne les attend, et dans la crainte permanente de représailles.

      Nous nous opposons à cette mesure injuste et inhumaine !!

      C’est pourquoi nous demandons à Monsieur le Préfet de Franche-Comté d’accorder à Dinka Hadzic et à sa famille la régularisation de leur
      situation avec un titre de séjour mention “vie privée et familiale”.

      Pétition en clicquant ici

      Comité de soutien à Dinka et sa famille
      Lycée Victor Hugo 1 rue Rembrandt 25000 Besançon

      Isabelle Blanc

      Alain Gagnieux

      Le comité de soutien à Dinka et sa famille représente la communauté scolaire du lycée Victor Hugo de Besançon (25)

    • Il y a deux semaines, une arrestation bien visible de deux réfugiés qui
      auraient volé de la bière dans un magasin a débouché sur l’interdiction du
      magasin LIDL à toutes personnes ressemblant à des réfugiés.(avec ou sans
      papier)

      Il ya donc deux semaines, j’enregistrais les propos du vigile qui
      reconnaissait que ce n’était pas légal mais qui argumentait en prétendant
      que tous volaient, que deux réfugiés s’étaient exhibés devant 2 employées
      dans le parking. Il m’a dit aussi avoir reçu l’ordre de sa boîte de
      sécurité.

      Ma mise en garde n’avait pas suffi à faire réouvrir le magasin. Je
      contactais le MRAP et m’entendais avec eux pour construire un dépôt de
      plainte avec témoins et vidéo.
      Entre temps, LIDL indiquait aux réfugiés d’aller dans un autre magasin
      proche ALDI. Celui-ci au bout de quelques jours a commencé à agir de la même
      façon.

      Résultat : je suis intervenue une deuxième fois, ce samedi à deux heures,
      auprès d’un autre vigile qui a été particulièrement agressif et a téléphoné
      aux policiers qui ont débarqué avec deux voitures.
      Grâce à eux j’ai pu comprendre l’histoire des deux réfugiés qui se seraient
      exhibés. Et bien entendu comme je l’avais supposé, tout était un tissu de
      mensonges, fabriqué par les employées et les policiers deux semaines
      auparavant.
      j’ai demandé à l’un des policiers qui souriait crânement de m’énoncer la
      nouvelle loi concernant les magasins. Il m’a dit :"maintenant la hiérarchie a
      changé. La hiérarchie a décidé l’interdiction du magasin aux réfugiés. Vous
      prendrez en charge leur course." Les propos ont été enregistrés sur vidéo
      comme le reste d’ailleurs. On m’a menacé de porter plainte si jamais je
      diffusais quoi que ce soit. Moi, j’ai retourné la menace.

      J’ai appris dimanche que soit disant la direction du magasin aurait réouvert
      samedi après midi mais les réfugiés n’auraient le droit de passer que 1 par
      1, toutes les cinq minutes. Peut-être pour laisser du temps à la police pour
      les ramasser quand ils attendront à l’entrée. (la place de LIDL est un
      terrain de chasse pour les CRS) Vengeance rétroactive ? : les CRS ont
      interpellé beaucoup d’africains ce dimanche vers 10h, dont un soudanais qui
      avait des papiers en règle.

      Cette procédure contre les réfugiés : utilisation d’un fait, déformation de
      ce fait, manipulation des médias puis interdiction faite à l’ensemble des
      réfugiés, est une procédure usée par la police et le ministère de
      l’Intérieur. A Calais, nous avons des cafés qui sont victimes de pression
      policière ou qui sont bien heureux de vider leur café des réfugiés en
      utilisant des procédures similaires. Le Café Internet "Tom Souville" a usé
      des mêmes procédures que LIDL. Le café de la gare et "Coco Nuts"ont subi des
      pressions policières. Le café "le pirate", face à la gare, doit être un
      repère pour les policiers : il y a eu des descentes de la police du
      commissariat pour en faire dégager des consommateurs réfugiés, uniquement
      parce qu’ils étaient là, sans contrôle d’identité.

