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Communiqué à l’issue de la rencontre du 13 novembre 2007 de la Cgt avec le Ministre du Travail

Publie le mercredi 14 novembre 2007 par Open-Publishing
12 commentaires

Une délégation de la CGT conduite par Bernard Thibault a rencontré le ministre du Travail et de la Solidarité le 13 novembre. Elle lui a demandé d’ouvrir un cycle de négociations tripartites dans chaque régime spécial avec des représentants du gouvernement et des entreprises.

Face au refus de la proposition de la Cgt de convoquer une réunion tripartite sur l’ensemble des régimes spéciaux, et forte de la perspective de l’action qui débute le 14 novembre, une délégation de la Cgt conduite par Bernard Thibault (1) a rencontré le Ministre du Travail et de la Solidarité. La Cgt lui a demandé d’ouvrir un cycle de négociations tripartites dans chaque régime spécial avec des représentants du gouvernement et des entreprises, sachant que cette demande a été formulée par diverses organisations professionnelles engagées dans l’action.

La présence de représentants de l’Etat dans ces négociations est en effet incontournable dès lors que toute évolution du droit social dans les entreprises publiques ne peut se conclure sans son accord.

Cette négociation doit permettre d’aborder dans la transparence tous les éléments constitutifs des droits à la retraite pour les agents concernés et autoriser des approches prenant en compte la diversité des régimes.

Pour la Cgt, une phase de négociation crédible suppose un délai d’au moins un mois.

La Cgt a ainsi formulé des propositions responsables vis-à-vis des salariés en lutte, des usagers des services publics. C’est le gouvernement qui est à l’origine du blocage par son refus réitéré de toute négociation.

C’est le seul moyen, avec la mobilisation des salariés dans chacun des secteurs, de préserver au maximum les intérêts des personnes et de continuer à peser de tout notre poids sur le contenu même de la réforme.

Le Ministre du Travail s’est engagé à nous donner une réponse rapide après avoir consulté les autres organisations syndicales.


(1) Bernard THIBAULT - Paul FOURIER (Transports) - Frédéric IMBRECHT (Mines-Energie) - Gérard LEBŒUF (RATP) - Jean-Christophe LE DUIGOU (Confédération) - Didier LE RESTE (Cheminots)

Messages

  • Bien sûr, bien sûr...

    Ceci est soigneusement pesé, tactique, soucieux de l’opinion publique, pensée telle qu’elle est représentée de manière archi-dominante, à sens unique ("font chier ces sal...s") dans les reportages des médias inféodés au pouvoir mais justement...

    Le piège sarkozyste n’est-il pas en train de se refermer ?

    LA CGT demandait un cadre global pour bien montrer le caractère universel, trans-corporatiste de ses vues.
    Elle accepte de négocier entreprise par entreprise.
    Les aspirations n’étaient donc que corporatistes ?
    CQFD ?

  • il y a de quoi se poser quelques questions, pour le moins

    Rémy Baroux, anti-cégétiste primaire, certes, n’écrit pas que des conneries

    Les ambiguïtés de Bernard Thibault, leader du mouvement de 1995

    Qu’il y ait une bagarre énorme au sein de la CGT n’est un secret pour personne.

    Didier Le Reste, par exemple, et la FD des Cheminots, ne sont pas sur la même ligne que les participants à "Confrontations Europe", et autres "think thank" patronaux auquels participent des "sommités" de la CGT. On pourrait aussi parler des Métallos, de la Chimie, d’autres encore

    On l’a vu avec fracas au moment de la bataille contre le TCE, avec l’adhésion en catimini à la CES, au CIES, à l’édulcoration subtile des revendications de la CGT. On en est par exemple, à revendiquer 1500 euros pour le SMIC. Soit 10.000 francs. C’était notre revendication il y a combien de temps ? plus de 10 ans !!!

    Le "suivisme" envers la "direction" serait une catastrophe pour le monde ouvrier. Comme le PS : l’accompagnement du libéralisme

    Autant adhérer directement à la CFDT, si c’est pour en suivre le chemin

    Patrice Bardet, militant CGT, mais pas "petit soldat"

    • "dans toute négociation il faut céder du terrain." C’est pour cela qu’il ne faut pas négocier le racket
      qu’on nous impose, mais imposer son retrait...
      Quant à CF Vitry, arrêtes de nous prendre pour des buses : où Thibault a t’il pris mandat de reculer comme cela avant même le début du mouvement reconductible ?
      A force d’accompagner la régression sociale, pas étonnant que les OS perdent toute crédibilité auprès d’une bonne partie des alariés.

    • Les comportements bureaucratiques, par nature, sont d’une essence trouillarde, ont tendance à ne pas mener bataille de peur de perdre.

      Patatra on divise et morcèle, on a peur quelque part de mener bataille.

      Il faut dire que le rouleau compresseur de la propagande des bourgeois est impressionnant, les salves anti-travailleurs ne cessent pas depuis plusieurs années et se faire entendre , rétablir les faits pour obtenir la solidarité nécessite mobilisation, durée du mouvement. Là on a l’impression de manœuvres en cours visant une défaite honorable et pas de repousser l’agression.

      Les travailleurs n’ont pas les organisations qu’ils méritent. Et les dirigeants qu’ils méritent. Sous nos yeux on voit les conséquences de la ligne suivie par une fraction de la direction de la CGT qui tourne autour d’une redéfinition du syndicalisme sur des bases de fond pas très éloignées finalement de la CFDT. Là prennent tout leur relief les ambigüités sur l’UE et le type d’UE souhaitée, le rapprochement dans le cadre de la CES...et les think thanks patronaux.

      Cette orientation est une impasse, le rapprochement, le désir de négociation, est sans issue à partir du moment où on a une bourgeoisie qui veut tout. Cette logique est une logique de défaite sans fond. Il n’y a pas de négociation possible sans rapport de force suffisant. Sans la crainte de la bourgeoisie de perdre beaucoup plus (et d’abord énormément d’argent) et perdre beaucoup politiquement.

      Là je crains que cette orientation soit déstabilisante et ne favorise pas la poursuite de la mobilisation, son extension, sa popularisation.

      Il faut tenir, essayer d’étendre comme on peut, pour aller vers une jonction avec d’autres mouvements, densifier et étendre le plus possible la participation des travailleurs à la lutte.

      Il faut également réfléchir et avancer les yeux grands ouverts (et les oreilles) par rapport à tout cela (des représentations des travailleurs souffreteuses, la démocratie qui peut être refondatrice par la base du syndicalisme, la division syndicale, la question de la propagande à traiter enfin avec sérieux,....).

      Les batailles non menées sont toujours des batailles perdues.

      Copas

    • ah ! ça fait un bail q’on se tape l’intellectuel de la CGT sur les plateaux télé Le digou !!! QUEL EST SON CV CELUI LA ?
      Et toi Frédéric tu étais un brave drole de mon age à Courcelles ds les années 80 ? Qu’es tu devenu ? As tu tenu un poste à edf avec un petit chef sur le dos et pendant combien de temps ?
      En tout état de cause, vous êtes les élus responsables }

      cher a GATTAZ, qui ne veut pas de délégués dans les bureaux et les ateliers.
      Mais quand le patronat n’ aura plus besoin de vous, vous caserez vos mômes et puis...Allez, je ne vous veux pas de mal, tachez de bien dormir, sans cachetons et la conscience bien tranquille.

      CELO