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Centrale nucléaire : la salle de contrôle de Fukushima évacuée, radiation au niveau 6.

Publie le mardi 15 mars 2011 par Open-Publishing
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Contrairement aux déclarations du porte-parole du gouvernement, le niveau de radioactivité sur le site de Fukushima n’aurait pas diminué.

Les ingénieurs présents sur les lieux sont en effet obligés de relâcher l’hydrogène (contaminée) pour alléger la pression présente dans les cuves et les enceintes de confinement.

Une opération qui aurait libéré aux environs de la centrale jusqu’à 400 millisieverts (unité de mesure des effets des radiations dans un organisme égale à un millième de sievert, ndlr) par heure.

"Contrairement à ce qui s’est passé jusqu’ici, il ne fait pas de doute que les niveaux atteints peuvent affecter la santé des êtres humains", expliquait néanmoins Yukio Edano lors d’une conférence de presse sur les niveaux de radiation aux abords de la centrale de Fukushima.

Seuil de tolérance dépassé.

"A 10h22, nous avons détecté 30 millisieverts entre le réacteur 2 et le réacteur 3, 400 millisieverts près du réacteur 3, et 100 près du numéro 4" a t-il précisé.

L’évacuation de la salle de contrôle fait suite à la hausse du niveau de radiation de la centrale nucléaire. 750 des 800 ingénieurs et travailleurs de la centrale avaient déjà déserté les lieux.

D’ailleurs, le seuil de tolérance du corps humain aurait été largement dépassé. L’émanation de 400 millisieverts par heure aurait dépassé en sept minutes le seuil de tolérance d’un corps humain sur une année.

Une exposition durant 75 minutes à ce niveau de radiation rend d’ailleurs irrémédiablement malade alors qu’une exposition de quelques minutes à 100 millisieverts rend tout homme stérile.

Situation désespérée.

"Nous nous préparons à tous les scénarii imaginables", a déclaré de son côté Hiraki Koide, ingénieur expert en réacteur et attaché à la faculté de recherche sur le nucléaire de l’Université de Kyoto.

"L’enveloppe du réacteur numéro deux est en morceaux, laissant s’échapper des substances radioactives dans l’atmosphère". Selon Koide, la situation à Fukushima est de plus en plus désespérée.

"Les seuls 50 experts mobilisés sur place sont trop peu nombreux pour parvenir à rafraîchir les divers réacteurs. Par ailleurs, ils mettent leur vie en danger en restant exposés à un tel niveau de radiation".

Certains ont été obligés de quitter la salle de contrôle du réacteur numéro 4.

http://www.7sur7.be/7s7/fr/1505/Monde/article/detail/1236024/2011/03/15/La-salle-de-controle-de-Fukushima-evacuee-radiation-au-niveau-6.dhtml

Messages

  • En Espagne comme au Japon,la durée de vie au dela de 40 ans,des centrales nucleaires,prolongée sans debat :

    Espagne : appel à la fermeture d’une "centrale jumelle" de Fukushima

    MADRID - L’une des principales organisations écologistes espagnoles, Ecologistas en accion, a réclamé mardi la fermeture de la centrale nucléaire de Garoña, la plus ancienne du pays, du même type que la centrale japonaise de Fukushima.

    Ecologistas en accion (Ecologistes en Action) a appelé à manifester, jeudi dans le centre de Madrid, pour réclamer la fermeture de Garoña et aussi obtenir un calendrier "sensé" de fermeture de tous les sites nucléaires espagnols.

    La centrale de Garoña, située près de Burgos, dans le nord de l’Espagne, et mise en service en 1971, est la plus vieille en activité dans le pays.

    Elle doit cesser son activité le 1er avril 2013 après une décision polémique prise par le gouvernement en juillet 2009 de prolonger de quatre ans son activité, alors que l’Espagne cherche à réduire sa grande dépendance vis-à-vis du pétrole.

    Le chef du gouvernement socialiste, José Luis Rodriguez Zapatero, avait pourtant promis lors de la campagne pour les législatives de 2008 de désengager progressivement le pays du nucléaire au profit des énergies renouvelables.

    Plusieurs organisations écologistes, dont Greenpeace, ont déjà par le passé réclamé la fermeture de Garoña, présentée comme la "soeur jumelle" de Fukushima.

    Le parc nucléaire espagnol compte au total six centrales et huit réacteurs.

    L’Espagne a également ouvert la porte, en février, à l’exploitation prolongée de son parc nucléaire avec l’adoption par le Parlement d’un texte de loi éliminant la référence à la limite de 40 ans pour la durée de vie des centrales.

    Ce texte est entré en vigueur début mars.

    Depuis le début de la crise nucléaire au Japon, M. Zapatero s’est abstenu de s’exprimer sur l’avenir des centrales espagnoles.

    Il a rencontré mardi la présidente du Conseil de sécurité nucléaire (CSN) espagnol, Carmen Martinez Ten, essentiellement pour "examiner la situation japonaise", selon un porte-parole du gouvernement.....

    http://www.romandie.com/ats/news/110315153553.17kd7lg6.asp