      L’arbitraire est leur loi. Des lois qu’ils vous inventent pour oibéir aux
      ordres de sarkozy qui sont de pourrir la vie des réfugiés, avec ou sans
      papier.

    • Société
      Un village entier au secours d’une famille sans papiers
      http://www.liberation.fr/page.php?Article=387534

      A Fabrègues, dans l’Hérault, maire, voisins et parents d’élèves se
      mobilisent pour empêcher l’expulsion d’une Marocaine et de ses trois
      enfants.

      par Pierre DAUM

      QUOTIDIEN : lundi 05 juin 2006

      Fabrègues (Hérault) envoyé spécial

      Qui pense que les Français en ont marre de « subir » l’immigration ? A
      Fabrègues, petite cité pavillonnaire de 7 000 habitants située entre
      Montpellier et Sète, tout le monde se mobilise contre l’expulsion annoncée
      de Tamimount Koubaa et de ses trois enfants, Ibtissan, 11 ans, Hanae, 7 ans,
      et Omar, 4 ans et demi.

      « En moins d’une semaine, j’ai reçu la copie de 81 attestations que des
      habitants ont envoyées au préfet, avec la photocopie de leur carte
      d’identité », souligne Mme Koubaa, une jolie brune de 35 ans, en feuilletant
      la pile de lettres. Parmi elles, celle de Bernard, un voisin, qui écrit :
      « J’atteste par la présente être en bons termes avec ma voisine. Madame
      Koubaa s’avère être une personne bien intégrée, polie, serviable et se
      comportant comme une bonne mère. » Michel, lui, « atteste qu’ils sont très
      bien intégrés à nos cultures et au respect de notre République ». Paula, dont
      la fille Julia est en CP avec Hanae rapporte : « Ma fille me dit souvent : je
      voudrais que Hanae soit mon amie pour toute la vie. »

      Mariage arrangé. Puis Tamimount commence à raconter sobrement son histoire :
      arrivée en France à l’âge de 3 ans, elle a fait toute sa scolarité à
      Montpellier. Lorsqu’elle a 17 ans, ses parents s’installent à Fabrègues,
      dans une villa construite par le père, un maçon marocain. Tamimount passe un
      bac de biologie, poursuit ses études au CHU de Montpellier. Elle devient
      française en 1992, naturalisée en raison de sa présence en France depuis
      plus de cinq ans et de sa parfaite intégration. L’année suivante, en 1993,
      elle obtient un diplôme d’Etat de manipulatrice en radiologie médicale. A
      peine ses études achevées, son père la force à partir pour le Maroc, où il a
      arrangé son mariage avec un lointain cousin. Tamimount se soumet.

      Douze ans (au Maroc) et trois enfants plus tard, elle décide de quitter son
      mari. Direction son « vrai pays », la France. Et la maison de ses parents à
      Fabrègues. C’était en juillet 2005. A la rentrée, ses enfants sont inscrits
      à l’école, dans laquelle la jeune femme prend en main l’atelier pâtisserie,
      ce qui lui vaut une immédiate notoriété. Elle engage alors des démarches
      afin de récupérer sa nationalité française, perdue en 1999 sous prétexte
      qu’au moment de sa demande de naturalisation, elle avait coché la case
      « célibataire », alors que son père l’avait déjà mariée administrativement au
      Maroc. Une erreur que l’administration française considère comme une
      « tentative de fraude ». En mars, le préfet lui a donné un mois pour quitter
      le territoire.

      A peine la décision préfectorale connue, un comité de soutien s’est mis en
      place autour de Tamimount. Composé au départ de parents d’élèves, il se
      gonfle rapidement « d’un éventail très large de Fabrégois, qui ne tient aucun
      compte des clivages sociaux ou politiques traditionnels », explique Bernard
      Delord, un chercheur en économie, dont la fille est à l’école de Ibtissan et
      Hanae. On y trouve un orthophoniste, un employé de la poste, une greffière
      au tribunal, un agent commercial, un contrôleur aérien, une infirmière, un
      directeur d’école... Des gens de gauche, bien sûr, mais aussi des Fabrégois
      plus conservateurs, qui, comme ce voisin, n’en considèrent pas moins que
      « madame Koubaa, avec son diplôme de manipulatrice en radiologie, correspond
      à ces personnes qualifiées dont on a absolument besoin sur le marché du
      travail ».

