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Chômeurs : Jacques Chirac souhaite que le problèmes des abus soit rediscuté...

Publie le jeudi 15 juillet 2004 par Open-Publishing
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Chômeurs : Jacques Chirac souhaite que le problèmes des abus soit rediscuté entre les partenaires sociaux

Jacques Chirac a plaidé estimé mercredi que les chômeurs
ne peuvent pas « éternellement » refuser un emploi, estimant que ce
problème des « situations d’abus » devait être rediscuté par les
partenaires sociaux.
« On ne peut pas accepter qu’un chômeur refuse éternellement un emploi,
c’est évident », a déclaré le président de la République lors de la
traditionnelle interview du 14 Juillet.

« Je vous rappelle que, en 2000, les partenaires sociaux s’étaient mis
d’accord sur une réforme de cette nature, mais le gouvernement ne l’a
pas finalement retenu, peu importe », a-t-il précisé. « C’est un problème
qu’il va falloir rediscuter entre les partenaires sociaux pour ne pas se
trouver dans des situations qui sont, incontestablement, des situations
d’abus ».

Le chef de l’Etat a cité en exemple d’autres pays européens « où les
prestations sociales sont moins importantes », mais où « il y a un système
d’accompagnement qui met à la disposition des chômeurs un nombre
beaucoup plus important d’accompagnateurs pour leur permettre de
retrouver de l’emploi, pour les encourager, voire, le cas échéant, c’est
vrai, pour tirer les conséquences pour ceux qui ne veulent strictement
rien faire ».

Le quotidien « Les Echos » affirmait mardi que l’avant-projet de loi pour
la cohésion sociale de Jean-Louis Borloo prévoirait une refonte de
dispositif de contrôle des demandeurs d’emplois. Selon le journal, le
dispositif prévoit des sanctions graduées en cas d’insuffisance dans la
recherche d’un emploi allant de la réduction à la suppression de
l’allocation.

Au bout de six mois, le chômeur ne pourrait plus refuser un emploi qui
lui est proposé au motif du niveau de salaire, selon le journal. Les
« refus de mobilité seraient réduits » et il ne pourrait plus refuser les
emplois correspondant « à une spécialité ou une formation que le service
public de l’emploi lui propose d’acquérir ». (AP)

Messages

  • Bonjour
    Pour ma part et personnellement, je ne vois pas comment les 4 500 000 chomeurs,Rmistes et autres exclus pourrai trouver un travail alors que Mr BORLOO et sa suite y compris le MEDEF se sont vanté qu’il y a que 300 000 emplois à pourvoir. Ceci dit quant le Medef dit vouloir mettre les plus de 50 ans au travail ce qui serai très bien, mais voila Mr Seillière n’a pas hésité à licencier du personnel de son groupe et des plus de 50 ans alors ? A mon avis c’est de la poudre aux yeux et rien de plus.

    CORDIALEMENT