CULTURE EN DANGER. OUVREZ LA PORTE À LA CULTURE, FERMEZ LA PORTE À L’AUSTÉRITÉ !

Le Mardi 10 décembre 2013 18h38, SYNPTAC CGT <synptac> a écrit :

CULTURE EN DANGER. OUVREZ LA PORTE À LA CULTURE, FERMEZ LA PORTE À L’AUSTÉRITÉ !

La Culture n’est manifestement pas une priorité pour le Parti socialiste !

A l’heure où l’Assemblée nationale s’apprête à voter un démantèlement des services publics de l’Etat - notamment des DRAC - lors du vote de la loi de décentralisation, la Cgt Spectacle et la Cgt Culture (premières organisations dans leurs champs respectifs) se sont invités au siège du PS et ont demandé à être reçus au plus haut niveau du Parti socialiste en bloquant les accès du siège rue de Solférino. A cette heure, nous n’avons aucune assurance écrite que son premier secrétaire nous reçoive !

Nous en avons assez d’entendre des discours lénifiants alors que le service public ainsi que le budget de la Culture et de la Communication sont mis à mal. La ministre de la Culture se tait alors que son ministère « s’évapore ».

Nous n’en resterons sûrement pas là. La mobilisation continue. Nous revendiquons une autre politique pour une vraie démocratisation culturelle, pour l’emploi et les services publics !

Après l ’entretien

En venant à son siège ce jour, la Cgt Spectacle et la Cgt Culture
interpellent le Parti socialiste : la majorité parlementaire s’apprête à
voter un transfert de compétences des DRAC aux collectivités, non pas pour
mieux décentraliser et œuvrer à la démocratisation culturelle, mais pour
faire disparaître le rôle du ministère.
Un mois après l’adoption du budget 2014 de la Culture à nouveau en baisse,
c’est un autre coup dur pour les missions de service public de ce ministère,
pour l’emploi dans le champ du ministère : spectacle, cinéma, audiovisuel,
arts visuels, patrimoine … Tout est menacé par ces attaques.
Après dix années de politique de casse de la part de la droite, à l’heure où
le Front National inquiète, menace la démocratie, s’en prend à la Culture,
Mesdames et Messieurs du Parti socialiste, le président Hollande ne peut
oublier ses promesses de campagne !
Le changement, c’est pour quand ?

Paris, le 10 décembre