      « Etre réaliste ». Dans le groupe, il y a même Christian Garcia, un rapatrié
      d’Algérie, qui avoue sans aucune honte « voter Le Pen » depuis des années.
      « Mais quand j’ai vu ce petit bout de femme qui ne montrait rien de sa
      souffrance, ça m’a touché. J’en connais qui vont avoir du mal à comprendre
      que je défende une Marocaine, mais je ne sais pas ce qui s’est passé, je me
      surprends moi-même. Comme quoi, y’a des choses qui peuvent faire que tout
      bascule en vous... » Pour les autres immigrés, Christian Garcia continue
      néanmoins d’exiger « d’être réaliste » : « La France ne peut pas supporter
      toute la misère du monde. Au train où ça débarque, ils arrivent par
      centaines chaque jour. Alors là, je dis non ! »

      A Fabrègues, même le maire, un ancien UMP devenu « apolitique centriste »,
      prend fait et cause pour cette mère en danger et ses enfants : « Notre
      position est très claire : cette femme doit rester en France », affirme
      Jean-Marc Alauzet, le premier adjoint. Preuve de son engagement : le 17
      juin, la mairie prête une salle au collectif pour une grande fête de
      soutien.

  • un beau coup !!!! fini mais un beau coup !
     o- COMMUNIQUE –o-

    Le SSP93 a occupé cet après midi la Grande Mosquée de Paris, cet occupation entre dans le cadre des combats des sans papiers contre la loi CESEDA , loi mis en place par Nicolas sarkozy et voté par le parlement le 17 mai 2006 et qui sera portée devant les Sénateurs le 06 juin 2006, le SSP93 entend par cette action dénoncée le recul de la France en matière d’accueil des étrangers et les drames à court termes qu’engendrerai une telle loi xénophobe et aveugle qui va servir qu’un intérêt purement électoraliste du Ministre de l’Intérieur, cette action dirigeait aussi vers la Grande Mosquée de Paris a pour but de demander au recteur de la Mosquée Mr Dali Boubekeur de s’opposé contre ce projet de loi et dénoncé cette décision très grave de la France à l’encontre d’une population fragile et vulnérable celle des sans papiers en précarisant leur existence sur le territoire français ainsi que le recul évident du droit d’asil.
    Sorti en fin de journée pacifiquement de la Grande Mosquée, le SSP93 est resté aux alentours du lieu de culte dans la perspective de faire un camping sur place cette nuit.
    Le SSP93 lance un appel à Toute et tous de le rejoindre ce soir avec des duvets, des sacs de couchages et des tentes pour passer la nuit.

    Téléphone Ali Mansouri : 06 79 74 87 29

    IMMIGRATION

    50 sans-papiers occupent
    la mosquée de Paris

    NOUVELOBS.COM | 03.06.06 | 17:37

    Une cinquantaine de sans-papiers ont occupé la mosquée de Paris pour interroger les responsables du culte musulman sur le projet de loi Sarkozy.
    A l’appel du Collectif solidarité sans papiers de Seine-Saint-Denis, une cinquantaine de sans-papiers ont occupé samedi 3 juin la mosquée de Paris. Le collectif a obtenu un rendez-vous pour dimanche matin avec les responsables du culte musulman dont il souhaite avoir le soutien dans leur lutte contre le projet de loi Sarkozy sur l’immigration. Nabila Lalami, coordinatrice du collectif, a déclaré que "M. Boubakeur (recteur de la mosquée de Paris, ndlr) n’a pas réagi au problème des sans-papiers alors que les représentants des autres religions l’ont fait". "Il faudrait qu’il ait une position vis-à-vis de ça. Il faut qu’il assume ses responsabilités. Pour les sans-papiers, c’est une question de vie ou de mort. Lorsqu’on enlève un enfant en pleine classe pour l’expulser, c’est scandaleux", a-t-elle ajouté.

