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Chartres - Face-à-face entre lycéens et policiers et des interpellations (video)

Publie le samedi 30 novembre 2013 par Open-Publishing
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Face-à-face entre lycéens et policiers et des interpellations à Jehan-de-Beauce

Une manifestation spontanée des lycéens de Jehan-de-Beauce, à Chartres, a mal tournée, ce matin.

Les élèves du Lycée Jehan-de-Beauce manifestent contre le projet de fermeture de la formation du baccalauréat professionnel Fonderie, prévu pour la rentrée de septembre 2014. Le face-à-face entre lycéens et policiers a fait l’objet de jets de pierres et d’usage de gaz lacrymogène. Six jeunes ont été interpellés. Le calme est revenu en début d’après-midi, devant l’établissement.

Un appel pour un nouveau blocus, ce vendredi 29 novembre, à 8 heures, circule sur les réseaux sociaux.

Le projet est proposé conjointement par le Conseil régional du Centre et le Rectorat d’Orléans-Tours.

D’autres informations à venir.

Photos à voir ici

http://www.lechorepublicain.fr/eure-et-loir/actualite/2013/11/28/accrochage-entre-lyceens-et-policiers-au-lycee-jehan-de-beauce_1781743.html

Messages

  • Le problème demeure la fermeture de de la formation du baccalauréat professionnel Fonderie.

    Jet de pierres, gaz lacrymogènes... Les affrontements ont repris ce matin devant le lycée Jehan-de-Beauce entre plusieurs centaines de lycéens et forces de l’ordre.

    Après une discussion avec les forces de l’ordre, un cortège s’est formé à destination du centre-ville et de la place des Épars.

    Les lycéens sont passés place Châtelet pour s’arrêter devant le Conseil général d’Eure-et-Loir avant de repartir en direction de la préfecture.

    Plusieurs jeunes interpellés hier doivent être présentés aujourd’hui au tribunal.

    Marie Reynier, recteur de l’académie d’Orléans-Tours, pourrait venir en début de semaine prochaine au lycée Jehan-de-Beauce, pour évaluer l’impact de la filière fonderie au sein de l’établissement.

    Mis en cause par Michel Reymondon, directeur académique des services de l’Education nationale d’Eure-et-Loir, l’UIMM d’Eure-et-Loir tient à préciser sa position, par la voix de Ronan Thos, délgué général : "Si des échanges globaux ont pu avoir lieu entre le conseil régional, le rectorat et notre branche (comme d’autres) qui ont balayé l’ensemble des formations professionnelles initiales et que nos instances régionales ont éventuellement pu convenir de la nécessité de réfléchir à la situation des deux sections fonderie en région centre (présentant chacune 3 à 5 élèves par an au baccalauréat), nous n’avons pas été consulté sur cette fermeture. Nous n’aurions d’ailleurs pas manqué de préconiser la consultation formelle du syndicat des fondeurs de France tant il est vrai que les débouchés de cette formation spécialisée ne sont pas euréliens (sauf cas particulier mais beaucoup plus sur la région parisienne ou la Haute Normandie). Je déplore cette mise en cause de notre organisation dans une décision qui s’avère peut être nécessaire mais sur laquelle nous n’avons pas été consulté."

  • Sympathique, bon enfant mais décidé et correct dans la revendication et la manière d’agir. Cela fait chaud au cœur.