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Conflit social aux éditions Agone - stratégies patronales & altercapitalistes
par Samuel
Publie le mardi 24 septembre 2013 par Samuel - Open-Publishing2 commentaires
Plusieurs salariés et membres historiques de l’association Agone éditeur ont été illégalement tenu à l’écart de l’assemblée générale 2013 qui devait acter le bilan moral de l’année 2012 (5 salariés sur 6 licenciés, le seul qui reste étant le patron Thierry Discepolo !)... Des actions juridiques et militantes sont en cours pour mettre en lumière les agissements dignes de cette "deuxième droite"...
Lire sur les sites suivants les témoignages d’anciens salariés et membres de l’association Agone éditeur sur ces pratiques :
http://marseille2008.no-vox.org/spip.php?article98
http://enoga.wordpress.com/2013/09/09/firme-editoriale-en-crise-ou-collectif-capitaliste
http://marginales.free.fr/spip.php?article156
Crise de nerfs aux éditions Agone
Les éditions Agone dans la tourmente. Plusieurs anciens salariés de l’association se plaignent d’avoir été victimes de « harcèlement » de la part de la direction. Entre fin 2012 et début 2013, cinq d’entre eux ont quitté la maison d’édition marseillaise, célèbre pour avoir publié notamment une Histoire populaire des Etats-Unis d’Howard Zinn.
« Sauver ta peau ! »
RM, par exemple, affirme avoir vécu un « enfer » au travail avec un « niveau d’agressivité et de mépris très fort ». « Tu ne t’attends pas à vivre ça dans une structure militante qui défend l’émancipation et les luttes sociales, explique-t-il. Quand on vit à l’intérieur l’inverse du discours extérieur, c’est extrêmement troublant. A un moment donné, tu ne penses plus qu’à une chose : sauver ta peau ! » Avec d’autres, il demande la convocation d’une assemblée générale pour « régler les problèmes ». « C’est à nous d’empêcher que ces choses-là continuent », indique BE, lui aussi ancien salarié. Contacté, le directeur éditorial de la maison d’édition, TD, n’a pas souhaité répondre.
Mickaël Penverne
Article paru dans le journal 20 minutes du 20 septembre 2013 (édition Marseille-Provence) suite à une conférence de presse organisée la veille par Le Musée de l’Europe & de l’Afrique et Editions Agone Canal historique.
Messages
1. Conflit social aux éditions Agone - stratégies patronales & altercapitalistes, 24 septembre 2013, 21:27
Communiqué des éditions Agone sur la journée du 20 septembre 2013
Depuis plusieurs semaines, nous sommes la cible d’une campagne haineuse visant à discréditer les éditions Agone et en particulier son directeur éditorial, Thierry Discepolo.
Cette campagne est orchestrée par d’anciens collaborateurs : Benoit Eugène et Samuel Autexier, qui ont quitté les éditions il y a respectivement quatre et huit ans ; Gilles Le Beuze, Raphaël Monnard et Natacha Cauvin, qui ont quitté Agone il y a maintenant plusieurs mois.
Nous déplorons la brutalité et le caractère douteux des méthodes utilisées :
— vol de fichiers informatiques, notamment plusieurs milliers d’adresses des lecteurs et lectrices d’Agone ;
— mise en ligne du numéro de téléphone du directeur éditorial, publication d’anciennes correspondances privées, envoi de courriers injurieux, menaçants ou délirants aux auteurs édités par Agone, pressions auprès des collectifs militants associés à la maison d’édition ;
— intimidations et menaces sur les membres de l’association, leurs proches ainsi que sur les nouveaux salariés (collage d’affiches et tags devant les domiciles, harcèlement au téléphone) ;
— pressions physiques et agressions dans la rue : ainsi le vendredi 20 septembre, une partie des membres des éditions Agone ont été harcelés et insultés sans relâche dans les rues de Marseille par une douzaine de personnes, dont certaines cherchaient seulement à pousser à l’affrontement ;
— violation du droit à l’image : plusieurs salariés et bénévoles ont été photographiés et filmés à leur insu, mise en ligne de photographies de nos locaux, etc.
Cette situation fait suite à la crise douloureuse traversée par Agone depuis un an et demi, après des années de complicité et d’amitié. Liée à des désaccords sur la politique éditoriale et sur l’organisation du travail, cette crise a entraîné l’an dernier le départ volontaire de cinq salariés.
Pour rappel, en juin 2012, afin d’apaiser les désaccords, Thierry Discepolo avait proposé de se retirer de ses fonctions de directeur éditorial pour laisser les autres salariés assurer une direction collégiale. Les salariés ont repoussé cette proposition puis, mis en minorité lors d’une réunion de l’ensemble des membres du collectif éditorial d’Agone, ils ont fait le choix de quitter la maison d’édition <http://www.alternativelibertaire.or...> .
Aujourd’hui, d’anciens collaborateurs nous accusent de ne pas les avoir convoqués à l’assemblée générale de l’association Agone du 21 septembre dernier. Cette accusation est absurde, aussi bien juridiquement que politiquement. Sont membres de cette association celles et ceux qui contribuent par leur travail à faire vivre la maison d’édition. On ne peut démissionner des éditions Agone et un an, quatre ou huit ans plus tard se prétendre subitement encore membre de l’association.
Quelles que soient ces vicissitudes, Agone continue. Le programme 2014 vient d’être établi : une bonne quinzaine de livres, comme chaque année. Et nous avons des projets en pagaille.
Nos chaleureux remerciements à toutes celles et ceux qui nous ont manifesté leur soutien et leur amitié ces derniers jours.
1. Conflit social aux éditions Agone - stratégies patronales & altercapitalistes, 24 septembre 2013, 22:33, par samuel
Cher 87**25,
De qui faut-il avoir honte ?
Agone est une association qui a des statuts. Les membres historiques de l’association (et qui ont contribués à construire son catalogue) ne se reconnaissent plus dans un projet pilotés par un menteur professionnel et patron (c’est la même chose non ?) qui se permet donc de virer tous ses salariés parce qu’ils s’opposent à ses choix et refusent de passer tous leur temps à célébrer un ouvrage, mauvais, mais dont le titre était prémonitoire : La Trahison des éditeurs !. Nous demandons à la justice d’annuler l’AG illégale puisque le président Alain Guénoche qui est le seul garant de ces derniers n’a pas convoqué les membres (mais oui M. Discepolo on peut être membre d’une association sans y être ton serviteur !) qui cette fois-ci l’avait expressément demandé ! On peut aussi visionner, une version hilarante de « la bataille contre l’Étoile noire » pour mieux comprendre de quoi Agone est-il le nom...
Pour le reste le communiqué de « l’Empire contre attaque » est un tissu de mensonge et on peut lire, ICI, un récit bien plus fidèle de cette fameuse journée du 20 septembre 2013 où les directeurs de collections et intellectuels de droite qui "collaborent" avec les éditions Agone se sont définitivement ridiculisés aux yeux des "gens normaux" que nous sommes (Sylvain Laurens (EHESS), Etienne Pénissat (CNRS), Julian Mischi (INRA), Philippe Olivera, Jean-Jacques Rosat (Collège de France)...
A bientôt devant le juge, messieurs les (faux) intellectuels sans courage ni vergogne, incapable de prendre position dans le conflit qui oppose un patron et ses salariés (voir le blog des salariés) !