    Intrusion forcée

    Dalil Boubakeur a touetfois indiqué que "cette intrusion forcée dans un lieu de culte a pour effet de perturber une enceinte qui n’est pas le lieu du débat politique ou sociétal". "Ma priorité est le retour au calme, à la sérénité, à la paix de ce lieu dédié au culte.

    Ensuite, nous examinerons les requêtes qui sont adressées au CFCM (Conseil français du culte musulman, ndlr)", a-t-il précisé. Les sans-papiers, musulmans ou non, étaient entrés dans la salle de prière en entonnant "des chants religieux" au son de tam-tams, selon la coordinatrice. Le projet de loi Sarkozy, qui durcit les conditions d’entrée et de séjour des étrangers en France, sera examiné en séance publique au Sénat dès la semaine prochaine.


  • Pour information,

    Jérome Martinez Délégué régional CIMADE Ile de France

    La semaine prochaine, la partie "hommes" du centre de rétention du dépôt à Paris va fermer (enfin...).

    Bonne nouvelle ? Certes, mais cette fermeture est conditionnée par l’ouverture de l’extension du centre de rétention de Vincennes : le centre de rétention de Vincennes compte dores et déjà 140 places.

    Une seconde structure de 80 places (140 en décembre 2006) a été construite juste à côté : un véritable camp est donc créé aux portes de Paris, concentrant 220 personnes étrangères, et jusqu’à 280.

    Un centre d’une telle taille, sans précédent, est le résultat de la politique de gouvernement en matière d’éloignement des étrangers du territoire : toujours plus de renvois, donc toujours plus de places de rétention. Dans quel but ? purement d’affichage.

    La Cimade a manifesté son opposition à de tels développements à maintes reprises, en vain. Nous avons la conviction que de tels lieux sont source de tensions pour les personnes concernées, qu’elles sont synonymes de la négation de leurs droits, qu’elles induisent une absence de prise en compte de leur situations individuelles...

    L’industrialisation aveugle de l’éloignement des étrangers du territoire continue...

    Le tranfert des étrangers placés au centre du dépôt vers Vincennes aura lieu du mardi 6 au jeudi 8 juin.

    Le centre de rétention de Vincennes concentrera donc 220 personnes à partir du vendredi 9 juin.

  • Rafle de sans-papiers à Belleville Paris

    la solidarité réprimée, des militants interpellés

    Aujourd’hui une nouvelle fois, la police a procédé à une rafle de sans-papiers dans un quartier populaire de paris. a Belleville

    Quatre personnes ont dénoncé ces pratiques et ont été interpellées. Elles risquent une mise en examen.

    Vers 16h30, alors que la police avait terminé de procéder à une rafle et qu’elle attendait pour quitter les lieux, parmi la petite foule qui assistait à la scène, quatre personnes, dont Valentin et Emmanuel, militants d’Alternative libertaire, sont interpellées pour avoir publiquement protesté contre ces pratiques.

    Il s’agit, par ces arrestations, de porter un coup à toutes celles et ceux qui s’opposent au racisme d’État et à la chasse à celles et ceux qui n’ont le tort que d’être sans papiers.

    Ils sont actuellement en garde à vue au commissariat au 34 rue de la Goutte-d’Or dans le 18e arrondissement de Paris.

    Face à une politique sécuritaire qui s’appuie sur la peur et la criminalisation des opposant(e)s, face à ces opérations de contrôles ciblés et massifs, l’État ne nous fera pas taire ! La lutte continue pour

    la régularisation de tous les sans-papiers ;
    la protection et la scolarisation des mineurs ;
    la libération et la régularisation des sans-papiers en prison pour défaut de papiers ;
    la fermeture des centres de rétention ;
    l’abrogation des lois racistes Pasqua-Debré-Chevènement-Sarkozy etc. ;
    la liberté de circulation et d’installation.

    Alternative libertaire, le 4 juin 2006, 20h30