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Chronique d’un effondrement annoncé, s’y préparer, y survivre

par Michel

Publie le vendredi 12 juin 2015 par Michel - Open-Publishing
13 commentaires

Lorsque tu fais quelque chose qui dérange, tu as contre toi ceux qui veulent faire la même chose.

Ceux qui veulent faire le contraire et, l’immense majorité de ceux qui ne veulent rien faire... Ceux là ne m’intéressent pas. MP

https://www.google.fr/?gws_rd=ssl#q=soleil+vert

Le temps géologique des dinosaures a duré 160 millions d’années malgré leur minuscule cerveau, c’est 800 fois plus longtemps que l’ère des hominidés, à durée égale, depuis l’apparition de la vie (Selon que l’on considère que l’Homme est représenté par le seul genre Homo ou également par le genre Australopithecus, la Préhistoire débute donc respectivement il y a environ 3 Ma ou 5 Ma.)

Dans les 100 ans, il est fort probable que les sociétés humaines retounent à l’état clanique et tribal pour les survivants. http://www.20min.ch/ro/news/monde/story/22453971

Sécurité alimentaire, pénurie d’eau, déplacements massifs de populations, risques de conflits : « la probabilité d’impacts graves, étendus et irréversibles s’accroît avec l’intensification du réchauffement ».

Limiter le réchauffement à 2°C ; c’est foutu ! http://www.notre-planete.info/actualites/actu_2447_extinction_espece_humaine.php

L’objectif était de limiter le réchauffement à 2 °C en moyenne par rapport aux niveaux pré-industriels, la planète ayant déjà pris 0,8 °C et la trajectoire actuelle conduisant vers +4 °C à la fin du siècle. 6 à 8° sont mêmes plus proches de la réalité, introduisant l’extinction de 90% des espèces vivantes.

Un état d’urgence

Depuis Paris, le secrétaire d’État américain John Kerry a estimé que seules des décisions « rapides et courageuses » pourraient éviter la catastrophe. « On ne peut se payer le luxe d’attendre. Le prix de l’inaction serait catastrophique. Nier la science est une erreur », a lancé le chef de la diplomatie des États-Unis, l’un des plus gros pollueurs de la planète avec la Chine.

« Nous ne sommes pas préparés aux risques liés au changement climatique ».

ce sont les populations pauvres les plus touchées des pays du Sud qui souffriront le plus du changement climatique. « La part de la population mondiale confrontée à des pénuries d’eau ou affectée par d’importantes inondations va s’accroître avec le niveau du réchauffement au XXIe siècle ».

Demandez le programme chronique d’un effondrement annoncé au pays des bisounours

La chaleur fautive

Un climat plus chaud aura aussi des conséquences sur la sécurité alimentaire. Les populations des zones rurales seront beaucoup plus touchées. Le GIEC estime que le changement climatique va « ralentir la croissance, (…) et créer de nouvelles poches de pauvreté ».

Les problèmes sanitaires causés par des canicules vont empirer, tout comme – dans les régions pauvres – les maladies liées à la malnutrition ou la mauvaise qualité de l’eau.

Mais la chaleur n’est pas le seul facteur de ces incidents, nombre de phénomènes physiques sont engagés dans un mouvement irréversible ( montée et acidification des océans, recul des glaciers, etc.)

Des déplacements de population

Une aggravation des événements climatiques extrêmes va aussi engendrer des déplacements de population, notent encore les scientifiques.« Moins d’eau et de ressources alimentaires, des migrations accrues, tout cela va indirectement augmenter les risques de conflits violents ».

Toute la planète est concernée

Que ce soit l’Afrique et l’Amérique du Sud (accès à l’eau), l’Europe et l’Asie (aggravation des inondations, vagues de chaleur) ou l’Amérique du Nord (canicule, inondations côtières, incendies) et du Sud, aucune région du monde ne sera épargnée.

Nous ne sommes pas assez ambitieux et"agressifs"

Il faut une panoplie de mesures d’adaptation à une planète plus chaude. le vrai problème est que nous ne sommes pas assez ambitieux et agressifs pour les résoudre. Les décroissants non plus, ils en sont encore à rêver d’un monde d’a-croissance, à espérer une douce transition. Ce monde va leur tomber sur la tête d’un seul coup...Il ne sera pas gentil gentil.

Que construisons-nous face au krach économique mondial ?

Que construisons-nous face à la pénurie alimentaire ?

Que construisons-nous face aux problèmes d’eau potable ?

Que construisons-nous face aux désordres sociaux ?

que construisons-nous face aux pénuries d’énergie ?

Que construisons-nous face à l’effondrement de la biodiversité ?

Que construirons-nous dans un monde sans foi ni loi et en proie à une guerre civile ?

Que construirons-nous dans un univers devenu mafieux ?

La convergence de tous ces problèmes entraînera un effondrement civilisationnel

Êtes-vous prêts ?

Rejoindre les rangs des décideurs n’est pas une option durable. Dans un premier temps c’est une vie plus confortable, dans un deuxième temps on perd rapidement ses illusions et son âme, dans l’apparente supériorité d’une étoile en fin de vie.

