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Clearstream ; Fillon s’en mêle... (ouh là , ça va mal !!)

Publie le dimanche 27 septembre 2009 par Open-Publishing
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Suite à la sortie harsardeuse du Président Sarkosy dans le procès Clearstream, en direct de New York, devant nos perspicaces et pugnaces interviewers, la polémique est en train de déboucher sur un renversement inédit d’hypothètiques magouilles. Le vent du boulet passe si près de N.I.P.C (Notre Inestimable Partie Civile) que le premier Ministre en personne est obligée de s’y mêler.

Dans une dépêche Reuters du samedi 26 septembre à 11 H 36, ( http://fr.news.yahoo.com/4/20090926/tts-france-justice-clearstream-fillon-ca02f96.html )Monsieur Fillon se croit obligé de rappeler la qualité de victime de notre partie civile prioritaire. En effet, on avait un peu tendance dans la presse et le net a vouloir en faire le premier présumé manipulateur depuis ce funeste interview.

Nicolas sarkosy est la "victime principale" de l’affaire Clearstream et "on ne doit pas transformer les victimes en coupables", déclare François Fillon dans une interview à paraître dans Le Journal du Dimanche.

  "Dans cette affaire compliquée, souligne François Fillon, essayons de garder quelques idées claires. Il y a une victime principale, le président de la République. Et on ne doit pas transformer les victimes en coupables".

Ouh là ; ça va mal !!!!

Voici que le gouvernement se mêle du procès. Il ne suffisait pas que le chef de l’Etat, qui a qualifié mercredi les cinq prévenus, dont l’ancien Premier ministre Dominique de Villepin, de "coupables", il faut encore que le gouvernement intervienne pour signaler aux juges que le Président de la République est la victime. (Au passage, on s’en fiche des autres parties civiles. ).

C’est encore une intervention inadmissible sur les juges en charge de cette affaire. Non seulement, ils ont le Président sur le dos, mais en plus le premier ministre et donc le gouvernement, pour qui en doutait.

cette intervention de notre premier ministre souligne aussi peut être sa crainte de voir le retour de Villepin sur la scène politique, pour lui contester une potentielle candidature si sarkosi venait à se désister pour 2012.

Tout est possible dans ce beau pays. Même des victimes qui se transformeraient en bourreaux. Tout ceci est présumé, au cas où il y aurait des mauvaises langues.

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