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Contre le silence de plomb après le meurtre de Ghislaine Dupont et de Claude Verlon de RFI
par Le SNJ
Publie le mardi 1er avril 2014 par Le SNJ - Open-Publishing1 commentaire
Un silence de plomb s’est abattu sur les circonstances du meurtre le 2 novembre 2013 à Kidal (Mali) de Ghislaine Dupont, journaliste à RFI, et de Claude Verlon, technicien du son qui formait équipe avec elle.
Spécialistes des pays africains et des zones difficiles, leur travail honnête, rigoureux, pertinent et documenté ne leur avait pas procuré que des amis.
Depuis bientôt 5 mois, les questions posées alors restent sans réponses : Qui les a enlevés ? Qui les a assassinés ? Pour quel motif ? Le véhicule des ravisseurs a-t-il été pris en chasse ? Si oui, par qui : armée française, armée malienne, Mission des Nations Unies (MINUSMA) ? Aucun juge d’instruction n’a encore été désigné et nul ne connaît les résultats de l’enquête préléminaire.
Le SNJ est toujours aux côtés des familles et des collègues de Ghislaine et Claude, pour exiger la vérité sur leur mort.
Pour faire cesser ce silence de plomb, une association vient de se créer et le Syndicat national des journalistes, première organisation de la profession (SNJ), y a adhéré immédiatement.
"Nous appelons les journalistes bien-sûr, mais plus généralement tous les partisans de la justice et de la vérité à soutenir notre action contre ce qui paraît relever de la raison d’Etat. En France comme en Afrique là où le travail de Ghislaine, depuis plus de vingt ans est connu, respecté et aimé", écrit l’association "Les amis de Ghislaine Dupont" dans un communiqué.
Messages
1. Contre le silence de plomb après le meurtre de Ghislaine Dupont et de Claude Verlon de RFI, 1er avril 2014, 22:58, par chb
C’est un combat important pour préserver tous les journalistes qui enquêtent honnêtement ailleurs.
La liberté de la presse n’est pas compatible avec ce genre de secrets d’état, ni avec le harcèlement dont sont victimes Gérard Davet et plusieurs autres journalistes de notre république.