Continuer à perdre son temps dans des associations, des collectifs, des mouvements qui génèrent des constats, des discussions sans fin, des manifestations de maternelles, des revendications de détails qui nous saturent, est le chemin de l’asphyxie et de l’échec qui mène à la dépression. Une grande majorité de nos contemporains passeront instantanément du rêve au cauchemard et disparaîtront, avalés par le trou noir de la perversité, telles des girouettes.

Si vous pensez que ces questions ne sont pas absurdes, alors je vous suggère de vous en préoccuper rapidement et de trouver des outils et des solutions pour y répondre...

Exactement, trouvons rapidement des outils et des solutions pour survivre...dans l’entre-deux.

Il y a potentiellement une sortie barbare ou une sortie civilisée du système. La société civile détient la clé de la porte des choix collectifs car, les évolutions des dernières décennies font que les citoyens ne se sentent nulle part chez eux. Le citoyen ne se sent pas chez lui au travail, dans son quartier, dans son habitat, même la terre lui semble de moins en moins habitable. Le vieillissement des sociétés est à l’image de ces vieillards qui ne sont plus capables de penser l’union de tous leurs membres ni de se projeter vers un avenir. La complexité pesante de leur machinerie et le délitement de leur cupidité en font des étrangers à leur propre réalité. Le réalisme ne consiste plus à vouloir gérer ce qui existe mais à imaginer, à anticiper les transformations fondamentales dans les mutations en cours. Nous devons ouvrir la porte de la sortie de secours civilisée.

Vous ne croyez pas que cet accouchement sera sans douleur ? moi non plus. La transition rêvée aura malheureusement sa part de barbarie mais, nous pouvons en atténuer les effets si nous possedons les graines qui formeront demain les micros mondes. Si nous commençons à nous éloigner maintenant et devenons autonomes en partageant avec ceux qui ont fait ce choix toutes nos connaissances d’au delà du mur pour surtout ne pas rester isolé pour perdurer.

nous sommes le fléau de la balance, il nous appartient de bien choisir notre positionnement, de nos appuis d’aujourd’hui dépendra demain, la mort, la vie, le vécu des plus jeunes.

Désormais, nous représentons le courant de “ l’entre-deux” et nous nous en revendiquerons ainsi, j’en assumerai la paternité...aussi. Cependant, méfions-nous des ruses de l’histoire, la crise climatique doit amplifier les libertés de choix de sociétés, pas les restreindre. Nous devons avoir l’esprit et le coeur totalement "décolonisés" de l’ancien monde. Il ne servirait à rien de passer du totalitarisme rampant de l’oligarchie ploutocratique actuelle, qui conserve encore un semblant de démocratie formelle, à un écofascisme ou écototalitarisme musclé, traçant le chemin de l’eugénisme, des mêmes décideurs au final. Cela sous prétexte de préserver la vie et la planète. Ceci, je n’en assumerai nullement la paternité. Je rejette ce courant et ces relents à priori. J’en fais une condition de groupe, et elle est et restera inamovible.

Les solutions existent, "les passeurs" en assurent la transmission, les alternatives ne sont qu’une étapes et il faut faire fondre le "coeur" : la constitution mise en place par "la bourgeoisie" de 1789 dans un autre esprit : celui de la commune, celui du conseil national de la résistance par exemple. Il faut accélérer l’effondrement du système afin d’éviter qu’il soit jusqu’au boutiste et nous prive de ressources essentielles à notre renaissance.

Nous en sommes là, que tous ceux qui se sentent concernés par ma vision des choses commencent à faire bloc

ici...maintenant et aujourd’hui... Demain vous n’existerez plus.

Solange Soleil

NB/On ne peut voir le futur avec des larmes dans les yeux... mais cet effondrement est plus une chance qu’un grand malheur pour les hommes de bonne volonté. Massivement, préparons-le.

Ce que je constate, malheureusement, c’est que 98% des personnes sur terre souffrent directement/indirectement du système capitaliste, la nature en subit les conséquences directement/indirectement, les perversions des comportements dues à l’argent perdurent et s’aggravent.

Pourtant les hommes restent isolés et parcellaires et s’adaptent. La volonté de changement n’est pas vraiment d’actualité. Je souhaite que la nature par son effondrement nous ramène à ce que nous étions bien avant l’ère industrielle.

Nous avons le système que nous méritons...les décideurs que nous méritons, loin d’être des leaders et encore moins des guides. La planète était un paradis pour le vivant, l’homme en a fait son enfer...

Nous sommes incapables d’être sages pour vivre heureux et en harmonie en tant qu’espèce parmi les espèces. S’il me fallait vivre qu’un jour, je préférerai vivre un jour comme un lion que cent ans comme un mouton.

À ceux qui sauront vivre près de la nature, il leur restera la terre, les cailloux, la forêt, l’agriculture simple, la pêche, l’élevage, en quelque sorte de quoi vivre.

Que demander de plus ? Cet avenir est radieux.

N’oublions pas que toute activité est polluante. S’il y avait du pétrole et des minerais de façon inépuisable, nous péririons sous la pollution.

Comme le bonheur et l’intelligence n’ont pas évolué avec le confort que nous a apporté le monde industriel,

c’est sans regret qu’il faut le voir partir. Enfin, nous allons pouvoir nous consacrer à l’essentiel : Vivre.

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